BA SANGO YA CONGO KINSHASA

Kalev Mutond ou Mutondo se croyait James Bond

December 13, 2016

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<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEh_Bu4nnhxvyMmjklrWeEjINxOQSty5Jcb6W9P__2rzjgXu3PkQtIMPFl7E2gUKAw0vNepFx5eR01BUZTkflnLp8OFZkQ_k-cLK_FM-3btYL8_PV8k3-i3sdCaGqZiAbEHzSou48V8wHZ4/s1600/Snapshot_4552.jpeg" imageanchor="1" style="clear: left; float: left; margin-bottom: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" height="271" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEh_Bu4nnhxvyMmjklrWeEjINxOQSty5Jcb6W9P__2rzjgXu3PkQtIMPFl7E2gUKAw0vNepFx5eR01BUZTkflnLp8OFZkQ_k-cLK_FM-3btYL8_PV8k3-i3sdCaGqZiAbEHzSou48V8wHZ4/s400/Snapshot_4552.jpeg" width="400" /></a></div>
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Il n'est un secret pour personne que Kalev intimide, arrête et Torture physiquement et moralement les leaders d'opinion et les opposants au 3e mandat de Joseph Kabila; pour bien joué son rôle d'agent secret comme le célèbre agent secret anglais James BOND.<br />
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 Mutondo se fait fabriqué une vingtaine des passeports ordinaire, de service et diplomatique, malheureusement pour lui, il a été attrapé par un autre agent secret plus intelligent que lui, qui as découvert que le tout puissant Administrateur Général de l'Agence Nationale des Renseignements portrait plusieurs noms dont voici ses multiples identités : <br />
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MUTONDO, Kalev (a.k.a. KALEV KATANGA, Mutondo; a.k.a. KALEV, Motono; a.k.a. KALEV, Mutundo; a.k.a. MUTOID, Kalev; a.k.a. MUTOMBO, Kalev; a.k.a. MUTOND, Kalev; a.k.a. MUTONDO KATANGA, Kalev; a.k.a. MUTUND, Kalev), 24 Avenue Ma Campagne, Quartier Ma Campagne Commune De Ngaliema, Kinshasa 00243, Congo, Democratic Republic of the; DOB 03 Mar 1957; POB Kasaji, Democratic Republic of the Congo; alt. POB Likasi, Katanga, Democratic Republic of the Congo; nationality Congo, Democratic Republic of the; Gender Male; Passport DB0004470 (Congo, Democratic Republic of the) issued 08 Jun 2012 expires 07 Jun 2017; Agence Nationale de Renseignements General Administrator (individual) [DRCONGO].<br />
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Le plus bandit que lui, en Amérique ou en Angleterre ne change pas des visages, des noms et post-noms complètement et des adresses. MUTONDO se fait avoir, ce n'est que le début du commencement.<br />
C-News

Politique Kalev Mutond ou Mutondo se croyait James Bond

Il n'est un secret pour personne que Kalev intimide, arrête et Torture physiquement et moralement les leaders d'opinion et les ...

JT CONGO WEB : Lambert Mende dénoncent les sanctions Américaines et Européennes . Delly Sesanga fait une mise sur le dialogue autour de la CENCO . (vidéo)

December 13, 2016

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Tokomiwapi ? Ndeko Eliezer aleli charles Mwando ndenge akufi avant le 19 décembre et abimisi ba ba vérité ! (vidéo)

December 13, 2016

Au tour de Kinshasa infos en vidéos Politique Tokomiwapi ? Ndeko Eliezer aleli charles Mwando ndenge akufi avant le 19 décembre et abimisi ba ba vérité ! (vidéo)

Tokomiwapi ? Ndeko Eliezer aleli charles Mwando ndenge akufi avant le 19 décembre et abimisi ba ba vérité ! (vidéo)

Tic Tac N°120 Valentin MUBAKE dénonce le premier compromis: la non médiatisation du Dialogue II (vidéo)

December 13, 2016

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Tic Tac N°120 Valentin MUBAKE dénonce le premier compromis: la non médiatisation du Dialogue II (vidéo)

CPI : Le procureur a requis 8 ans de prison à l’encontre de Jean-Pierre Bemba

December 13, 2016

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<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiEzqHEN6sXG37Z4fXwliOd8YsJYWBJ7NoP4rVDYQG4a4tv7913ApOVIs8k88dwWqpdu_Vn4NSxOS0iDvnDtAYviPbDAG3ZbZWapjKMHx2CVhtBaPo4N2qexmItAdG83W5dsBGe94_Fgqs/s1600/Snapshot_4524.jpeg" imageanchor="1" style="clear: left; float: left; margin-bottom: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" height="246" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiEzqHEN6sXG37Z4fXwliOd8YsJYWBJ7NoP4rVDYQG4a4tv7913ApOVIs8k88dwWqpdu_Vn4NSxOS0iDvnDtAYviPbDAG3ZbZWapjKMHx2CVhtBaPo4N2qexmItAdG83W5dsBGe94_Fgqs/s400/Snapshot_4524.jpeg" width="400" /></a></div>
Le procureur de la Cour pénale internationale (CPI) a requis huit ans de prison à l’encontre de Jean-Pierre Bemba jugé coupable pour avoir influencé « de manière corrompue » au moins quatorze témoins, présenté de fausses preuves et sollicité la déclaration de faux témoignages. Bemba, Aimé Kilolo et Jean-Jacques Mangenda (ses avocats), ainsi que Fidèle Babala (député MLC), et un témoin de la défense, Narcisse Arido, aurait versé de l’argent et donné des présents à des témoins en échange d’un faux témoignage devant la CPI.<br />
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Le bureau du procureur a par ailleurs requis la peine totale de huit ans d’emprisonnement à l’encontre de M. Kilolo, de sept ans contre M. Mangenda, trois ans contre M. Babala et cinq ans contre M. Arido, demandant également que chacun des cinq accusés soit condamné à une amende.<br />
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Bemba a été condamné en juin dernier à 18 ans de prison pour la vague de meurtres et de viols commis par les troupes du MLC, en Centrafrique entre octobre 2002 et mars 2003.

Justice Politique CPI : Le procureur a requis 8 ans de prison à l’encontre de Jean-Pierre Bemba

Le procureur de la Cour pénale internationale (CPI) a requis huit ans de prison à l’encontre de Jean-Pierre Bemba jugé coupable pour avoir...

