BA SANGO YA CONGO KINSHASA

Réussite du spectacle ‘’The one man slam‘’ : Yekima remercie son public et ses partenaires !

July 11, 2016

<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhYrlP233pRcWzWf6idGV9GxO8k5DwsCXsW7hi8DhyXL8Tkn60gN_3_W6sNnqO3gBp3Ul1OLhIv3UlsYJC-zKx9yo9kwQaM1iMtYw-88-dz8MD3uGlyaHfZbtShmv_l336rhj2pjUg6Nhji/s1600/Snapshot_414.jpeg" imageanchor="1" style="clear: left; float: left; margin-bottom: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" height="300" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhYrlP233pRcWzWf6idGV9GxO8k5DwsCXsW7hi8DhyXL8Tkn60gN_3_W6sNnqO3gBp3Ul1OLhIv3UlsYJC-zKx9yo9kwQaM1iMtYw-88-dz8MD3uGlyaHfZbtShmv_l336rhj2pjUg6Nhji/s400/Snapshot_414.jpeg" width="400" /></a>Aux prises avec des fins limiers, le slameur congolais a fait le bilan de son dernier spectacle. Tenu dans deux sites, précisément, à la Halle de la Gombe puis au centre Culturel Boboto, l’artiste assure avoir réussi son pari. Une troisième présentation devait avoir lieu au Kempinski Fleuve Congo Hôtel. Mais, hélas, elle a été reportée. Toutefois, jugeant largement positif son bilan, l’artiste a vivement remercié ceux qui ont permis que ce spectacle deviennent une réalité. A savoir, Dieu, le public, le parterre d’artistes venus l’accompagner, toute son équipe mais aussi, les partenaires qui ont cru en son génie, Eale Group, Pictogrammes, Cmct et Black box, l'équipe de Beyshoo, l’Institut Français de Kinshasa, etc. 
 
‘’ L’inédit spectacle The one man slam mis en branle avec le partenariat de l’Institut Français de Kinshasa et Négro's l'âme Entertainment est même parti bien au-delà de nos attentes ‘’, scande-t-il. 
 
Présentation à la Halle 
 
‘’Une foule immense, des personnalités dans la mêlée, public très enthousiaste et interactif surtout, la soirée du 6 mai 2016, à la Halle de la Gombe, était une grande soirée de partage de bonheur. C'est la plus belle prestation de ma vie aux côtés de 5 merveilleux artistes qui m'ont accompagné en musique ‘’, poursuit celui qui se fait appelé le soldat du slam. Cette soirée là sous une pluie immense, confie Yekima, la Halle n'était pas que noir du ciel mais de monde, je ne remercierai jamais assez ce public qui nous a énormément marqués du premier au dernier texte slamé. 
 
Le public pour Yekima de Bel Art a été séduit par des pièces inédites à l’instar de ‘’Célibataire ‘’, ‘’j'en ai marre ‘’, ‘’ ICI ce chant d'espoir ‘’, ‘’Humains I tech ‘’, ‘’Ma banlieue ‘’, ‘’Quand j'étais petit‘’, ‘’Enfants de la cinémathèque‘’, ou encore ‘’ le Sapeur ‘’ effectué en hommage à Papa Wemba, une rencontre insolite entre le slam et la sape. 
 
The one man show à Boboto 
 
Lors de la prestation au Centre Culturel Boboto, l’artiste révèle que tout était porté par le public immense qui avait répondu présent quoique là, l’accès au spectacle se devait d’être payé. C’était, pour Yekima, beau à en avoir des larmes aux yeux. Les scènes ont été retouchées avec une touche singulière. Derrière ce grand projet il y a des têtes pensantes telles l'équipe de Beyshoo et bien d'autres encore, il y a des génies qui veulent repousser des limites en dépit des contraintes soit techniques, logistiques ou financières, renseigne-t-il. Le bilan général est très positif, juge le soldat du slam. ‘’ Mais moi comme un éternel insatisfait, je pense qu'on peut faire mieux aux prochaines rencontres avec ceux qui aiment ce que je fais. J'ai hâte. Nous avons réussi ce pari avec les partenaires mais le meilleur reste à venir‘’, conclut-il. 
 
Le slam 
 
Le slam est une poésie déclamée sur fond musical, ou non. Art d'expression orale populaire, il se pratique généralement dans des lieux publics, sous forme de scènes ouvertes et de tournois. Les slameurs – ou poètes – déclament, lisent, scandent, chantent, jouent des textes de leur cru sur des thèmes libres ou imposés.

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Aux prises avec des fins limiers, le slameur congolais a fait le bilan de son dernier spectacle. Tenu dans deux sites, précisément, à la H...

Masumu Debrindet honore Simon Kimbangu

July 11, 2016

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Il y a peu, le chef de l’Etat a réhabilité la mémoire de Simon Kimbangu. Et, pour soutenir cette initiative du Président de la République, l’artiste Masumu a honoré la mémoire de ce prophète congolais, réalisant un film qui démontre la vie religieuse de ce grand messager de l’évangile de Jésus-Christ. 
 
Qui est Simon Kimbangu ? 
 
Né à Nkamba, au Kongo central, il est le précurseur de l’église kimbanguiste qui est une grande communauté à ce jour. Il a prôné l’africanisme, en défendant l’homme noir, alors sous le joug du colonialiste. Ce dernier a dit : « l’homme noir sera l’homme blanc ». Son arrestation intervient en 1921. Il fut assassiné en 1951. Simon Kimbangu est mort pour la cause commune de l’homme noir.

culture Masumu Debrindet honore Simon Kimbangu

Artiste comédien, qui charrie une expérience de plus de 30 ans, Masumu Debrindet qui a longtemps presté dans le très célèbre Groupe Salon...

