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Léon Nembalemba, plus connu sous le pseudonyme de Papa Molière, ancien député national et cadre de l’Union sacrée, a tenu à clarifier les circonstances qui l’ont conduit à chanter la polémique chanson « Tshilombo tala ndenge obomi mboka ». Cette chanson, souvent perçue comme une critique envers le président Félix Tshisekedi, avait suscité des réactions mitigées après la diffusion d’une vidéo le montrant en train de la fredonner.
Un contexte mal interprété
Invité ce samedi à l’émission Bosolo na politik, Papa Molière a expliqué que son geste n’avait rien de politique. Selon lui, il cherchait uniquement à calmer les pleurs de sa petite fille, et non à critiquer le chef de l’État.
« J’ai essayé plusieurs chansons pour apaiser mon enfant. Franco, Fally, rien n’a marché. Quand j’ai vu des partisans de Fayulu chanter cette chanson, je l’ai reprise aussi, et ça a fonctionné. C’était un geste innocent, sans intention malveillante », a-t-il déclaré.
Un rappel de son allégeance politique
Papa Molière a également tenu à réitérer son respect et son soutien au président Félix Tshisekedi en tant que cadre de l’Union sacrée. Il a insisté sur le fait que son geste avait été sorti de son contexte et amplifié à tort comme un acte de provocation politique.
Des réactions variées
L’incident, bien que mineur, a mis en lumière la sensibilité des chansons et slogans utilisés dans le paysage politique congolais. Dans un climat où la critique et la satire politique sont courantes, des gestes anodins peuvent rapidement être interprétés comme des prises de position.
Papa Molière a invité le public à éviter les conclusions hâtives et à comprendre le contexte avant de juger. « Je ne suis pas en guerre contre le président ; je cherche juste à être un bon père pour ma fille », a-t-il conclu avec une touche d’humour.
Cette clarification, bien que simple, vise à apaiser les tensions et à rappeler l’importance de ne pas politiser tous les aspects de la vie quotidienne, même ceux qui impliquent des chansons populaires.