La ville de Goma est en deuil après la mort tragique d'un écolier abattu dans le quartier Ndosho, à la frontière du territoire de Nyiragongo. L'élève de 7e année de l'Institut Mubi a été criblé de balles par un milicien le lundi 4 novembre, apparemment pour avoir refusé de donner les 500 francs congolais (environ 0,20 USD) exigés par son agresseur.
Christian Kalamo, président de la société civile de la commune de Karisimbi, a exprimé son indignation face à ce drame : « Il est temps que l’état de siège prenne fin, car les autorités ont échoué à nous apporter la paix. C’est vraiment regrettable de voir un jeune enfant mourir ainsi à cause d’un petit montant de 500 FC. Cet acte est à la fois inacceptable et déplorable. »
Les habitants de Ndosho sont sous le choc, et une vive tension règne dans la zone. Les élèves de l’Institut Mubi, profondément affectés, ont manifesté leur colère en dénonçant cet acte cruel et injuste. La population réclame des actions fermes pour restaurer la sécurité, tandis que la société civile appelle à des enquêtes approfondies pour mettre fin aux exactions de ces miliciens prétendant être des « wazalendo », mais qui ne font qu’ajouter à la souffrance des citoyens.
Cette tragédie met en évidence l’insécurité persistante dans la région de Goma. Les habitants, confrontés quotidiennement à la violence, s’interrogent : quand viendra la paix promise ?