Lors du briefing presse du 9 janvier 2025, la ministre des Affaires étrangères de la République Démocratique du Congo, Thérèse Kayikwamba, a exprimé sa désapprobation envers le silence de certains pays membres de la communauté internationale face à l'agression rwandaise dans l'Est de la RDC. Elle a notamment fait référence à l'absence de sanctions contre le Rwanda, accusé de soutenir les rebelles du M23, et a souligné que certains pays qui se positionnent comme des défenseurs des droits de l'homme sont également responsables par leur inaction.

Le silence accablant des pays responsables

La ministre a déploré la passivité des pays membres des Nations Unies, soulignant que l'inaction face à l'agression rwandaise est une violence indirecte qui profite à l'occupation illégale du territoire congolais. Elle a exprimé son inquiétude quant à la complicité silencieuse de ces nations, qui pendant des décennies ont permis au Rwanda de commettre des violations graves des droits de l'homme, telles que des meurtres, des violences sexuelles et des pillages, tout en restant largement insensibles aux appels de la RDC pour une action concrète.

Un appel à la responsabilité internationale

Elle a insisté sur le fait que ces pays partenaires qui se présentent comme des champions des droits humains ne doivent plus se contenter de condamnations verbales mais doivent prendre des mesures concrètes, y compris des sanctions contre les responsables de cette agression. Elle a également annoncé que la RDC envisageait de dresser une liste d'individus à sanctionner au sein des Nations Unies, pour rendre les responsables de cette déstabilisation régionale comptables de leurs actions.

Appel à la justice internationale

Dans sa déclaration, Kayikwamba a rappelé que l'inaction internationale vis-à-vis du soutien rwandais aux rebelles du M23 et de l'exploitation illégale des ressources naturelles de la RDC avait permis à cette situation de perdurer. Elle a souligné qu'il est temps que la communauté internationale prenne ses responsabilités en vertu du droit international et de la Charte des Nations Unies.

Cette déclaration de Thérèse Kayikwamba souligne la frustration croissante de la République Démocratique du Congo face à l'inaction des pays membres des Nations Unies et leur manque de volonté à appliquer des sanctions efficaces contre le Rwanda, un acteur clé dans la déstabilisation de l'Est du pays.

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