Il a qualifié cette démarche de « ridicule », soulignant que, pendant que plus de 100 localités congolaises étaient sous occupation étrangère, le président se livrait à une activité sportive. Selon lui, la vocation de Tshisekedi devrait peut-être être celle de gardien de football, et non celle de président de la République.
La critique s’inscrit dans un contexte de crise sécuritaire persistante en RDC, notamment à l’Est du pays, où les forces étrangères occupent plusieurs régions. Cette déclaration de Fayulu a exacerbé les tensions politiques, notamment autour de la gestion de la crise et des priorités du gouvernement actuel.
Martin Fayulu s’est également exprimé sur la question de la révision de la Constitution en RDC. Il a fermement rejeté toute tentative de changement constitutionnel, rappelant que ses prédécesseurs avaient échoué à modifier la loi fondamentale. Pour lui, toute initiative visant à prolonger le mandat présidentiel serait une menace pour la démocratie et l’expression de la volonté populaire. Il a réaffirmé son engagement en faveur d’une alternance pacifique et a appelé les Congolais à rester vigilants face aux dérives qu’il attribue au gouvernement actuel.
Dans cette interview, Fayulu a aussi présenté sa vision pour l’avenir de la RDC. Il appelle à une gestion rigoureuse des ressources naturelles, à une réforme électorale et à une stratégie visant à mettre fin aux conflits armés dans l'Est du pays, affirmant sa volonté de construire un Congo démocratique et souverain.
