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Les Forces armées de la République démocratique du Congo (FARDC), en collaboration avec la Mission des Nations Unies pour la stabilisation en RDC (Monusco), ont réussi à repousser une attaque des miliciens de la Coopérative pour le développement du Congo (Codeco) dans la nuit du dimanche 16 au lundi 17 février 2025. Cette offensive s'est déroulée aux alentours du site des déplacés de Djaiba, situé au nord de la ville de Bunia, en Ituri.
Selon des sources locales, des combats intenses ont opposé les FARDC et la Monusco aux miliciens de la Codeco. Ces derniers, en repli, ont incendié trois maisons avant de prendre la fuite. Aucun bilan humain n'a été rapporté parmi les forces loyalistes ou les civils.
Face à cette attaque, de nombreux habitants, notamment des déplacés et des résidents du village voisin de Laudjo, ont été pris de panique et ont cherché refuge à l'entrée de la base de la Monusco, où ils ont passé la nuit sous haute tension.
Ce nouvel assaut s'inscrit dans une série d'attaques perpétrées par la Codeco contre les populations civiles de la région. La plus meurtrière, celle du 11 février dernier, avait coûté la vie à 56 personnes et fait une dizaine de blessés, en plus des nombreux incendies de maisons.
La société civile locale, inquiète de cette recrudescence de la violence, tire la sonnette d'alarme face à la situation humanitaire dramatique qui s'aggrave de jour en jour. Les populations civiles, déjà affaiblies par les conditions de vie précaires dans les camps de déplacés, sont désormais privées d'accès à leurs champs et exposées à une insécurité grandissante.
Les autorités militaires et la Monusco assurent, quant à elles, que des mesures supplémentaires seront prises pour renforcer la sécurité dans la zone et prévenir de nouvelles incursions des groupes armés. Toutefois, les populations locales continuent d'attendre des actions concrètes pour mettre un terme à cette spirale de violence qui endeuille régulièrement l'Ituri.
