Le militaire de la Garde Républicaine, dont les actes de violence envers une femme à l’aéroport de N’djili ont été filmés et largement diffusés sur les réseaux sociaux, a été condamné à 10 ans de prison. La sentence a été rendue publique le mardi 5 novembre par le tribunal militaire de garnison de Nd'jili, siégeant exceptionnellement au camp CETA.

Les faits et les accusations retenues

Dans cette affaire qui a choqué l’opinion publique, plusieurs charges ont été retenues contre le militaire. Celui-ci a été accusé de tentative de concussion, usage d'armes à feu, tentative de meurtre, ainsi que de coups et blessures infligés à la victime, Dada Mujinga. Les images de l’incident ont suscité de vives réactions en raison de la brutalité de l'agression.

Responsabilité civile de l'État congolais

En plus de la condamnation du militaire, l’État congolais a été reconnu civilement responsable et doit verser à la victime une indemnité de 20 000 dollars américains en guise de dommages et intérêts.

Une décision pour marquer l’engagement contre les violences

Cette condamnation représente un signal fort des autorités congolaises en matière de lutte contre les abus de pouvoir et les violences faites aux citoyens. La sentence pourrait être perçue comme un avertissement aux membres des forces de l’ordre, rappelant l'importance de leur devoir de protéger les civils et de respecter les droits humains.

Ce verdict montre l’engagement de la justice congolaise à réprimer les violences et les abus au sein de ses propres rangs, répondant aux attentes des citoyens pour davantage de justice et de sécurité.

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