Le président de la République Démocratique du Congo, Félix Tshisekedi, a lancé un avertissement sévère aux magistrats et acteurs de l’appareil judiciaire lors de l’ouverture des États généraux de la justice, qui se sont tenus récemment à Kinshasa. Dans un discours empreint de fermeté, le chef de l'État a précisé que le temps des "avertissements est révolu" et que désormais, toute défaillance ou manquement dans l'exercice de leurs fonctions sera pris très au sérieux.

« La nation vous observe. Tout manquement, toute défaillance, tout compromis avec la probité et la droiture sera désormais sanctionné », a déclaré Félix Tshisekedi, en faisant référence à la responsabilité accrue des magistrats dans le système judiciaire congolais.

Le président a insisté sur l'importance de l'intégrité et de l'impartialité des juges, et a menacé d’une action ferme contre ceux qui trahiraient leur mission, précisant que de telles dérives auront des conséquences directes sur leur mandat. Il a souligné que des mesures sans concession seraient prises pour extirper du système judiciaire toute personne coupable de corruption ou d'abus de pouvoir.

Ce discours a marqué un tournant dans les efforts pour réformer le système judiciaire congolais, qui souffre d'un manque de confiance de la part de la population. Félix Tshisekedi a exprimé sa détermination à rendre la justice plus transparente et à lutter contre l'impunité au sein des institutions judiciaires. Les États généraux de la justice sont donc vus comme un moment clé pour initier des réformes substantielles visant à restaurer l'État de droit en République Démocratique du Congo.

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