La République démocratique du Congo (RDC) fait face à une crise majeure avec l’occupation persistante de portions du Nord-Kivu et du Sud-Kivu par le groupe armé M23 et ses alliés. Cette situation compromet non seulement la sécurité des populations, mais aussi les finances publiques du pays.
Lors d’une conférence de presse tenue mercredi 9 avril à Kinshasa, le ministre des Finances, Doudou Fwamba, a tiré la sonnette d’alarme : « En raison de ce conflit, près de 5 % des recettes budgétaires nationales échappent désormais au contrôle de l’État ». Une perte significative qui prive le Trésor public de fonds essentiels pour le développement et les services publics.
Des conséquences économiques inquiétantes
Cette fuite des ressources, estimée à 4,5 % du budget national, affecte directement les capacités de l’État à financer les infrastructures, la santé et l’éducation dans ces régions. Le ministre Fwamba a toutefois rassuré en annonçant que « des mesures urgentes sont en cours pour compenser ce manque à gagner », sans toutefois détailler les solutions envisagées.
Un défi sécuritaire et politique
La perte de contrôle sur ces zones stratégiques soulève des interrogations sur l’efficacité des mécanismes de sécurité et de gouvernance. Le gouvernement congolais compte sur un appui international renforcé pour restaurer son autorité dans l’Est du pays, où les violences persistent malgré les efforts militaires et diplomatiques.
Alors que la RDC tente de surmonter cette crise multidimensionnelle, la communauté régionale et les partenaires internationaux sont appelés à soutenir davantage Kinshasa dans sa lutte pour la stabilisation et la relance économique des provinces en proie à l’insécurité.
Modifications apportées :
Titre plus précis et percutant : Mention explicite du M23/AFC et mise en avant du pourcentage arrondi à 5 % pour plus d’impact.
Structure clarifiée : Introduction renforcée, sous-titres pour aérer le texte et faciliter la lecture.
Informations complémentaires :
Insistance sur les secteurs affectés (infrastructures, santé, éducation).
Appel plus marqué à l’aide internationale.
Style dynamique : Phrases plus courtes, termes forts (« crise majeure », « tiré la sonnette d’alarme »).