Dialogue : Le MLC et alliés claquent définitivement la porte et accusent le Rassemblement et la CENCO de vouloir violer la constitution ( Article + vidéo )

December 13, 2016

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<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhKxfyUyS4BSQnfm_IQwYSFlfje8b-n1nNxOBXjKq8lXxLlU7WWAxxWo5EpFDckWHYSxIJbrMeCwY8PSKaBU00c4wj8r0sVGsNt6YHJd-yLUgJnqitcJcrf6t0IsHhl0vc5eyj7719dnXE/s1600/Snapshot_4521.jpeg" imageanchor="1" style="clear: left; float: left; margin-bottom: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" height="235" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhKxfyUyS4BSQnfm_IQwYSFlfje8b-n1nNxOBXjKq8lXxLlU7WWAxxWo5EpFDckWHYSxIJbrMeCwY8PSKaBU00c4wj8r0sVGsNt6YHJd-yLUgJnqitcJcrf6t0IsHhl0vc5eyj7719dnXE/s400/Snapshot_4521.jpeg" width="400" /></a></div>
Le MLC et alliés ont annoncé ce mardi 13 décembre 2016 soir avoir quitté définitivement le Dialogue facilité  par la Conférence épiscopale nationale du Congo (CENCO).<br />
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Dans une déclaration rendue publique par la Secrétaire générale du Mouvement de Libération du Congo Eve Bazaiba, le Front Pour la défense de la constitution a surtout évoqué le non-respect du quota qui devrait lui revenir (cinq délégués au départ).<br />
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 « Le Front fustige le comportement hégémonique du Rassemblement qui s’est permis avec l’aval de la CENCO, de s’attribuer le quota du Front et celui revenant à la société civile, » dit le communiqué signé par Eve Bazaiba, N°2 du MLC.<br />
Cette plateforme estime également que ce Dialogue n’est pas la solution à la crise congolaise et mènera à la violation de la constitution.<br />
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<iframe allowfullscreen="" frameborder="0" height="360" src="https://www.youtube.com/embed/iZgoKAqXERc?feature=player_detailpage" width="640"></iframe><br />
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« Par ailleurs au regard de la nature des commissions constituées, le Front attaché à sa vision d’un dialogue technique, se trouve plutôt en face d’un dialogue éminemment politique qui mènera à coup sûr à la violation de la constitution, » ajoute le document.<br />
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<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhq6ZNxXGbCo9A-XaTRxzd-DEMRwXCddb7_plEJpyM0EeQZwyhhJGuGxRUiFuLKb_J4PEzOADYHsJqTLFETEXCvFQPItW3LAX7-iGyL7IueUxy1JO0Ax9LtuN1IfPKzuwKFCeVGo98JeVM/s1600/CzkpX4eWQAIMioe.jpg" imageanchor="1" style="clear: left; float: left; margin-bottom: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhq6ZNxXGbCo9A-XaTRxzd-DEMRwXCddb7_plEJpyM0EeQZwyhhJGuGxRUiFuLKb_J4PEzOADYHsJqTLFETEXCvFQPItW3LAX7-iGyL7IueUxy1JO0Ax9LtuN1IfPKzuwKFCeVGo98JeVM/s1600/CzkpX4eWQAIMioe.jpg" /></a></div>
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Dialogue : Le MLC et alliés claquent définitivement la porte et accusent le Rassemblement et la CENCO de vouloir violer la constitution ( Article + vidéo )

infos en vidéos Politique Dialogue : Le MLC et alliés claquent définitivement la porte et accusent le Rassemblement et la CENCO de vouloir violer la constitution ( Article + vidéo )

Le MLC et alliés ont annoncé ce mardi 13 décembre 2016 soir avoir quitté définitivement le Dialogue facilité par la Conférence épiscopale...

Blocage total au Dialogue de la CENCO!

December 13, 2016

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<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjTX_FqEbNEQpNMHwZY-KGSCqKHV9O1V_49rdp57WznBPG2XmF1SXmhmRZdhk_-1FI13tMv-vBqIwisGMZ4cjtKkYKm5Yv9FRahVveYVcMEsBkLHADNeKki5-4NjQr40H1YKNdu4kc0q_g/s1600/Snapshot_4520.jpeg" imageanchor="1" style="clear: left; float: left; margin-bottom: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" height="225" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjTX_FqEbNEQpNMHwZY-KGSCqKHV9O1V_49rdp57WznBPG2XmF1SXmhmRZdhk_-1FI13tMv-vBqIwisGMZ4cjtKkYKm5Yv9FRahVveYVcMEsBkLHADNeKki5-4NjQr40H1YKNdu4kc0q_g/s400/Snapshot_4520.jpeg" width="400" /></a></div>
<span style="background-color: white; color: #444444; font-family: "fira sans"; font-size: 20px;">Il y a toujours blocage au troisième jour des discussions directes sous la facilitation de la Conférence épiscopale nationale du Congo (CENCO) ce mardi 13 décembre, apprends-t-on des sources concordantes.</span><br />
<span style="background-color: white; color: #444444; font-family: "fira sans"; font-size: 20px;"><br />
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<div style="background-color: white; box-sizing: border-box; color: #444444; font-family: "Indy Serif"; font-size: 19px; line-height: 28px; margin-bottom: 20px; padding: 0px; word-wrap: break-word;">
Les échanges directs entre les acteurs, divisés en commission connaissent en ce moment une suspension suite à un incident lié au débat autour des quotas. Selon les informations de Politic.d, la Majorité exigerait, au nom de l’inclusivité, l’augmentation du nombre de représentants du MLC et l’ajout des délégués du groupe parlementaire UDPS et Alliés du Premier ministre Samy dans les discussions. Ce que refuse logiquement le Rassemblement.</div>
<div style="background-color: white; box-sizing: border-box; color: #444444; font-family: "Indy Serif"; font-size: 19px; line-height: 28px; margin-bottom: 20px; padding: 0px; word-wrap: break-word;">
Les uns et les autres campant sur leurs positions. Sur son compte Twitter, Félix Tshisekedi, délégué du Rassemblement et fils d’Étienne Tshisekedi a laissé explosé sa colère, fustigeant de comportement de ceux qu’il qualifie de « monoguguistes (<em style="box-sizing: border-box; margin: 0px; padding: 0px;">en référence aux participants du Dialogue de la Cité de l’Union Africaine, NDLR</em>) ».</div>
<div style="background-color: white; box-sizing: border-box; color: #444444; font-family: "Indy Serif"; font-size: 19px; line-height: 28px; margin-bottom: 20px; padding: 0px; word-wrap: break-word;">
Ces discussions se poursuivent néanmoins, alors que du côté des organisateurs, on espère un consensus. Les travaux de ce jour sont censés se terminer vers 20h (heure locale).</div>
<div style="background-color: white; box-sizing: border-box; color: #444444; font-family: "Indy Serif"; font-size: 19px; line-height: 28px; margin-bottom: 20px; padding: 0px; word-wrap: break-word;">
Une manifestation des mouvements citoyens dans le cadre de la campagne « bye bye Kabila » – initiée par la LUCHA et FILIMBI pour réclamer le départ de Kabila le 19 décembre – devant le lieu de ces discussions de la CENCO a été dispersée par la Police, occasionnant plusieurs arrestations.</div>
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<blockquote class="twitter-tweet" data-lang="fr">
<div dir="ltr" lang="fr">
Pas encore d'avancées depuis ce matin.En cause,le comportement des "monologuistes".Pourtant,"Yebela" arrive à grands pas.Pr ns,jeudi c fini.</div>
— Félix A. Tshisekedi (@fatshi13) <a href="https://twitter.com/fatshi13/status/808683103447293952">13 décembre 2016</a></blockquote>
<script async="" charset="utf-8" src="//platform.twitter.com/widgets.js"></script><br />
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<div style="background-color: white; box-sizing: border-box; color: #444444; font-family: "Indy Serif"; font-size: 19px; line-height: 28px; margin-bottom: 20px; padding: 0px; word-wrap: break-word;">
Par ailleurs, le Mouvement de Libération du Congo (MLC) de Jean-Pierre Bemba, qui a claqué la porte des discussions le vendredi 09 décembre dernier n’est toujours pas revenu sur sa décision.</div>
<div style="background-color: white; box-sizing: border-box; color: #444444; font-family: "Indy Serif"; font-size: 19px; line-height: 28px; margin-bottom: 20px; padding: 0px; word-wrap: break-word;">
Le MLC, qui dirige également le Front pour le Respect de la Constitution, une coalition des partis et associations de la Société civile, a claqué la porte de ces pourparlers, arguant ne pas être d’accord avec la répartition des quotas des participants, qui ne lui donne droit qu’à deux représentants.</div>
<div style="background-color: white; box-sizing: border-box; color: #444444; font-family: "Indy Serif"; font-size: 19px; line-height: 28px; margin-bottom: 20px; padding: 0px; word-wrap: break-word;">
A moins d’une semaine de la date redoutée du 19 décembre, à laquelle expire le deuxième et dernier mandat du président Joseph Kabila, qui ne peut plus se représenter, la tension monte dans la capitale congolaise, alors que ces « <em style="box-sizing: border-box; margin: 0px; padding: 0px;">discussions de la dernière chance</em> » sous l’égide des évêques doivent se terminer au plus tard le 15 décembre 2016.</div>
<div style="background-color: white; box-sizing: border-box; color: #444444; font-family: "Indy Serif"; font-size: 19px; line-height: 28px; margin-bottom: 20px; padding: 0px; word-wrap: break-word;">
Dimanche dernier, l’opposant historique Etienne Tshisekedi, qui dirige la principale coalition des opposants participants à ces assises, a demandé « au peuple » de rester « vigilant », promettant d’adresser à la population « avant le 19 décembre. »</div>

