Le ministre d’État, ministre de la Justice, Constant Mutamba, a annoncé une série de nouveaux procès contre des Congolais soupçonnés de complicité avec les activités criminelles du Rwanda dans l’Est de la République démocratique du Congo.
Des accusations de collaboration avec l’ennemi
S’exprimant sur la chaîne Bosolo TV, Constant Mutamba a affirmé que certains Congolais avaient été recrutés par le Rwanda pour soutenir les activités rebelles, notamment dans les rangs du Mouvement du 23 mars (M23). Ces individus seraient en possession de passeports rwandais, preuve, selon lui, de leur implication directe dans la guerre d’agression menée contre la RDC.
Des mesures judiciaires fermes
Le ministre de la Justice a promis des sanctions exemplaires :
- Procès imminents : Des procès seront organisés à Kinshasa pour juger les complices identifiés, même par défaut.
- Confiscation des biens : Les propriétés des personnes reconnues coupables seront saisies.
- Mandats internationaux : Grâce à la coopération judiciaire avec des pays comme la Belgique, des mandats d’arrêt internationaux seront lancés contre les suspects résidant à l’étranger.
Actions récentes contre des figures liées au M23
Cette annonce fait suite à la vente de neuf propriétés appartenant à Corneille Nangaa, leader de l'Alliance Fleuve Congo (AFC), un groupe considéré comme une branche du M23. Selon Constant Mutamba, le M23 est une couverture pour les activités de l’armée rwandaise (RDF) dans les provinces du Nord-Kivu et du Sud-Kivu.
Un message clair
Par ces décisions, le gouvernement congolais réaffirme sa détermination à combattre toutes les formes de collaboration avec les forces rebelles et à défendre l’intégrité territoriale du pays. Le ministre a lancé un avertissement direct : toute personne impliquée dans ces réseaux devra en répondre devant la justice, au niveau national comme international.
Ces mesures visent à dissuader les collaborations internes et à renforcer l’unité dans la lutte contre l’agression extérieure.