Une diplomatie active mais limitée
La France condamne fermement l'offensive du M23/RDF et met en avant une solution diplomatique, en appuyant les processus de Luanda et de Nairobi. Elle a soutenu l'organisation de réunions d’urgence au Conseil de sécurité de l’ONU et poussé l’UE à adopter une position plus ferme.
Des critiques sur l’inaction et les contradictions européennes
Des voix s’élèvent au Sénat, notamment celle du sénateur Christophe-André Frassa, dénonçant une diplomatie trop passive et l’absence de sanctions contre le Rwanda. Il critique aussi le financement indirect de l’armée rwandaise par l’UE, malgré son implication en RDC.
La France peut-elle aller plus loin ?
Pour que la diplomatie française ait un impact réel, plusieurs mesures concrètes pourraient être envisagées :
- Sanctions ciblées contre les dirigeants et intérêts économiques rwandais.
- Pression sur l’UE pour suspendre tout financement militaire au Rwanda.
- Renforcement du soutien à la RDC, notamment en matière de sécurité et de gouvernance.
- Encadrement strict des chaînes d’approvisionnement en minerais pour limiter le pillage des ressources congolaises.
La question reste ouverte : la France osera-t-elle s’opposer frontalement au Rwanda, au risque de tensions diplomatiques, ou continuera-t-elle sur la voie de la diplomatie modérée ?