Politique Blocage total au Dialogue de la CENCO!

Il y a toujours blocage au troisième jour des discussions directes sous la facilitation de la Conférence épiscopale nationale du Congo (CE...

Craignant la date fatidique du 19 décembre 2016 , Dénis Kambayi suspend le championnat de la LINAFOOT !

December 13, 2016

<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEigkLmfZTozpbC2pmTYdg0Gf0p-MHoBfr4RdeHkYoM1rBEeXaCEAkZu80EW2qIit2hVDWvF1VzHnZEXZjIELTGesX9Pb4W6iyhtfdjGrO4gBLwYmHhQpS7aiNKlC8ox84aXltFGcpsRW_A/s1600/Snapshot_4519.jpeg" imageanchor="1" style="clear: left; float: left; margin-bottom: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" height="222" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEigkLmfZTozpbC2pmTYdg0Gf0p-MHoBfr4RdeHkYoM1rBEeXaCEAkZu80EW2qIit2hVDWvF1VzHnZEXZjIELTGesX9Pb4W6iyhtfdjGrO4gBLwYmHhQpS7aiNKlC8ox84aXltFGcpsRW_A/s400/Snapshot_4519.jpeg" width="400" /></a></div>
<div style="background-color: white; border: 0px; box-sizing: border-box; color: #444444; font-family: "Open Sans"; font-size: 16px; margin-bottom: 30px; outline: 0px; padding: 0px; vertical-align: baseline; word-wrap: break-word;">
<em style="border: 0px; box-sizing: border-box; margin: 0px; outline: 0px; padding: 0px; vertical-align: baseline;">Le ministre des sports, Denis Kambayi, a réuni ce mardi avant-midi au stade des martyrs, l’administration des sports et les dirigeants des clubs. Au cours de cette réunion, le ministre Denis Kambayi a fait la communication de la prochaine décision de son Ministère : celle de suspendre le championnat de la Ligue Nationale à dater du 15 décembre.<a href="http://actu.cd/wp-content/uploads/2016/12/IMG_20161213_122634.jpg" style="border: 0px; box-sizing: border-box; color: #cf4d35; margin: 0px; outline: 0px; padding: 0px; text-decoration: none; vertical-align: baseline;"><img alt="img_20161213_122634" class="alignright size-medium wp-image-8223" height="169" sizes="(max-width: 300px) 100vw, 300px" src="http://actu.cd/wp-content/uploads/2016/12/IMG_20161213_122634-300x169.jpg" srcset="http://actu.cd/wp-content/uploads/2016/12/IMG_20161213_122634-300x169.jpg 300w, http://actu.cd/wp-content/uploads/2016/12/IMG_20161213_122634-768x432.jpg 768w, http://actu.cd/wp-content/uploads/2016/12/IMG_20161213_122634-1024x576.jpg 1024w, http://actu.cd/wp-content/uploads/2016/12/IMG_20161213_122634-810x456.jpg 810w, http://actu.cd/wp-content/uploads/2016/12/IMG_20161213_122634-1140x641.jpg 1140w" style="border: 0px; box-sizing: border-box; display: inline; float: right; height: auto; margin-left: 20px; max-width: 100%; vertical-align: middle;" width="300" /></a></em></div>
<div style="background-color: white; border: 0px; box-sizing: border-box; color: #444444; font-family: "Open Sans"; font-size: 16px; margin-bottom: 30px; outline: 0px; padding: 0px; vertical-align: baseline; word-wrap: break-word;">
<em style="border: 0px; box-sizing: border-box; margin: 0px; outline: 0px; padding: 0px; vertical-align: baseline;">Cette mesure prend son origine dans quatre griefs retenus contre l’organisateur du championnat national :</em></div>
<div style="background-color: white; border: 0px; box-sizing: border-box; color: #444444; font-family: "Open Sans"; font-size: 16px; margin-bottom: 30px; outline: 0px; padding: 0px; vertical-align: baseline; word-wrap: break-word;">
<em style="border: 0px; box-sizing: border-box; margin: 0px; outline: 0px; padding: 0px; vertical-align: baseline;">1. Les violences dans les stades. La ligue nationale n’a pas respecté les préalables imposées par le ministère pour la tenue du </em><em style="border: 0px; box-sizing: border-box; line-height: 1.5; margin: 0px; outline: 0px; padding: 0px; vertical-align: baseline;">championnat 2016-2017.</em></div>
<div style="background-color: white; border: 0px; box-sizing: border-box; color: #444444; font-family: "Open Sans"; font-size: 16px; margin-bottom: 30px; outline: 0px; padding: 0px; vertical-align: baseline; word-wrap: break-word;">
<em style="border: 0px; box-sizing: border-box; margin: 0px; outline: 0px; padding: 0px; vertical-align: baseline;">2. Le non-respect de la clé de répartition des recettes. L’Etat congolais ne bénéficie pas de la totalité de ses pourcentages dans les recettes du stade.</em></div>
<div style="background-color: white; border: 0px; box-sizing: border-box; color: #444444; font-family: "Open Sans"; font-size: 16px; margin-bottom: 30px; outline: 0px; padding: 0px; vertical-align: baseline; word-wrap: break-word;">
<em style="border: 0px; box-sizing: border-box; margin: 0px; outline: 0px; padding: 0px; vertical-align: baseline;">3. La ligue nationale qui perçoit des amendes au niveau des clubs sanctionnés </em><em style="border: 0px; box-sizing: border-box; line-height: 1.5; margin: 0px; outline: 0px; padding: 0px; vertical-align: baseline;">ne réparent pas les dégâts causés dans les </em><em style="border: 0px; box-sizing: border-box; line-height: 1.5; margin: 0px; outline: 0px; padding: 0px; vertical-align: baseline;">différentes installations sportives de l’État.</em></div>
