Une menace pour la souveraineté et la démocratie
Les opposants estiment que toute tentative de révision constitutionnelle constitue une menace directe contre la souveraineté nationale et les principes démocratiques établis par la Constitution actuelle, adoptée en 2006.
Dans une déclaration officielle, Shabani, membre du FCC, a rappelé les principaux objectifs de cette Constitution :
- Prévenir les conflits internes et promouvoir la cohésion nationale.
- Garantir les libertés publiques et l’État de droit.
- Assurer une alternance démocratique régulière.
- Empêcher toute dérive autoritaire.
Critique des arguments présidentiels
Les opposants réfutent les affirmations de Félix Tshisekedi selon lesquelles l'article 217 de la Constitution serait à l'origine de l'occupation de terres congolaises par des étrangers. Ils considèrent cette déclaration comme une interprétation erronée des notions de souveraineté et de propriété foncière.
Des défis prioritaires pour le pays
Pour les leaders de l’opposition, les priorités actuelles de la RDC ne résident pas dans une modification de la Constitution, mais dans la résolution des défis majeurs auxquels le peuple congolais est confronté :
- Rémunération décente pour les militaires, policiers et fonctionnaires.
- Accès à l’eau potable, à l’électricité et aux soins de santé.
- Réhabilitation des routes et régulation du trafic à Kinshasa.
- Stabilisation du taux de change et fin des conflits à l’Est, notamment à Bunagana.
Un appel à la mobilisation
Avec un ton ferme, l’opposition appelle la population congolaise à se mobiliser pour protéger la Constitution et empêcher tout « coup d’État constitutionnel ».
« Pas de changement de Constitution, pas de troisième mandat, pas de présidence à vie en RDC », ont-ils martelé.
Cette union des forces politiques de l’opposition marque un tournant dans le débat sur la révision constitutionnelle et pourrait intensifier les tensions politiques dans les mois à venir.