Elections dans le délai constitutionnel. RDC : le CALCC indique une voie de sortie à Corneille Nangaa

July 11, 2016

<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhJgU-6lvdZNMPjG4lLhzaCYjp3Q0SNVzEUvw5Am73EgjK1McDYmrm0MSDPl9FiiBvPyy3p43cNaYf1CWcUSDwsUP_E3_Gk__TN19qmDOUegXscTaFYxa9EZldAVh-V0qzs1cMi_SkJEwNo/s1600/Snapshot_392.jpeg" imageanchor="1" style="clear: left; float: left; margin-bottom: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" height="300" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhJgU-6lvdZNMPjG4lLhzaCYjp3Q0SNVzEUvw5Am73EgjK1McDYmrm0MSDPl9FiiBvPyy3p43cNaYf1CWcUSDwsUP_E3_Gk__TN19qmDOUegXscTaFYxa9EZldAVh-V0qzs1cMi_SkJEwNo/s400/Snapshot_392.jpeg" width="400" /></a>Dans une lettre adressée au Président de la CENI, Corneille Nangaa, le Conseil de l’Apostolat des Laïcs Catholiques du Congo (CALCC), s’inscrit en faux contre toutes les raisons qu’il avancées pour justifier le report des élections de 2016. Ainsi, le Calcc a formulé une avalanche de reproches avant de déboucher à des propositions idoines devant résoudre les questions brûlantes du processus électoral. « Puisque la CENI s’estime dans l’impossibilité d’organiser les élections dans les délais à cause du fichier électoral, nous proposons une solution simple : faire l’élection présidentielle sans enrôlement préalable des électeurs », souligne le CALCC. 
 
Dans sa réunion tenue ordinairement en dehors de la capitale, le CALCC a profondément réfléchi sur les actions concrètes à mener pour épargner le pays du chaos qui se profile à l’horizon. Fustigeant de prime à bord Nangaa Corneille, il estime que le virage dans lequel s’engage le pays aujourd’hui expose dangereusement les acteurs des institutions. A l’en croire, chaque Etat souverain a les réalités intimement liées à lui. Ainsi, la RDC n’est ni le Congo Brazzaville, ni l’Angola, ni le Rwanda, encore moins l’Ouganda. Ainsi donc, si la RDC a ses propres problèmes, on doit impérativement les résoudre pour le bien communautaire, en lieu et place d’emprunter les voies méphistophéliques pour s’éterniser au pouvoir. 
 
Reproches 
 
Le CALCC évoque plusieurs questions. Il n’admet pas les dires de Nangaa quand, dernièrement, il a reconnu et étayé les contraintes techniques auxquelles il est confronté pour mener à bien son train électoral. Mais, d’après certains analystes, Corneille Nangaa aurait eu raison de le dire. Aujourd’hui, dans son analyse mûrie, CALCC pense le contraire et indique que la CENI aurait pu choisir un mode court de passation des marchés conformément aux contraintes socio-économiques du pays. Il devait, également, inciter les fournisseurs des kits à les livrer à une grande quantité car, souligne-t-il, ces fournisseurs sont à même de produire des milliers de machines par jour. Il martèle dans tous les cas que la CENI devait privilégier l’élection présidentielle, laquelle est plus contraignante en vertu de la constitution, plutôt que les élections locales. Dans les propos de Nangaa qui s’est référé comme en 2006 où le 2ème tour n’a pas été organisé suite aux contraintes réelles, le CALCC lui reproche d’avoir prévu le même temps de traitement des données qu’à cette époque. Pour cette structure de l’église catholique romaine, aujourd’hui, avec l’évolution des NTIC, rien ne pouvait empêcher la CENI de convoquer l’élection. 
 
«Au regard de ces observations, notre conclusion est que : vous aviez la possibilité de proposer à la Nation un calendrier qui tienne compte du délai constitutionnel pour la très sensible élection présidentielle… », relève, en substance, le CALCC. 
 
Pistes de solution 
 
S’inscrivant en droite ligne du respect de la constitution, CALCC propose que la CENI convoque l’élection présidentielle sans enrôlement préalable des électeurs. Il soutient que ce n’est pas indispensable d’avoir un corps électoral préalablement connu pour organiser une élection ayant une seule et unique circonscription électorale. Pour le CALCC, l’important serait les résultats liés en fonction des votes exprimés et non du nombre d’enrôlés. 
 
Selon cette structure, l’électeur vote dans son lieu de résidence (Quartier, groupement ou village, ambassade, consulat). Il va se présenter dans le bureau de vote avec une pièce d’identification (carte d’électeur, passeport…). Le bureau de vote établit la liste des votants, leurs coordonnées et surtout le quartier et l’avenue de leur résidence en présence des témoins et observateurs électoraux. 
 
Les bureaux de vote transmettent ces informations aux bureaux de coordination dont ils dépendent pour constituer les listes des électeurs par village et quartier. Toutes les données seront enfin transmises au centre national de traitement pour le fichier définitif.

Politique Elections dans le délai constitutionnel. RDC : le CALCC indique une voie de sortie à Corneille Nangaa

Dans une lettre adressée au Président de la CENI, Corneille Nangaa, le Conseil de l’Apostolat des Laïcs Catholiques du Congo (CALCC), s’in...