<div style="background-color: white; border: 0px; box-sizing: border-box; color: #444444; font-family: "Open Sans"; font-size: 16px; margin-bottom: 30px; outline: 0px; padding: 0px; vertical-align: baseline; word-wrap: break-word;">
<em style="border: 0px; box-sizing: border-box; margin: 0px; outline: 0px; padding: 0px; vertical-align: baseline;">4. L’attitude des supporters qui ne respectent plus les mots d’ordre de leurs dirigeants.</em></div>
<div style="background-color: white; border: 0px; box-sizing: border-box; color: #444444; font-family: "Open Sans"; font-size: 16px; margin-bottom: 30px; outline: 0px; padding: 0px; vertical-align: baseline; word-wrap: break-word;">
<em style="border: 0px; box-sizing: border-box; margin: 0px; outline: 0px; padding: 0px; vertical-align: baseline;">Quatre raisons qui ont obligé le Ministre à prendre ces mesures conservatoires en attendant une harmonisation avec la fédération congolaise de football, propriétaire du championnat national. </em></div>
<div style="background-color: white; border: 0px; box-sizing: border-box; color: #444444; font-family: "Open Sans"; font-size: 16px; margin-bottom: 30px; outline: 0px; padding: 0px; vertical-align: baseline; word-wrap: break-word;">
<i>Pour la rédaction de Sangoyacongo , c 'est l ' ANR qui a instruit au ministre des Sports de suspendre le championnat craignant la date fatidique du 19 décembre 2016 . </i></div>
<div style="background-color: white; border: 0px; box-sizing: border-box; color: #444444; font-family: "Open Sans"; font-size: 16px; margin-bottom: 30px; outline: 0px; padding: 0px; vertical-align: baseline; word-wrap: break-word;">
<em style="border: 0px; box-sizing: border-box; margin: 0px; outline: 0px; padding: 0px; vertical-align: baseline;"><strong style="border: 0px; box-sizing: border-box; margin: 0px; outline: 0px; padding: 0px; vertical-align: baseline;">Dickson Yala ( Rétitré par sangoyacongo )</strong></em></div>

Politique Sport Craignant la date fatidique du 19 décembre 2016 , Dénis Kambayi suspend le championnat de la LINAFOOT !

Le ministre des sports, Denis Kambayi, a réuni ce mardi avant-midi au stade des martyrs, l’administration des sports et les dirigeants de...

Esprit Ya Fally Ipupa Elati Leader Espoir,Visa Ebimi Azo Kende France Na Ba Musiciens Na Ye (vidéo)

December 13, 2016

infos en vidéos Musique Esprit Ya Fally Ipupa Elati Leader Espoir,Visa Ebimi Azo Kende France Na Ba Musiciens Na Ye (vidéo)

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IMPASSE AU DIALOGUE NATIONAL INCLUSIF SOUS LES HOSPICES DE LA CENCO ! Samy Badibanga se réclame membre de l ' UDPS !

December 13, 2016

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<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhcA3X-a9Q4U9pwthPXVL-n58IOGmQJOKHQiUIlyxzKRPseWX447xHKDRZitmP8qyoAX2pyjdzkYlroTsH9XTqch1Y92YqFM57O_qfjqsp32FORk419oXqY6kGvo20rwVdD8PsfaVB-Et8/s1600/Snapshot_4501.jpeg" imageanchor="1" style="clear: left; float: left; margin-bottom: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" height="217" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhcA3X-a9Q4U9pwthPXVL-n58IOGmQJOKHQiUIlyxzKRPseWX447xHKDRZitmP8qyoAX2pyjdzkYlroTsH9XTqch1Y92YqFM57O_qfjqsp32FORk419oXqY6kGvo20rwVdD8PsfaVB-Et8/s400/Snapshot_4501.jpeg" width="400" /></a></div>
<div style="background-color: white; color: #1d2129; font-family: Helvetica, Arial, sans-serif; font-size: 14px; margin-bottom: 6px;">
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<br /><br />Depuis l'ouverture des travaux du Dialogue National Inclusif ce matin du 13 décembre2016, au Centre Interdiocésain, le camp de Joseph Kabila ne cesse de multiplier d'embuches empêchant le bon déroulement des travaux.<br /><br /><br /><br /><br /><br /><br /><br /><br /><br /><br /><br />Après s'être érigé en défenseurs de l'augmentation du quota des participants du MLC au dialogue sur la liste des opposants acquis au changement, les tenors de la majorité présidentielle et alliés sont, de nouveau, montés au créneau pour tenter d'imposer à l'UDPS un certain Ambatobe, présenté comme membre de l'UDPS représentant Samy Badibanga dans le quota du Parti de Etienne Tshisekedi.<br /><br /><br /><br /><br />Jusqu'en ce moment où ce message est publié, les travaux du dialogue sont suspendus suite à cet incident intolérable monté de toute pièce par la Majorité présidentielle.<br /><br /><br /><br /><br />Décidément, la stratégie de la MP consiste à tirer les choses en longueur et parvenir à contourner l'opinion sur la date butoir du 19 décembre 2016.<div>
Peter Kazadi </div>

Politique IMPASSE AU DIALOGUE NATIONAL INCLUSIF SOUS LES HOSPICES DE LA CENCO ! Samy Badibanga se réclame membre de l ' UDPS !

