Convoquée pour discuter de la situation d'urgence dans l'Est du pays, en particulier des violences liées au M23 et à l'implication du Rwanda. Cette session a été ouverte à la demande du président Félix-Antoine Tshisekedi, afin d'examiner les moyens de résoudre la crise qui affecte cette région.
Le Sénat a invité ses membres à prendre part à la séance plénière prévue pour ce jeudi à 13h, au Palais du Peuple, afin de clôturer officiellement cette session extraordinaire. De même, l'Assemblée nationale a programmé sa propre clôture pour le même jour à 11h. Les deux chambres du Parlement se sont réunies à huis clos pour discuter de la situation sécuritaire dans l'Est, ainsi que pour proposer un plan politique et diplomatique de sortie de crise.
Les débats de cette session extraordinaire ont porté sur plusieurs aspects cruciaux, notamment la sécurité des frontières, la protection du territoire national, et le renforcement des forces de sécurité pour faire face aux agresseurs. Les rapports adoptés par les deux chambres ont été compilés dans un document unique, remis en priorité au président de la République. Ce document contient des propositions visant à renforcer la souveraineté nationale et sécuriser les populations affectées par les attaques.
Les deux chambres du Parlement ont fermement condamné les actes de barbarie perpétrés dans l'Est du pays, en particulier par le M23 soutenu par le Rwanda, et ont exprimé leur solidarité avec les populations locales. Elles ont également soutenu les condamnations du président Tshisekedi à l'égard de la passivité de la communauté internationale face à cette crise.
Pour approfondir la réflexion, une commission mixte paritaire, composée de membres de l'Assemblée nationale et du Sénat, a été mise en place pour examiner la situation. Cette commission a été divisée en cinq sous-commissions, chacune responsable d'un domaine spécifique : Défense et sécurité, Politique Administrative et Juridique (PAJ), Socio-culturelle, Relations extérieures et Économie et Finances (ECOFIN). Ces sous-commissions ont interrogé les ministres concernés, recueillant leurs éclaircissements avant de proposer des stratégies de sortie de crise adaptées à chaque domaine.
En somme, cette session extraordinaire du Parlement a été un moment clé pour l'élaboration de réponses institutionnelles face à la situation alarmante dans l'Est de la RDC, avec une forte implication des deux chambres et une volonté affirmée de soutenir l'effort national pour la paix et la stabilité.