Réclamé par la population. MSC : Laurent Batumona à l’assaut de Ngaliema et Mont-Ngafula

July 11, 2016

<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEij3ofMpuBZAG24YJjAVAekwDVim_5pxDYSwk50EdhGfGlrGNu63fUPtuPYITBRGA8Z3p0_UnOWx2vPto2BXqAdWFZDT20i_7PqYejaSCyozd4VnvMelBkhjj02y9EwiD907NUodN_AP62v/s1600/Snapshot_409.jpeg" imageanchor="1" style="clear: left; float: left; margin-bottom: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" height="300" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEij3ofMpuBZAG24YJjAVAekwDVim_5pxDYSwk50EdhGfGlrGNu63fUPtuPYITBRGA8Z3p0_UnOWx2vPto2BXqAdWFZDT20i_7PqYejaSCyozd4VnvMelBkhjj02y9EwiD907NUodN_AP62v/s400/Snapshot_409.jpeg" width="400" /></a>Dans le cœur de la population de la ville de Kinshasa, Laurent Batumona occupe une place à part. Sa solidarité légendaire, sa politique de proximité, sa forte capacité d’écoute, de servir, sa passion au développement lui attire, sans cesse, des sympathisants. Acteur politique bien connu-et reconnu- de la vie économique, il est sollicité dans plusieurs quartiers pour implanter son Parti politique dans le but de poursuivre son combat social. C’est la raison de l’assaut qu’il a opéré dans les communes de Ngaliema et Mont-Ngafula. On lui doit de nombreux actes d’intérêt commun et une foultitude d’assistance sociale. Mais, c’est au changement et la solidarité que cet homme d’une courtoisie et d’un raffinement rare a consacré la plus grande partie de son temps à implanter le Parti MSC. Sa vie politique l’ayant conduit à deux mandatures parlementaires, il a placé les questions sociales au cœur du projet de société de son parti, qu’il a en tête pour donner un souffle d’espoir au plus démunis. Depuis fin juin, les journalistes du quotidien La Prospérité sillonnent les quartiers des communes de Ngaliema et Mont-Ngafula à la rencontre des membres du MSC. Un témoignage rare et précieux est rendu, ici, dans les lignes qui suivent, sur l’implantation du parti et ses réalisations. Nous y reviendront avec d’autres aspects. 
 
C’est depuis plusieurs années que le Mouvement de Solidarité pour le Changement a des racines ancrées dans l’Est de la ville province de Kinshasa. A bien d’égards, il s’est senti dans l’obligation de se jeter bras et corps suite aux multiples interpellations et sollicitations de la population de Ngaliema et de Mont-Ngafula qui ont demandé à ce que son parti politique soit implanté chez eux. Il a répondu à l’appel. Non seulement des communes précitées, mais aussi, des quartiers de Ma Campagne, Mont Fleuri, Delvaux, Lalu, Nalu, Gulf, Gramalic, Cuba ex. Baudouin, Eboka, Manenga et Elikya. Ces populations sont enthousiasmées par les actes de solidarité que Laurent Batumona pose sur les plans social et économique dans d’autres communes. 
 
Elu de la Funa, mais habitant dans la commune de Ngaliema, Quartier Ma Campagne, l’Honorable député national Laurent Batumona Diata-Bawu, est Président du Mouvement de Solidarité pour le Changement, MSC en sigle. Il s’est vu dans l’obligation d’élargir la base de son parti, bien qu’implanté dans la partie Ouest de la ville-Province de Kinshasa. 
 
Pousser par l’enthousiasme de ses biens faits et actes qu’il pose dans d’autres communes, surtout dans la commune de Makala ou il a grandi, il a été, en outre, maintes fois interpellé par ses voisins, en particulier, et la population, en général. Devant cet appel, il a fini par suivre la voix du peuple qui le porte à cœur. 
 
Parmi les gens qui ont manifesté le désir de voir le MSC élargir ses tentacules à l’Ouest de Kinshasa, nous avons retrouvé les témoins qui l’ont soutenu gracieusement lors des élections de 2006 et 2011. C’est ainsi qu’il a résolu de prendre d’assaut ces deux communes, Ngaliema et Mont-Ngafula. 
 
Ici, il y a lieu de retenir que ce Parti a des ramifications que d’aucuns peuvent appeler noyaux dans les communes de Barumbu, Kinshasa, Lingwala, Kintambo. Des Cellules de base y sont opérationnelles. 
 
Pour ce qui concerne, en particulier, la Commune de Ngaliema, elle a bénéficié de l’appui de certains mobilisateurs du Parti qui ont mené une campagne de sensibilisation et de recrutement des formateurs idéologiques. Parmi les pionniers, il y a lieu de reconnaitre le mérite de Simon Mbangu, Guelord Ndekuta, Nadège Elongama, le candidat député provincial Selemani, famille Munganga, Madame Dady Kusema, Mme Rose, maman Ntumba, maman Odile et Jean-Pierre Landu. 
 
Les Cellules ont été notamment, créées dans le quartier Cuba, ex. Baudouin. C’est le cas des Cellules que président : Nsoki, Maman Ntumba, Mme Germaine, Mme Dady Kusema, Franck et Onia. 
 
Dans le quartier Lalu, il y a une Cellule dénommée Elikya. Elle est animée par le fondateur Ndingambote. A Delvaux, il y a une cellule présidée par Mme Odile. Dans le quartier Eboka existe deux Cellules que Mme Thérèse Woko et Nadège Elongama assistée par Mme Nganda. A Manenga, le président Manenga lui-même assume la direction. Le quartier Monganga, à Brikin et Pompage les drapeaux du MSC flottent visiblement aux permanences de cellules implantées. 
 
Que fait le MSC dans les Cellules implantées ? 
 
Selon l’idéologie et les principes du Mouvement de Solidarité pour le Changement (MSC), il y a un programme de fonctionnement journalier bien établi. Il y a là, a-t-on constaté, une administration. Les réunions se tiennent régulièrement aux permanences de cellule chaque dimanche à partir de 16 heures. 
 
Le leader de la Cellule, en premier lieu, prend contact avec les leaders d’opinion de son quartier. Il les sensibilise sur l’idéologie du Parti, et au changement que prône le parti pour l’avenir immédiat et lointain de notre pays et de la population. Il explique le projet de société, son Règlement Intérieur et la personnalité du Président du Parti. 
 
En deuxième lieu, il constitue un comité provisoire. Après trois mois de travail, le parti installe le comité définitif. Ce comité est composé d’un président, vice-président, trésorier, secrétaire rapporteur, responsable du social, responsable de lutte antiérosif, responsable de la sécurité, responsable de l’eau, responsable de l’électricité et des sensibilisateurs. Les réunions sont subdivisées en 5 parties. 
 