Depuis l'ouverture des travaux du Dialogue National Inclusif ce matin du 13 décembre2016, au Centre Interdiocésain, le camp de Josep...

Haut-Katanga : report du débat sur la levée de l’immunité de Kyungu wa Kumwanza

December 13, 2016

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<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjnkAO6RBMoemANsY3W9z8Om69kHl5jTUVK8NcG7p6lBprwCFKewJDzr-j70_VD5dXK_O03BAiuLlLQhY0jCezoLtqUX6gPD6B0KF975Kolfno_bghuq_5LyEg8PXFFqGFp5LRj1yYIgGY/s1600/Snapshot_4499.jpeg" imageanchor="1" style="clear: left; float: left; margin-bottom: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" height="300" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjnkAO6RBMoemANsY3W9z8Om69kHl5jTUVK8NcG7p6lBprwCFKewJDzr-j70_VD5dXK_O03BAiuLlLQhY0jCezoLtqUX6gPD6B0KF975Kolfno_bghuq_5LyEg8PXFFqGFp5LRj1yYIgGY/s400/Snapshot_4499.jpeg" width="400" /></a></div>
La séance plénière à huis clos de l’assemblée provinciale du Haut-Katanga prévue lundi 12 décembre a été reportée au 27 décembre prochain. <div>
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Elle devrait statuer sur la levée de l’immunité parlementaire du député provincial Gabriel Kyungu wa Kumwanza qui n’a pas pris part à cette séance pour des raisons de santé.<br /><br />Le 29 juin dernier, le procureur général près la cour d’appel de Lubumbashi avait introduit un réquisitoire à l’assemblée provinciale du Haut-Katanga pour obtenir la levée de l’immunité de l’honorable Gabriel Kyungu wa Kumwanza qu’il accuse d’avoir offensé le chef de l’Etat dans une conférence de presse tenue à Lubumbashi au mois d’avril.</div>
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<br /><br />Lundi, un débat houleux a eu lieu lors de la plénière. Les députés ont été majoritaires à voter pour le report de la plénière au 27 décembre prochain pour examiner la demande de levée de l’immunité de Kyungu.<br />Pour Me Somville Mukendi, secrétaire provincial chargé de la communication du Rassemblement de l’opposition dans le Grand Katanga, cette tentative de lever l’immunité de M. Kyungu ne va pas décrisper la situation politique au regard du déroulement du dialogue national inclusif.<br /><br />« Si les politiciens du Rassemblement se sont dépassés, c’est pour qu’on trouve un climat apaisé. Mais on voudrait encore envenimer la situation », a-t-il déploré.<br /><br />Gabriel Kyungu est le responsable provincial de la plateforme de l’opposition « Rassemblement » dans le Haut-Katanga. L’année passée, il avait quitté la majorité présidentielle avec d’autres personnalités. Le groupe de frondeurs a créé la plateforme G7.</div>

Justice Politique Province Haut-Katanga : report du débat sur la levée de l’immunité de Kyungu wa Kumwanza

La séance plénière à huis clos de l’assemblée provinciale du Haut-Katanga prévue lundi 12 décembre a été reportée au 27 décembre prochain....

Tic Tac N°119 Dialogue II le 13/12/2016 Interviews Abbé Shole, UDPS Kabund.... & Hommage à Mwando (vidéo)

December 13, 2016

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Sports Décryptage : Les journalistes de Digital Congo dénoncent les pratiques fétichistes du FC Renaissance alors que son Président est un homme de Dieu (vidéo)

December 13, 2016

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DIALOGUE: ALERTE AUX MEMBRES DU RASSEMBLEMENT CONFRONTE AU DIVERTISSEMENT BLUFFANT ET IRRESPONSABLE DE KABILAE

December 13, 2016

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<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhvgUgZcKudt15i4N-BMaKYXIZ8FUfd9v9W2dJlKg1Ebr7an2o501cZrEcZP-MZwwsvqTsPmfdhD59NMVu3ZE7Uh4LCyN9eX4sh_RGAf4Lh5V4ihWB0NPWEI3O9BE2BTy0UIZWz0ydQm0A/s1600/Snapshot_4488.jpeg" imageanchor="1" style="clear: left; float: left; margin-bottom: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" height="265" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhvgUgZcKudt15i4N-BMaKYXIZ8FUfd9v9W2dJlKg1Ebr7an2o501cZrEcZP-MZwwsvqTsPmfdhD59NMVu3ZE7Uh4LCyN9eX4sh_RGAf4Lh5V4ihWB0NPWEI3O9BE2BTy0UIZWz0ydQm0A/s400/Snapshot_4488.jpeg" width="400" /></a></div>
En allant aux discussions sous la médiation de la CENCO, le Rassemblement doit se concentrer sur les références suivantes:<br />
1. Le peuple congolais et le monde vous regardent. Prenez vos responsabilités devant Dieu, nos ancêtres et l'histoire pour réaliser la volonté du peuple.<br />
N'ayez pas peur comme le dit si bien un proverbe congolais : "une personne morte n'a plus peur de  pourrir".<br />
Car,  le destin du Congo libre et sécurisé, l'espoir et le changement se jouent maintenant.<br />
Face à cette dictature sanguinaire et aveugle,  l'intransigeance est notre seul arme.<br />
2. Kabila, la cause de cette crise, est un homme seul et cerné.  C'est un criminel récidiviste, sans coeur, sans raison, sans oreilles et sans sentiments. Il ne respecte pas des textes et sa parole. Il est à la fin de son mandat usurpé.  On ne peut plus lui faire confiance.<br />
3. L'exigence du départ de Kabila ce 19 décembre 2016 par les precrits de la constitution,  le peuple congolais et la Communauté Internationale n'est pas négociable.<br />
4. Les Congolais n'acceptent plus que le dialogue soit un forum de partage discrétionnaire des postes ou l'occasion de placer au pouvoir ou d'y reconduire des criminels, des pilleurs, des incompétents, des infiltrés étrangers....<br />
N'est-il pas honteux et écoeurant de voir un Ruberwa qui est l'acteur principal de la guerre d'occupation rwandaise  et le pont du projet de la balkanisation du Congo, et donc responsable des millions des morts et des viols des Congolais et Congolaises sur la table des négociations, alors que les Congolais de la diaspora qui combattent pour la liberation du pays y sont absents? C'est ça le dialogue inclusif?<br />
Dans ce dialogue extraordinaire ,  nous vous recommandons de se limiter à dégager les principes, les critères, le mode de fonctionnement de la période de 6 mois de transition politique et les profils des animateurs des institutions et organes de l'Etat, y compris ceux du nouveau CNI.<br />
Les personnalités répondant aux critères prédéfinis doivent être désignés selon le quotas par les groupes politiques et associatifs actifs et représentatifs comme la diaspora et les différentes organisations du pays.<br />
Il est compris que l'autorité organisatrice des élections est la vaie opposition congolaise qui aura sous sa responsabilité l'armée, la police, les services de renseignements et les entreprises publiques.<br />
5. A propos du calendrier électoral, ne soyez pas manipulés par "des experts" de la CENI corrompus pour le glissement de Kabila.<br />
Cependant, notez avec intérêt qu'un fils du pays, Geoges Alula Makita a construit un dossier complet, détaillé et jugé crédible par les meilleurs experts internationaux , démontrant la faisabilité des opérations électorales, étape par étape en moins de 6 mois,  c'est-à-dire que  les Congolais pourraient fêter le 30 juin 2017 avec le nouveau président et la nouvelle assemblée nationale.<br />
Afin d'éviter l'amateurisme et la perte du temps, il serait sage que le Rassemblement entre directement en contact avec lui pour les amples informations.<br />
La gravité de la situation du pays vous oblige à la rigueur intellectuelle, au patriotisme et à la responsabilité.<br />
Vive la constitution!<br />
Vive le Congo libre ! <br />
Vive le peuple victorieux<br />
<br />
KAMANGA. Amitar

