Les hauts conseillers dénoncent une gestion défaillante et réclament un changement de leadership
Une crise latente secoue le Conseil supérieur de l’audiovisuel et de la communication (CSAC), où Christian Bosembe, son président, est vivement contesté par plusieurs hauts conseillers. La raison principale ? Son incapacité à produire un rapport annuel depuis près de trois ans, malgré l’obligation légale de le transmettre au Parlement.
Un manquement grave aux obligations légales
Selon des sources internes au CSAC, Christian Bosembe n’a jamais soumis de rapport d’activités à l’Assemblée nationale ou au Sénat depuis sa prise de fonction.
« La loi exige que le CSAC dépose un rapport annuel. Pourtant, après trois ans, nous n’avons même pas vu une seule page. C’est une honte pour notre institution », a déclaré un haut conseiller sous couvert d’anonymat.
Cette accusation est confirmée par Serge Kabongo, membre de la plénière du CSAC, qui appuie les critiques de son collègue Jean-Pierre Eale Ikabe.
« Ce qu’a dit Jean-Pierre Eale Ikabe est vrai. Et il y a pire. Je soutiens sa position », a-t-il affirmé.
Une légitimité en question
Les hauts conseillers estiment que cette incapacité récurrente met en péril la crédibilité du CSAC, pourtant censé être un pilier de la démocratie et de la régulation médiatique.
Manque de transparence dans la gestion des dossiers
Absence de bilan d’activités après trois années
Risque de discrédit pour l’institution
Un changement de leadership réclamé
Il se dessine désormais un front commun parmi les membres du CSAC pour exiger un renouvellement à sa tête.
« Il est temps d’avoir un leadership compétent. Le CSAC mérite mieux », a souligné une source interne.
Prochaines étapes :
Pression accrue sur Christian Bosembe pour justifier son bilan
Possible saisine du Parlement pour exiger des comptes
Scénario de remplacement envisagé en cas de blocage persistant
Points clés :
🔴 3 ans sans rapport annuel, malgré l’obligation légale
🔴 Révolte interne des hauts conseillers
🔴 Appel à un changement de direction
Perspective : Cette crise soulève des questions sur l’efficacité des institutions de régulation en RDC et leur capacité à remplir leur mission.
À suivre :
La réaction officielle de Christian Bosembe
Une éventuelle intervention du gouvernement ou du Parlement
Les noms des potentiels successeurs envisagés