Il y a le volet actualité politique. Les adhérents ont l’obligation de suivre les informations à la radio, télévisons, journaux et les réseaux sociaux pour enrichir les échanges lors de la réunion. Le président de la Cellule du Parti donne son point de vue à la fin par rapport à l’idéologie du Mouvement de Solidarité pour le Changement et les membres donnent leur appréciation dans cet exercice démocratique. Ensuite, il informe les membres sur l’actualité politique du parti et ses activités. C’est ainsi que les membres sont informés en terme d’alliance politique, voyages politiques, nomination politique au sein du parti. A cette réunion, aussi, le problème social de la cellule est abordé. L’animateur de chaque cellule dresse un rapport sur la sécurité, la salubrité, le social, la lutte contre les érosions, l’eau, électricité, funérailles et hospitalisation. Une partie de solutions selon les règles du parti est résolue à la Cellule. La plus importante est soumise à la Présidence du MSC pour la prise en charge. 
 
Le MSC à la base tient à la trésorerie qui est une nécessité incontournable pour le fonctionnement du parti, a soutenu Mme Dady Kusema : « C’est ainsi qu’à chaque réunion les membres apportent sa cotisation. Notre président Laurent Batumona nous a conscientisé afin d’apporter 500, 1000 voir même 10.000 Fc à chaque réunion pour renflouer la caisse pour le fonctionnement et l’entraide». Aussi, la vente de carte de membre est obligatoire pour les nouveaux adhérents. Ce sont ces deux natures de ressources qui forment au MSC la trésorerie de la Cellule. 
 
Comment le MSC mobilise-t-il la population ? 
 
Les membres sont transformés en mobilisateurs pour l’implantation des autres Cellules. Voilà comment, le MSC s’est implanté, à la vitesse d’un feu de paille. Il compte à ce jour des milliers des membres enregistrés et détenant une carte de membre. Dans sa politique de proximité, le Président Batumona effectue de temps en temps des visites de motivation et de réarmement moral et politique.

Politique Réclamé par la population. MSC : Laurent Batumona à l’assaut de Ngaliema et Mont-Ngafula

Dans le cœur de la population de la ville de Kinshasa, Laurent Batumona occupe une place à part. Sa solidarité légendaire, sa politique de...

Les plateformes politiques œuvrant pour la paix en RDC. Echos d’Opinion : Michel Bongongo et l’Opposition Républicaine émergent du lot

July 11, 2016

<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgZs8ywkTqmeDcEuWtXP2svtZBNOeaSHPd8sckqyim0cC5V8hU9jusbGikBamaSUVgoysZbOz3R-MeF6uR04AbBzr8ifRNUxuvKZ-w1qLZo80LLwSWUg8aFjAjEzio1EeAvKRJKAFeeXmzW/s1600/Snapshot_408.jpeg" imageanchor="1" style="clear: left; float: left; margin-bottom: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" height="300" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgZs8ywkTqmeDcEuWtXP2svtZBNOeaSHPd8sckqyim0cC5V8hU9jusbGikBamaSUVgoysZbOz3R-MeF6uR04AbBzr8ifRNUxuvKZ-w1qLZo80LLwSWUg8aFjAjEzio1EeAvKRJKAFeeXmzW/s400/Snapshot_408.jpeg" width="400" /></a> 
La déclaration politique de l’Opposition républicaine rendue publique par le Secrétaire Général de l’UFC, le Ministre d’Etat, Ministre du Budget, Michel Bongongo, a été plébiscitée par 82, % des Congolais qui ont vu en elle un effort louable pour une paix durable en RDC. Elle est suivie par celle de la Dynamique de l’Opposition et de la Nouvelle classe Politique et sociale, 63%. 
 
Introduction 
 
Sans la paix, aucun développement ni bien-être social ne peut envisager. Après deux décennies de troubles internes, guerre civiles et d’agression, la République Démocratique du Congo est en train de revenir à une situation normale grâce à la stabilité des institutions, au renforcement de ses capacités de défense et du maintien de l’ordre public. Bref, le retour progressive, mais réelle de la paix, est accueilli avec joie par l’ensemble du peuple congolais qui a perdu plus de six millions de ses filles et fils au cours de la période trouble. 
 
Aujourd’hui, l’agitation qui s’est emparée de l’ensemble de la classe politique congolaise en perspective de la tenue prochaine des élections générales, l’opinion est inquiète et craint de voir le pays se replonger dans la situation qu’elle peine encore à s’extraire. Echos d’Opinion, qui s’est fixé comme objectif de procéder à l’évaluation de tous les aspects de la vie en RDC en recourant au baromètre populaire, est allé demander aux Congolais eux-mêmes comment ils apprécient la manière dont chaque regroupement politique ou de la société contribue au retour effectif et l’enracinement définitif de la paix dans leur pays. 
 
Agent concepteur : Echos d’Opinion 
 
Durée du travail : du 20 avril au 24 juin 
 
Technique : Fiches aux questions fermées 
 
Moyen utilisé : Enquête réalisée par les agents d’Echos d’Opinion 
 
Motif : la paix étant une denrée très rare et un élément clef du développement et du bien-être, il est indispensable qu’elle s’implante définitivement en RDC et que chacun, à sa manière apportera sa contribution à sa consolidation. 
 
Le présent sondage d’opinion a visé un double objectif, à savoir : connaître si les congolais s’intéressent réellement au retour effectif et définitif de la paix ainsi que la manière dont ils jugent les efforts fournis par chaque regroupement politique ou de la société civile en vue d’atteindre ce but. 
 