Politique DIALOGUE: ALERTE AUX MEMBRES DU RASSEMBLEMENT CONFRONTE AU DIVERTISSEMENT BLUFFANT ET IRRESPONSABLE DE KABILAE

En allant aux discussions sous la médiation de la CENCO, le Rassemblement doit se concentrer sur les références suivantes: 1. Le peuple c...

Crise politique en RDC : le MLC et alliés s’opposent à un gouvernement d’union nationale

December 13, 2016

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<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEi9JEcBUhxCfR2QgopHd5AjjJbVbar3_TgItNv-S5EP5d_FYSiczlASuuqaqqHXd5E2-IE9rrm1ouKixzIRMi_ZW2kVaqkIhkfFdcGRbOd6qhblhVUFhJEUiSbPrGCLvkOYLbs8t0qONZs/s1600/Snapshot_4487.jpeg" imageanchor="1" style="clear: left; float: left; margin-bottom: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" height="185" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEi9JEcBUhxCfR2QgopHd5AjjJbVbar3_TgItNv-S5EP5d_FYSiczlASuuqaqqHXd5E2-IE9rrm1ouKixzIRMi_ZW2kVaqkIhkfFdcGRbOd6qhblhVUFhJEUiSbPrGCLvkOYLbs8t0qONZs/s400/Snapshot_4487.jpeg" width="400" /></a></div>
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Le Front pour le Respect de la Constitution (FRC), conduit par le Mouvement de Libération du Congo(MLC), repousse l’idée de participer dans un gouvernement d’union nationale.<br />
<br />
Dans un document du 22 novembre 2016 intitulé « Réponses du FRC au memo de la Conférence épiscopale nationale du Congo( CENCO) sur des pistes de solution à la crise », cette position des alliés du MLC va à l’encontre du Rassemblement, autre groupement de l’Opposition politique, qui exige la Primature dans son document de travail pour les pourparlers modérés par la CENCO afin de trouver une issue favorable à la crise politique que traverse la RDC.<br />
<br />
Pour la plateforme qui défend le respect de la Constitution, prendre part à un gouvernement d’union nationale revient à violer les dispositions de l’article 8 de la loi fondamentale qui reconnait les droits sacrés et activités de l’Opposition politique visant à conquérir le pouvoir de façon démocratique. Mais aussi l’article 7 de la loi portant statut de l’Opposition qui stipule : « est réputé avoir renoncé au statut l’Opposition le parti ou le groupement politique qui accepte de partager les responsabilités de l’Exécutif aux niveaux national, provincial, urbain, municipal ou local ».<br />
<br />
« Ainsi donc, tout parti ou regroupement politique qui accepte de partager les responsabilités avec le pouvoir devra adhérer à une majorité recomposée », déclarent la coalition de MLC et ses alliés.<br />
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Le Front pour le Respect de la Constitution accuse également le président Joseph Kabila de corruption morale après la nomination de Samy Badibanga à la tête de la Primature. Pour cette plateforme, la désignation d’un Premier ministre issu de l’Opposition est un débauchage en violation de l’article 78 de la Constitution qui veut que le Président de la République nomme un chef du gouvernement au sein de la Majorité présidentielle après consultation de celle-ci.<br />
<br />
Will Cleas Nlemvo

Politique Crise politique en RDC : le MLC et alliés s’opposent à un gouvernement d’union nationale

Le Front pour le Respect de la Constitution (FRC), conduit par le Mouvement de Libération du Congo(MLC), repousse l’idée de participer da...

