Tout en écartant les craintes d’un changement global. Il insiste sur la nécessité de mener ce débat dans un cadre légal et serein, en conformité avec les dispositions constitutionnelles actuelles.
Points clés de son plaidoyer :
Révision ciblée et non changement :
Jean-Pierre Bemba a précisé que les discussions actuelles visent uniquement une révision constitutionnelle, comme le permet la Constitution en vigueur. Il a invité à dépasser les peurs souvent exprimées face à ce processus :"Je ne comprends pas de quoi les gens ont peur en fait, de la révision de la Constitution."
Articles nécessitant une révision :
- Article 10 sur la nationalité congolaise :
Bemba juge cet article trop restrictif et propose une réflexion sur les Congolais ayant acquis une autre nationalité, souvent pour des raisons de conflit ou de contraintes politiques. - Article 198 sur l’élection des gouverneurs et sénateurs :
Il critique le rôle des députés provinciaux dans ces élections, dénonçant un manque de transparence, et propose le suffrage direct pour ces postes. - Articles relatifs aux minorités ethniques :
Il remet en question la pertinence de ces articles, estimant qu’ils manquent de clarté et pourraient conduire à des interprétations problématiques. Pour lui, avec plus de 450 ethnies, il est inapproprié de parler de "minorité ethnique".
- Article 10 sur la nationalité congolaise :
Approche apaisée et constructive :
Bemba propose la création d’une commission par le président Félix Tshisekedi pour examiner ces révisions dans un cadre ouvert et serein."Laissons cette commission être mise en place, mais je pense qu’il y a des articles sur lesquels on doit pouvoir discuter."
Vision pour l’avenir :
Jean-Pierre Bemba insiste sur le fait que cette révision vise à améliorer la gouvernance, renforcer la transparence et mieux répondre aux aspirations des Congolais. Pour lui, il s’agit d’un processus naturel et nécessaire dans une démocratie en évolution.