Interprétation 
 
le présent travail a été effectué en tenant compte des aspects qualitatif et quantitatif 
Qualité : se conformer aux normes établies est une exigence dans la réalisation d’un travail scientifique. Dans le cadre de ce travail, nous avons essayé de respecter rigoureusement les variables liées au sexe, le niveau d’étude et à la stratification des différentes tranches d’âge afin d’obtenir des résultats qui reflètent une opinion objective de l’ensemble du peuple congolais. 
 
Les paramètres jugés partiaux et négatifs à l’exemple de ceux qui se rapportent à l’appartenance tribale, éthique, provinciale, linguistique, religieuse ou politique n’ont pas été retenus comme critères dans la réalisation de ce travail. 
 
: l’échantillon retenu au cours du présent sondage, est de mille personnes, toutes majeurs et de nationalité congolaise. Il a été estimé suffisamment représentatif pour refléter l’opinion de Congolais au sujet des efforts fournis par les regroupements ou plates-formes politiques et de la société civile en vue de consolider la paix en RDC. 
A travers eux, on peut également jugés la qualité de leurs animateurs. 
 
Les Regroupements ou plateformes politiques et de la société civile les mieux cotés 
Le tableau ci-dessous reprend les noms des dix plates-formes ou regroupements politiques et de la société civile jugés comme ceux qui œuvrent mieux pour le retour définitif et de la consolidation de la paix en RDC. Ils ont été, ainsi sélectionnés, suite à la réponse donnée par chacun des enquêtes à la question suivante : « Quel regroupement politique ou de la société civile œuvre, selon votre estimation, pour le retour définitif de la paix et à sa consolidation en RDC ? » Ici, la liberté de dossier le choix. Malgré la possibilité d’opérer le choix d’un ou plusieurs regroupements accordée aux enquêtés, l’échantillon est demeuré le même, celui de mille personne. Il n’a pas subi la moindre variation. 
 
Tout en retenant tous les choix de l’interviewé, Echos d’Opinion n’avait pas procédé au dédoublement ou à la multiplication par autant des fois d’un même individu eu égard au nombre de ses choix. 
 
Les dix regroupements politiques ou de la société civile œuvrant le mieux pour le retour définitif de la paix et à sa consolidation en RDC 
 
 
 
Question 
 
Quel regroupement ou de la société civile œuvre, selon votre estimation, pour le retour définitif de la paix et à sa consolidation en RDC. 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
N° 
 
Nom du regroupement 
 
Justification 
 
total 
 
Voix obtenues 
 
%tage 
 
 
 
1 
 
Opposition républicaine 
 
La plate-forme politique dirigée par le président du Sénat a mis en garde les positions extrémistes qui menacent la paix en renvoyant dos à dos les récentes déclarations de la majorité et de l’opposition après le conclave de Bruxelles. Elle est favorable au dialogue dans le respect de la Constitution, mais aussi à la sécurisation de la fonction de Chef d’Etat. 
 
1000 
 
823 
 
82 ,3% 
 
 
 
2 
 
La Dynamique de l’Opposition et la Nouvelle classe politique et sociale (NCPS) 
 
Avoir exigé que le dialogue en vue de répondre à l’esprit de la lettre de la résolution 2277 du Conseil de Sécurité des N.U et qu’il aboutisse à un accord politique entre majorité et Opposition. 
 
1000 
 
632 
 
63,2% 
 
 
 
3 
 
La Nouvelle Initiative pour le Congo (NIC) 
 
Pour les six défis à relever : refondation de l’Etat qui passe par le rétablissement de la paix ; la morale et la conscience de l’homme congolais ; lutte contre la pauvreté ; une attention particulière à la croissance soutenue, inclusive et durable ; Education et Santé 
 
1000 
 
604 
 
60,5% 
 
 
 
4 
 
Opposition Patriotique Républicain (OPR) 
 
Elle a invité les partis politiques de l’Opposition qui hésitent encore à rejoindre la camp du dialogue et prôné pour l’unité de l’opposition. 
 
 
 
1000 
 
605 
 
60,5% 
 
 
 
5 
 
Majorité Présidentielle 
 
Prône le dialogue, refuse la violation de la Constitution par le schéma de coup d’Etat, elle s’engage au respect de l’ordre constitutionnel par l’organisation prochaine des élections. 
 
1000 
 
577 
 
57,7% 
 
 
 
6 
 
Opposition pro-dialogue 
 
Elle est favorable au dialogue en vue d’éviter une catastrophe au pays 
 
1000 
 
548 
 
54,8% 
 
 
 
7 
 
Front Citoyen 
 
Préoccupé par la tenue du dialogue, les élections et l’alternance dans le délai constitutionnel 
 
100 
 
530 
 
53% 
 
8 
 
Association des leaders de la société civile 
 
Pour avoir prôné l’unité de la société civique qu’elle joue son vrai rôle afin qu’elle ne se retrouve pas sous la coupe des politiciens 
 
100 
 
526 
 
52,6% 
 
9 
 
Rassemblement des Forces acquises au changement 
 
Favorable au dialogue convoqué selon la lettre et l’esprit de la résolution du Conseil de Sécurité des N.U et de l’accord cadre d’Addis -Abeba 
 
1000 
 
518 
 
51,8% 
 
10 
 
Le Groupe des sept partis politiques (G7) 
 
Pour avoir exigé l’organisation de la présidentielle et des législatives dans le délai constitutionnel 
 
1000 
 
506 
 
50,6% 
 
 
 
 
Résultats du sondage : 1. Opposition républicaine 82,8% ; 2. Dynamique de l’opposition e de la Nouvelle Classe Politique et Sociale : 63,2% ; 3. Nouvelle Initiative pour le Congo : 60,5% ; Opposition Patriotique et Républicaine : 60,5% ; 5. Majorité Présidentielle : 57,7% ; 6. Opposition pro Dialogue : 54,8% ; 7. Front Citoyen : 53% ; 8. Association des leaders de la société civile : 52,6% ; 9. Rassemblement des Forces acquises au Changement : 51,8% ; 10. Groupe des sept partis politiques (G7) : 50,8%. 
 