Dialogue du Centre Interdiocésain : des mécanismes de gestion du pays attendu

December 13, 2016

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<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEip6ADq67ec4UamyRU8emy9rijaZPPOvVXZKqMIQnioAtm39TWbmqpXBmQ-981j6s3aXTH4Y61gQEz8_FfvDWpCR7EYQ-gPxgbVUI1w-1F8pFaTW7fnXiEWBYqPuwdqAUPU6iQAYLmQmpE/s1600/Snapshot_4486.jpeg" imageanchor="1" style="clear: left; float: left; margin-bottom: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" height="281" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEip6ADq67ec4UamyRU8emy9rijaZPPOvVXZKqMIQnioAtm39TWbmqpXBmQ-981j6s3aXTH4Y61gQEz8_FfvDWpCR7EYQ-gPxgbVUI1w-1F8pFaTW7fnXiEWBYqPuwdqAUPU6iQAYLmQmpE/s400/Snapshot_4486.jpeg" width="400" /></a></div>
Les résultats d’un sondage d’opinion réalisé par radiookapi.net révèlent que 69% d’enquêtés, soit 764 sur un total de 1 096, souhaitent voir les discussions directes entre signataires et non signataires de l’Accord de la Cité de l’Union Africaine aboutir principalement à la mise en œuvre des mécanismes de gestion du pays après le 19 décembre 2016.<br />
<br />
Selon le même sondage, 24% d’enquêtés, soit 266, voudraient que ces discussions débouchent sur un calendrier électoral consensuel, alors que 7%, soit 86 enquêtés, tiennent à voir ces pourparlers parvenir à la dissuasion d’éventuelles violences.<br />
<br />
Quinze délégués membres de la Majorité Présidentielle (MP), famille politique proche du Président de la République Joseph Kabila, et quinze représentants du Rassemblement des Forces Politiques et Sociales Acquises au Changement, plateforme politique dirigée par l’opposant historique Etienne Tshisekedi wa Mulumba, ont participé, vendredi 9 décembre dernier, au lancement de ces discussions par la Conférence Nationale Episcopale du Congo (CENCO), au Centre Interdiocésain de Kinshasa.<br />
<br />
Ce lancement est intervenu quelques heures seulement après la déclaration de Periello, Envoyé spécial du Président américain Barack Obama, qui a affirmé qu’un consensus devrait être trouvé avant le 19 décembre entre ces deux familles politiques.<br />
<br />
L’enjeu est d’éviter un vide juridique au sommet de l’Etat, étant donné que cette date marque la fin du mandat constitutionnel du Président de la République et que des appels incessants des partis de l’Opposition à la violence pour faire partir Joseph Kabila du pouvoir ont contribué à  créer une vive tension au sein de la population, sur l’ensemble du territoire national.<br />
<br />
Le Dialogue Inclusif en cours au Centre Interdiocésain de Kinshasa est la résultante de la pression exercée sur le régime de Joseph Kabila par la communauté internationale, en appui aux forces vives de la nation congolaise.<br />
<br />
Ce Dialogue vient combler les lacunes du Dialogue Politique National tenu récemment à Kinshasa, précisément à la Cité de l’UA, sous l’égide du médiateur de l’Union Africaine, Edem Kodjo, dont l’échec n’est pas à démontrer.<br />
<br />
Qualifié, à tort ou à raison, de « Monologue » par le Rassemblement, parce qu’il a réuni uniquement les membres de la MP et alliés, le Dialogue d’Edem Kodjo a été sanctionné par la signature, le 18 novembre, d’un Accord considéré à ce jour comme base de travail du Dialogue Inclusif piloté par l’Abbé Marcel Utembi, président de la CENCO.<br />
<br />
Par Marcel Tshishiku

Politique Dialogue du Centre Interdiocésain : des mécanismes de gestion du pays attendu

Les résultats d’un sondage d’opinion réalisé par radiookapi.net révèlent que 69% d’enquêtés, soit 764 sur un total de 1 096, souhaitent vo...

A cœur ouvert : Les réponses d’Honoré Ngbanda aux questions posées par les Kinois (vidéo)

December 13, 2016

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Grosse caisse : Baby Ndombe réfuse de parler de Werrason et annonce la sortie d ' Ekote , I Fibi you et son album . (vidéo)

December 13, 2016

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Grosse caisse : Baby Ndombe réfuse de parler de Werrason et annonce la sortie d ' Ekote , I Fibi you et son album . (vidéo)

Après quelques mois Danseuse PAVODI Abimisi Ba Verité Ya Koffi Olomide , Alongwe na ye ! (vidéo)

December 13, 2016

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Après quelques mois Danseuse PAVODI Abimisi Ba Verité Ya Koffi Olomide , Alongwe na ye ! (vidéo)

UDPS : TSHISEKEDI FAIT LE MÉNAGE

December 13, 2016

<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgG7tH8TCB5pB9ly8rOxVs3oqAsHxwuv7jV7Ag4ftQBE0Z4of3zvC0NvXPoTLajhJRSTxWfiQ2jNOz0tlZ3_raEahwmAL7Ltp-jL0EvNGdKnujHBXRu6Q-Fg4MZ_R3OJfsBQ_NDGzYqh7A/s1600/Snapshot_569.jpeg" imageanchor="1" style="clear: left; float: left; margin-bottom: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" height="226" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgG7tH8TCB5pB9ly8rOxVs3oqAsHxwuv7jV7Ag4ftQBE0Z4of3zvC0NvXPoTLajhJRSTxWfiQ2jNOz0tlZ3_raEahwmAL7Ltp-jL0EvNGdKnujHBXRu6Q-Fg4MZ_R3OJfsBQ_NDGzYqh7A/s400/Snapshot_569.jpeg" width="400" /></a><br />
<i style="font-family: Verdana, Geneva, sans-serif; font-size: 12px;">*</i>Nommé Coordonnateur principal de la Commission préparatoire du Gouvernement alternatif (CPGA), Valentin Mubake signe son grand retour au sein du parti.<br />
<br />
Le président de l’Union pour la démocratie et le progrès social (UDPS), Etienne Tshisekedi wa Mulumba, a pris une série de décisions, six plus une circulaire, destinée à moderniser le parti pour la conquête prochaine du pouvoir. Ces décisions ont été rendues publiques hier lundi 12 décembre par le Directeur de cabinet d’Etienne Tshisekedi, Victor Makwenda Bukasa.<br />
<br />
Ces décrets portent notamment sur la création de la " Commission préparatoire du Gouvernement alternatif, (CPGA) " ; la " nomination du Bureau et des membres de la CPGA " ; le " lancement du Projet nouvelles technologies de l’information et de la Communication (PNTIC) " ; "nomination des animateurs de l’Agence d’exécution du PNTIC " ; " nomenclature des départements " ; " nomination des membres de la présidence-exécutif national du parti ". <br />
Le plus grand bénéficiaire de ce ménage opéré par le Sphinx de Limete, c’est sans nul doute Valentin Mubake, nommé Coordonateur principal de la Commission préparatoire du Gouvernement alternatif. Cette nomination consacre le retour en force au sein de l’UDPS de l’ancien bras droit d’Etienne Tshisekedi. Car Mubake a occupé d’importantes fonctions au sein du parti avant d’être désavoué, voire de devenir personna non grata à l’UDPS du temps du secrétaire général Bruno Mavungu. Valentin Mubake a été conseiller politique du président de l’Udps. Que Tshisekedi lui confie la Coordination de cette importante structure qu’est la CPGA, c’est un geste fort. C’est dire que l’homme est rentré dans les bonnes grâces du Lider maximo. Et considérant les enjeux politiques de l’heure, il faut désormais compter avec Valentin Mubake à l’UDPS.<br />
La Commission préparatoire du Gouvernement alternatif se compose de 105 membres, tous cadres de l’UDPS, nommés par Etienne Tshisekedi le président du Parti. La CPGA est dirigée par un bureau de Coordination comprenant cinq dirigeants. Notamment un Coordonnateur Principal (Valentin Mubake), un Coordonnateur adjoint (Justin Koni Muabilayi) un Rapporteur général (Bruno Ntumba Kayembe), un Rapporteur général adjoint (Jean-Pierre Makangila Kibundila) et une Trésorière (Madame Dady Bidiafu Makedika).<br />
Selon Victor Makwenda Bukasa, la CPGA a pour missions de " collecter les programmes nationaux et sectoriels du gouvernement en place ; les documents critiques émis sur lesdits programmes par des experts, des organismes (PNUD), et des Ong ainsi que d’autres études des particuliers ; confronter les programmes et les critiques aux expériences telles que vécues par nos populations ; décortiquer le projet de société de l’UDPS et induire un projet de programme du Gouvernement alternatif conforme au projet de société de l’UDPS ". <br />
En un mot comme en mille, à travers ces décisions, le parti cher à Etienne Tshisekedi est entrain d’opérer sa mue pour les enjeux futurs. Didier KEBONGO<br />
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<link height="400" href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgG7tH8TCB5pB9ly8rOxVs3oqAsHxwuv7jV7Ag4ftQBE0Z4of3zvC0NvXPoTLajhJRSTxWfiQ2jNOz0tlZ3_raEahwmAL7Ltp-jL0EvNGdKnujHBXRu6Q-Fg4MZ_R3OJfsBQ_NDGzYqh7A/s400/Snapshot_569.jpeg" rel="image_src" width="400"></link>

