Lors d’une visite à Beni (Nord-Kivu) ce 15 avril 2025, l’ambassadrice de Belgique en RDC, Roxane De Bilderling, a réaffirmé la position de son pays : condamnation ferme du Rwanda pour son soutien au M23 et soutien indéfectible à l’intégrité territoriale congolaise.


1. Une position claire : sanctions contre Kigali

Dans un entretien avec le gouverneur militaire du Nord-Kivu, le général Evariste Somo Kakule, la diplomate belge a insisté sur :

  • Le maintien des sanctions européennes contre le Rwanda

  • La nécessité d’une pression internationale accrue

  • Le rejet de l’occupation illégale de la RDC par le M23

"On ne peut pas accepter qu’un pays envoie des troupes dans un autre pour piller ses ressources et faire souffrir la population", a-t-elle déclaré.


2. Double standard ? "Pas question !"

Face aux critiques sur une supposée incohérence entre la guerre en Ukraine et celle en RDC, De Bilderling a été catégorique :

  • Mêmes principes pour tous : "Nous condamnons l’invasion de l’Ukraine, nous devons donc condamner celle de la RDC"

  • Liens historiques obligent : La Belgique, ancienne puissance coloniale, se dit "particulièrement concernée" par la stabilité congolaise


3. La Belgique engagée sur le terrain

Au-delà des déclarations, Bruxelles agit concrètement :

  • Soutien aux FARDC (formation, coopération sécuritaire)

  • Aide humanitaire aux populations déplacées

  • Appui aux initiatives de développement transfrontalier

"Nous saluons les efforts des autorités congolaises pour relancer l’économie locale", a-t-elle ajouté.


4. Contexte tendu : le Rwanda persiste

Cette visite intervient alors que :

  • Le M23 continue ses avancées avec l’appui rwandais

  • La diplomatie congolaise multiplie les dénonciations à l’ONU

  • Les sanctions internationales peinent à freiner Kagame


Réactions locales

  • Satisfaction des autorités congolaises : "La Belgique prouve son amitié" (source gouverneur)

  • Colère à Kigali : Le Rwanda accuse Bruxelles de "partialité"


Perspectives

  • Vers un durcissement des sanctions européennes ?

  • Quel rôle pour la Belgique dans une médiation future ?


Conclusion : Une alliée de poids pour Kinshasa

Dans cette crise, la Belgique se positionne comme un partenaire clé de la RDC, combinant pression diplomatique et soutien concret. Un atout pour Tshisekedi face à Kagame.

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