Au regard des résultats obtenus au tableau ci-haut, l’Opposition républicaine piloté de mains de maitre par le président du Sénat Léon Kengo wa Dondo, arrive en tête avec 82,3% d’opinion favorable. Les congolais ayant fait ce choix estiment que la position adoptée par l’opposition républicaine à la suite de sa déclaration lue par le professeur Michel Bongongo et, par laquelle elle s’était prononcée « en faveur d’un dialogue inclusif dans le respect de la constitution, pour la priorité donnée à la présidentielle et aux législatives, mais aussi pour la sécurisation de la fonction de Chef de l’Etat » milite pour le retour définitif et la consolidation de la paix en RDC. 
 
En seconde place arrive la Dynamique de l’Opposition et de la Nouvelle classe politique et sociale, qui a obtenu 63,2% d’opinion favorable. Son exigence de voir la facilitation tenir compte de garantie de paix et obéir à l’esprit et à la lettre de la résolution 2277 du Conseil de Sécurité des Nations-Unies, ainsi que sa volonté de voir le prochain dialogue aboutir à un accord politique entre Majorité et Opposition, sont autant des signaux qui reflètent sa détermination à voir une paix définitive et consolidée s’installer en RDC. 
 
La Nouvelle Initiative pour le Congo (NIC) s’est recalée à la troisième place. A 60,5%, les Congolais ont approuvé le programme de la plate-forme présidée par le professeur Florentin Makonda Mbonza consistant à relever les six défis qu’elle identifie en vue de créer des conditions de vie meilleure en RDC. Il s’agit de : la refondation de l’Etat congolais ; la conscience et la morale de l’homme congolais ; la lutte contre la pauvreté ; l’Education ; et la Santé. 
 
La troisième place est occupée par l’Opposition Patriotique et Républicaine (OPR) qui a obtenu 60,5% ex aequo avec le NIC. Les congolais à cette plate-forme politique, approuvent l’invitation lancée par elle aux membres de l’opposition qui hésitent encore à rejoindre le chemin du Dialogue parce qu’elle estime que l’opposition dans sa diversité est une force à capitaliser sauver en établissant un calendrier électoral réaliste. 
 
La Majorité Présidentielle est approuvée à 57,7% et occupe la cinquième position. Les Congolais qui sont favorables à la MP trouvent judicieux son refus de contourner les élections constitutionnelles par un schéma de coup d’Etat. 
 
L’Opposition pro-Dialogue est placée en sixième position avec 53% de voix exprimées. Cette approbation se justifie par sa volonté de voir tous les congolais se réunir en Dialogue en vue d’éviter une catastrophe au pays et au peuple congolais. 
 
Le Front Citoyen pour sa part se positionne en septième place avec 54,8% pour son refus de constituer un front contre le dialogue , mais aussi, il fait état de sa préoccupation de voir se tenir les élections constitutionnellement obligatoire. 
 
L’Association des leaders de la Société civile est classée huitième avec 5,6% d’opinion favorable pour avoir prôné l’unité de la société civile pour qu’elle joue son rôle réel, celle d’une véritable église au milieu du village. Elle ne veut pas que la société civile devienne l’otage des politiciens. Au contraire, c’est celle qui doit pousser les politiciens à aller au Dialogue. 
 
Suit à la neuvième place, la plate-forme politique dénommée « Le Rassemblement des Forces acquises au Changement » approuvée à 51,8% des suffrages exprimés. Cette frange de l’opinion congolaise approuve sa volonté au dialogue convoqué selon l’esprit et la lettre de la résolution 2277 du Conseil de Sécurité des Nations-Unies et l’accord cadre d’Addis-Abeba. 
 
Le Groupe des sept partis politiques (G7) ferme la marche du top dix des regroupements politiques et de la société civile considérés comme ceux qui œuvrent de leur mieux pour le retour effectif et définitif de la paix en RDC. Il est classé dixième avec 50,5% d’opinion épousant sa thèse de la tenue de la présidentielle et des législatives avant la fin du délai constitutionnel. 
 
Conclusion 
 
La lecture des résultats obtenus au cours de cette enquête prouvent que les congolais dans leur écrasante majorité, veulent la tenue d’un dialogue à travers lequel une confrontation peut être évitée. Le plébiscite des plates-formes qui s’étaient prononcées pour le dialogue et une alternance pacifique par le respect de la Constitution et l’organisation des élections à l’issue apaisées peut s’expliquer par la crainte qu’éprouvent les congolais de voir leur se replonger dans un cycle de violence aux conséquences inconnues. 
 
On peut donc retenir que les Congolais sont conscients des enjeux en vue et se préoccupe réellement d’un retour définitif de la paix dans leur pays et de sa consolidation. Ils savent réellement apprécier les efforts fournis par chaque regroupement politique ou de la société civile tendant à faire enraciner la culture de la paix en RDC. 
 
Au regard de ce qui précède, Echos d’opinion peut s’estimer satisfait de sa démarche par laquelle elle a visé un double objectif suivant : savoir si les congolais sont préoccupés par le retour définitif de la paix dans leur pays et comment ils apprécient les efforts de chaque plate-forme ou regroupement politique et de la société civile dans ce but. Les résultats ont démontré à suffisance que les congolais ne veulent pas arriver à une confrontation entre le peuple de quelque camp qu’il se trouve. 
 
Ainsi, les acteurs politiques ou animateurs des différents regroupements peuvent tirer la leçon et œuvrer de manière à donner satisfaction à un peuple qui n’a que trop souffert des atrocités de la confrontation interne ou de guerres d’agression. 
 
Les résultats d’un sondage n’étant pas des données figées, ceux-ci également peuvent changer au gré de l’opinion. 
 
