Un autre drame a frappé le lac Kivu dans la soirée du 4 novembre 2024, alors qu’un bateau en provenance de Shasha et à destination de Kitembo a sombré. La société civile de Buzi, située dans le territoire de Kalehe, a communiqué un bilan provisoire de l’accident, indiquant qu’une dizaine de personnes ont survécu et qu’une personne reste portée disparue.

Sadiki Juge, coordonnateur de la société civile, a déploré ce nouvel incident et évoqué la possibilité de réduire ces naufrages récurrents en améliorant les infrastructures routières de la région. « Cet énième incident rappelle à tous l'importance de respecter et d'appliquer sans complaisance les mesures de sécurité sur le lac Kivu. Trois cas de noyade, dont deux évités de justesse en 48 heures, c'est grave », a-t-il déclaré, soulignant que la réouverture de la route Bweremana-Sake-Goma pourrait atténuer les risques.

Cette route permettrait d’offrir une alternative terrestre sécurisée, limitant ainsi le recours aux traversées lacustres souvent dangereuses en raison des conditions de sécurité insuffisantes.

Les naufrages à répétition mettent en évidence un besoin urgent d’actions concrètes. La société civile appelle également à renforcer la formation des agents de sécurité du lac pour garantir un encadrement adéquat et réduire les risques de noyade. Le territoire de Masisi, comprenant Bweremana et Sake, serait particulièrement concerné par ces mesures, dans l’espoir de rendre les transports plus sûrs pour les habitants de la région du Nord-Kivu.

En attendant, les familles et la communauté locale continuent d’espérer des solutions durables pour prévenir de telles tragédies et renforcer la sécurité des voyageurs sur le lac Kivu.

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