Bilan provisoire : 33 morts, 48 blessés et des centaines de familles sans abri – Le président promet une mobilisation totale de l’État


Kinshasa, 7 avril 2025 – Le président Félix Tshisekedi a annoncé ce lundi la tenue imminente d’une réunion de crise pour coordonner la réponse aux inondations dévastatrices qui ont frappé Kinshasa les 4 et 5 avril. Lors de son discours à l’ouverture de l’Assemblée générale du Conseil supérieur de la magistrature (CSM), le chef de l’État a exprimé son "émotion" et sa "solidarité indéfectible" envers les victimes, tout en saluant les premières actions du gouvernement.


💔 Un bilan humain lourd

  • 33 morts (nombre provisoire).

  • 48 personnes hospitalisées.

  • Centaines de familles sinistrées, dont certaines ont tout perdu.

  • Maisons englouties, routes coupées et circulation paralysée dans plusieurs communes.

« Ce sinistre a emporté dans la boue plus de cent de nos compatriotes, endeuillé des familles entières et plongé des centaines d’autres dans la détresse », a déclaré Tshisekedi, avant d’observer une minute de silence en hommage aux victimes.


🆘 Réunion de crise imminente

Le président a promis de piloter personnellement la réponse à la catastrophe :

  • Coordination urgente avec les ministres concernés (Santé, Urbanisme, Intérieur).

  • Renforcement des mesures d’urgence : évacuations, hébergement, soins médicaux.

  • Prévention des risques futurs : drainage, déguerpissements, urbanisme contrôlé.

« La République ne les abandonnera pas. Rien ne sera négligé pour soulager les souffrances et protéger les vies », a-t-il assuré.


🏘️ Actions déjà engagées

Tshisekedi a salué les efforts déployés par le gouvernement et le gouvernorat :

  • Hébergement d’urgence : Stade Tata Raphaël et École Lumumba accueillent des sinistrés.

  • Dispositifs sanitaires : Eau potable, nourriture et soins fournis (avec l’appui de l’OMS et l’UNICEF).

  • Réouverture des axes : L’avenue du Tourisme et le boulevard Lumumba progressivement dégagés.


🌧️ Causes de la catastrophe : urbanisme anarchique et pluies records

  • Débordement des rivières (Ndjili, Tshangu) faute de curage.

  • Constructions illégales dans les zones inondables aggravant les dégâts.

  • Infrastructures vétustes : caniveaux bouchés, drainage inefficace.


🔜 Prochaines étapes

  • Audit des zones à risque : Identification des quartiers à évacuer.

  • Démolitions ciblées : Application stricte des règles d’urbanisme.

  • Plan de reconstruction : Réhabilitation des routes et logements sinistrés.

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