Le président Félix Tshisekedi a pris une position claire et déterminée concernant la réforme de la Constitution du pays lors de son discours sur l’état de la Nation prononcé ce mercredi 11 décembre devant le Parlement. Alors que le pays traverse une période politique marquée par des retards dans la formation du gouvernement, le président a estimé que ce délai mettait en évidence la nécessité d’une révision de la loi fondamentale.

Un retard dans la désignation du gouvernement

Félix Tshisekedi a d’abord fait le bilan de sa première année de mandat, qu’il a jugée marquée par un démarrage retardé en raison de la procédure complexe de désignation de la Première ministre et de la mise en place des institutions. « Cette première année de mon nouveau mandat a été marquée par un démarrage retardé, notamment en raison du temps nécessaire mis dans la désignation de la Première ministre et la mise en place des institutions conformément aux prescrits de notre Constitution. Ce délai, bien que contraignant, était indispensable pour respecter les échéances et les procédures fondamentales de notre démocratie », a-t-il expliqué.

Une réflexion sur la réforme constitutionnelle

En se basant sur cette expérience, le président a souligné que ces retards soulignent des failles dans le système constitutionnel actuel. Pour cette raison, il a proposé d’engager une réflexion nationale sur une réforme de la Constitution, afin de corriger ces imperfections qui ralentissent le fonctionnement de l’État. Bien qu’il n'ait pas précisé s'il envisage une révision complète ou partielle de la Constitution, il a indiqué qu’une réforme constitutionnelle pourrait être la solution pour mieux adapter le cadre juridique aux réalités du pays.

« Cette situation nous invite à une réflexion commune. Il est peut-être temps d’engager des réflexions nationales sur une réforme constitutionnelle afin d’éliminer les failles qui ralentissent le fonctionnement de notre appareil étatique », a déclaré le président. Il a également précisé que l’objectif de cette initiative est d'ouvrir un dialogue national pour construire un cadre institutionnel plus adapté aux besoins et aspirations du peuple congolais.

Un appel à la concertation nationale

Tshisekedi a insisté sur le caractère ouvert et inclusif de la démarche. « Cette démarche consiste uniquement à lancer une initiative visant à inviter nos compatriotes à une réflexion sincère pour bâtir un cadre institutionnel plus adapté aux réalités et aux aspirations de notre peuple », a-t-il ajouté, soulignant que la réforme de la Constitution devait être un projet collectif.

En proposant une réforme constitutionnelle, le président Tshisekedi cherche à moderniser les institutions congolaises et à améliorer l'efficacité de l’État, en tenant compte des défis politiques, sociaux et économiques du pays.

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