Echos d’opinion félicite tous les acteurs de la paix en RDC, selon la manière dont leurs efforts ont été salués par les Congolais à travers les regroupements politiques ou de la société civile dont ils sont des principaux animateurs.

Politique Les plateformes politiques œuvrant pour la paix en RDC. Echos d’Opinion : Michel Bongongo et l’Opposition Républicaine émergent du lot

La déclaration politique de l’Opposition républicaine rendue publique par le Secrétaire Général de l’UFC, le Ministre d’Etat, Ministre du ...

Restitution des travaux de Genval. Kananga : Clément Kanku empêché !

July 11, 2016

<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgI5e-Bp0vCNQuVyvx1J5nNdPxSSbZ9o61gawFDW4tExMd31j8P0HFBF0czyb8XdyqiJiJxs0Fua4iODeEuVaS_iq7xql4k0x9taIf6hnTdi4yw0AR2sT0pWmP8omrEXRlCRoPTvMHPGvnL/s1600/Snapshot_411.jpeg" imageanchor="1" style="clear: left; float: left; margin-bottom: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" height="300" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgI5e-Bp0vCNQuVyvx1J5nNdPxSSbZ9o61gawFDW4tExMd31j8P0HFBF0czyb8XdyqiJiJxs0Fua4iODeEuVaS_iq7xql4k0x9taIf6hnTdi4yw0AR2sT0pWmP8omrEXRlCRoPTvMHPGvnL/s400/Snapshot_411.jpeg" width="400" /></a>*Il estime que la donne politique a prévalu sur les libertés fondamentales dans la Province du Kasaï Central et promet, dès la prochaine rentrée parlementaire, d’interpeller Evariste Boshab, Vice-Premier Ministre et Ministre de l’Intérieur. Il, c’est le Député Clément Kanku qui dénonce avec la ferme énergie l’interdiction d’une marche pacifique prévue dans la ville de Kananga, le samedi 9 juillet 2016. L’objectif de la marche était de réclamer, comme à Kinshasa, le rétablissement du courant électrique, conformément à l’article 48 de la Constitution. Pour Clément Kanku, c’était une occasion de plaider pour la relance du projet de construction du barrage de Katende. Il devait également faire la restitution du Conclave de Genval. Une restitution prévue dans un cadre fermé. 
 
D’après Clément Kanku, ce qu’il a vécu au Kasaï est une politique mise en place par la MP pour restreindre toutes les possibilités des opposants de s’exprimer en province. Il accuse les autorités provinciales d’empêcher les opposants de tenir la moindre activité politique, y compris les activités parlementaires. 
 
Le maire de la ville de Kananga était informé sur l’organisation de ladite marche, le samedi 9 juillet. Il n’y avait aucune raison de l’interdire. 
 
La Centrale hydroélectrique de Katende est très attendue par la population du Kasaï. Excédé, le Député déclare : 
 
‘’Nous ne pouvons pas comprendre qu’un projet qui a englouti autant de millions puisse s’arrêter comme tant d’autres, alors que, ça fait des années que cette province n’a pas d’énergie électrique’’. Les habitants du Kasaï notamment, ceux de Kananga n’ont de l’électricité que pendant quelques heures par jour. D’ailleurs, tous les quartiers ne sont pas alimentés en courant électrique. 
 
Pourtant, à Kananga, beaucoup de gens s’adonnent à des projets de fortune. Pour ce faire, ils investissent dans des groupes électrogènes. Le danger de se faire électrocuter est réel. Il y a quelques jours, une dame s’est brûlée à cause des câbles abandonnés à découvert. 
 
Vite du courant électrique 
 
C’est pour répondre à ce besoin que l’Exécutif provincial du Kasaï central avait initié le projet d’une centrale solaire pour fournir du courant domestique à la population, depuis un an. 
 
Seulement, le projet marque le pas. 
 
Selon Clément Kanku, le Gouverneur serait en train d’attendre que le Chef de l’Etat aille donner le coup d’envoi. ‘’On ne peut pas comprendre qu’un projet fait au nom de la Province, aussi minime soit-il, ne soit pas mis en place tout simplement parce qu’on attend le Chef de l’Etat, alors qu’il ne s’agit pas d’un projet de l’Exécutif Central’’, s’est-il inquiété. Il semble que les matériels et équipements sont déjà disponibles. 
 
Clément Kanku a rappelé qu’il est parmi les rares Députés qui ont évoqué devant le Premier Ministre, à l’Assemblée Nationale, le dossier du Barrage de Katende. 
 
Et en son temps, le Premier Ministre Matata a reconnu que le projet était arrêté et que le Gouvernement mettrait tout en œuvre pour sa reprise. 
 
Car, le Barrage Inga dessert la ville de Katanga et d’autres pays en Afrique. Et, personne n’a jamais pensé à redistribuer le courant d’Inga aux autres provinces. 
 
Faute d’électricité, il n’y a aucune industrie au Kasaï. Bracongo, la seule usine brassicole de la province a fermé ses portes. Des milliers de gens sont au chômage. 
 
‘’La situation est catastrophique. Que dire des infrastructures qui n’existent pas ? Cette province donne l’impression d’être abandonnée par le pouvoir central’’, s’est-il indigné. C’est pour toutes ces raisons que la marche était prévue. 
 
Clément Kanku dénonce, par ces faits, la violation de la Constitution sur toute la ligne. ‘’Nous comprenons tout simplement qu’au Kasaï Central, le Pouvoir a peur qu’une revendication sociale bascule en une revendication politique’’, a-t-il conclu. 
 
La restitution de Genval empêchée 
 
Clément Kanku dénonce, également, le fait que la rencontre qui était prévue au sein de la Paroisse Universitaire, un cadre fermé, soit l’objet d’un déploiement massif de la police à travers toute la ville de Kananga, même dans les carrefours en vue d’empêcher la participation de la population. A l’en croire, même les employés qui travaillent dans une petite imprimerie du quartier, ainsi que les étudiants ont été empêchés de se rendre sur les lieux. Il ne comprend pas comment un parlementaire en vacances peut être empêché de s’adresser à sa base, simplement parce qu’il l’est de l’opposition. 
 
‘’Je comprends tout simplement que la MP, prise de panique, n’a pas voulu que les gens soient au courant des tenants et aboutissants ayant mis ensemble l’opposition à travers une structure appelée le Rassemblement’’, a-t-il déclaré.

Politique Restitution des travaux de Genval. Kananga : Clément Kanku empêché !

*Il estime que la donne politique a prévalu sur les libertés fondamentales dans la Province du Kasaï Central et promet, dès la prochaine r...

Liste de l’Opposition bloquée. Dialogue : le Groupe de soutien consulte Tshisekedi !

July 11, 2016

<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjto1CL9seHjujHK9CA2zP_Tdf0ef6Zxxsizji1m4vurq5dUpHqzWW2LvpUp0Xu3YYYJDBtURdklsYJCeOavYD3qyjWbMmmSeaSDGqMGBkr-4igTxDfx0oh934gp-R9Q99C0i8ifxQCbSX0/s1600/Snapshot_26.jpeg" imageanchor="1" style="clear: left; float: left; margin-bottom: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" height="300" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjto1CL9seHjujHK9CA2zP_Tdf0ef6Zxxsizji1m4vurq5dUpHqzWW2LvpUp0Xu3YYYJDBtURdklsYJCeOavYD3qyjWbMmmSeaSDGqMGBkr-4igTxDfx0oh934gp-R9Q99C0i8ifxQCbSX0/s400/Snapshot_26.jpeg" width="400" /></a>*Le Dialogue politique en RDC sera lancé avant la fin de ce mois de juillet. C’est ce qui ressort de l’entretien qu’Etienne Tshisekedi a accordé au Groupe de soutien à la Facilitation, hier, dimanche 10 juillet 2016, à Bruxelles. Etienne Tshisekedi, de son côté, était entouré des membres du Comité des Sages du Rassemblement des Forces Politiques et Sociales acquises au Changement. 
 
Le Groupe de soutien a dépêché le Commissaire à la Paix et à la Sécurité de l’Union Africaine, Smail Chergui, l’Envoyé spécial du Secrétaire Général de l’ONU pour la région des Grands Lacs, Said Djinnit et le Directeur général pour l’Afrique de l’Union Européenne, Koen Vervaeke. Les deux délégations ont dégagé un compromis sur la mise en œuvre de la Résolution 2277 du Conseil de Sécurité de l’ONU et ont confirmé leur attachement au respect de la Constitution dans la recherche de la solution à la crise congolaise. Avant fin juillet, des mesures d’équité, de sécurité et d’apaisement doivent être prises. Le Groupe de soutien à Edem Kodjo a pris l’engagement de travailler pour obtenir la libération de prisonniers politiques. Toutefois, Etienne Tshisekedi n’a toujours pas transmis la liste de délégués de l’Opposition au Facilitateur désigné par l’Union Africaine, pour la composition du Comité Préparatoire. Peut-être que l’on attend des gestes de bonne volonté de part et d’autre. Dans sa conception, ce n’est, évidemment, pas de l’Opposition que viendrait le premier geste. Pendant ce temps, à Kinshasa, le Gouvernement multiplie des déclarations pour mettre en garde les puissances occidentales notamment, les Etats-Unis d’Amérique pointés d’un doigt accusateur comme ayant des velléités impérialistes en RDC. Lambert Mende, Porte-parole du Gouvernement de la RDC, ne met pas de gants lorsqu’il se présente en souverainiste. En milieu de la semaine dernière, il a convoqué la presse nationale et internationale pour confirmer le report des élections. Selon lui, les pays et organisations internationales, qui insistent sur le respect des dates des échéances électorales, ont tort. Tort, parce que l’alinéa 2 de l’article 70 de la Constitution permet au Président Kabila de rester en fonction aussi longtemps que son successeur n’est pas élu. Une assertion que rejettent les opposants qui s’appuient sur les dispositions verrouillées de la Constitution portant sur la durée et le nombre de mandat du Président de la République. Tout au plus deux fois cinq ans, c’est fini. Il y en a, comme les Laïcs catholiques, qui tiennent à la convocation de la présidentielle conforme à l’article 73 de la Constitution, c’est-à-dire, dans les 90 jours avant le 19 décembre 2016. Dans une déclaration, les Laïcs catholiques sont convaincus que le fichier électoral de 2011, du reste, fiabilisé par la CENI, permet aux Congolais d’avoir la présidentielle dans le délai. Par ailleurs, le vote étant un contrôle physique, tous les Congolais en âge d’élire pourraient bien s’acquitter de leur devoir civique. Le Dialogue politique aurait, alors, pour tâches principales, la recomposition de la CENI et la relance du processus électoral. Mais, le PPRD, première force politique de la Majorité Présidentielle, ne jure que sur le report des élections. La Conférence Episcopale Nationale du Congo (CENCO) a invité, dernièrement, le peuple congolais à s’opposer au glissement. Les USA, dans un communiqué, ont répondu aux propos du Ministre congolais des Médias, en réaffirmant le respect de la Constitution, l’organisation des élections dans le délai ainsi que le transfert pacifique du pouvoir en RDC. Dans tous les cas, l’incertitude politique peut engendrer des comportements irrationnels. La Monusco craint un déferlement des violences, si les élections n’ont pas lieu à bonne date. D’où, la conception d’un plan d’intervention d’urgence des forces onusiennes dans les villes à problème. Il est temps de montrer au peuple congolais la bonne direction à suivre. Gouverner, c’est prévoir, dit-on.

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*Le Dialogue politique en RDC sera lancé avant la fin de ce mois de juillet. C’est ce qui ressort de l’entretien qu’Etienne Tshisekedi a a...

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