Politique UDPS : TSHISEKEDI FAIT LE MÉNAGE

* Nommé Coordonnateur principal de la Commission préparatoire du Gouvernement alternatif (CPGA), Valentin Mubake signe son grand retour au ...

REPRISE CE MATIN DES TRAVAUX PROPREMENT DITS

December 13, 2016

<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiVllLqR0NBn7VDrr2Kq5vXSpiIL06-ma_2EiSbeyJ4w1Wm5w_Lh9ckuBusnSsT7LBTGZ39vOPBI9Z5rAGJYcOOX_ZFaavFmhJgmi_77SHgJyMyu-6Ocuf8cgC35l4LLnNOtsx0JqC9byI/s1600/Snapshot_1034.jpeg" imageanchor="1" style="clear: left; float: left; margin-bottom: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" height="300" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiVllLqR0NBn7VDrr2Kq5vXSpiIL06-ma_2EiSbeyJ4w1Wm5w_Lh9ckuBusnSsT7LBTGZ39vOPBI9Z5rAGJYcOOX_ZFaavFmhJgmi_77SHgJyMyu-6Ocuf8cgC35l4LLnNOtsx0JqC9byI/s400/Snapshot_1034.jpeg" width="400" /></a></div><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"></div><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"></div><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"></div><br />
* L’ordre du jour prévoit les déclarations des deux parties, avant la constitution des trois commissions ad hoc : politique, processus électoral et décrispation politique. <br />
Les discussions politiques directes en RD Congo, entre les signataires et les non-signataires de l’Accord politique du 18 octobre dernier, reprennent ce matin au Centre interdiocésain de Kinshasa. Ce, après les trois jours de répit ayant permis aux deux camps de s’imprégner de documents de travail mis à leur disposition.<br />
<br />
Contacté hier au téléphone, Jean-Pierre Lisanga Bonganga, membre du comité des sages du Rassemblement des forces politiques et sociales acquises au changement, a déclaré que l’ordre du jour de la rencontre de ce matin comporte deux points essentiels. " Il sera d’abord question d’auditionner les déclarations des deux parties, avant de procéder par la suite à la mise sur pied des trois commissions : Politique, Processus électoral et décrispation politique", a-t-il précisé. D’ores et déjà, on peut conclure qu’à ce stade, l’un et l’autre camp devra mettre en exergue les différents points de divergences relevés aussi bien dans l’Accord du 18 octobre que dans le communiqué final du conclave du Rassemblement.<br />
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TOUT FAIRE POUR FINIR AVANT LE 19 DECEMBRE<br />
" Discussions directes " ou " Dialogue bis ", peu importe donc la conception des travaux du Centre interdiocésain. Peu importent également les considérations, des postures politiques des parties en présence. L’essentiel étant de sortir la RD Congo de son impasse actuelle. D’où, pour les deux camps, le devoir de se surpasser. Signataires et non-signataires du compromis politique du 18 octobre, se trouvent donc en face d’une situation qui les oblige à transcender leurs ego. L’intérêt supérieur de la Nation devant primer sur tout le reste. Ce qui, a priori, ne semble pas être le cas jusqu’ici, rien qu’à entendre certaines déclarations. Point donc besoin d’être doté d’un pouvoir de claire-audience. Néanmoins, les " clairvoyants" semblent percevoir des clichés qui renseignent sur tout le reste. Il s’agit, selon certains analystes, des données qui n’augurent pas un aboutissement enchanteur des travaux du Centre interdiocésain, organisés par l’épiscopat congolais. Pessimisme obsessionnel ? Pas évident. <br />
Parmi les signaux considérés comme très peu prometteurs, des voix autorisées ont évoqué hier lundi 12 décembre, le " Cahier des charges " du Rassemblement. C’est donc sous la férule de cette plateforme de l’Opposition que se retrouvent nombre de non-signataires de l’Accord politique tant chahuté. C’est-à-dire les conclusions de la rencontre de la Cité de l’Union africaine. Et, parmi les éléments considérés comme un mauvais présage, nos sources ont évoqué une requête de non-signataires de l’Accord, en rapport avec la dissolution du Parlement actuel. Pas seulement. Certaines indiscrétions font savoir que le Rassemblement serait enclin à une logique de table rase. A défaut de considérer leur document comme le moule des travaux. Reste à se demander si les signataires du compromis politique du 18 octobre l’entendront de cette oreille. <br />
Il n’est pas exclu que ces prétentions maximalistes procèdent davantage de stratégies de négociations que des prises de positions figées. Il est, en effet, courant qu’au seuil de pourparlers les parties en présence montent les enchères. <br />
Toutefois, les prélats catholiques qui conduisent ces travaux, préviennent qu’il ne sera pas question de remettre en cause l’accord issu du Dialogue national politique de la cité de l’Union africaine. Vendredi dernier, les délégués des deux camps ont exprimé leur détermination à privilégier une approche consensuelle de leurs échanges. Objectif : remettre le peuple congolais en confiance et lui garantir la paix et la cohésion nationales. Pourvu que rien de fâcheux ne vienne les détourner de cet engagement républicain !<br />
Selon Lambert Mende de la Majorité présidentielle (MP), les discussions du Centre interdiocésain ne sont pas un second dialogue. " Nous sommes ici à la recherche d’un consensus en ce qui concerne les élections qui ont pris du retard ", précise le patron de la CCU. De son coté, Vital Kamerhe, co-modérateur des travaux du dialogue de la cité de l’UA pour le compte de l’Opposition, déclare à l’ACP que " les délégués doivent privilégier l’esprit de l’unité. C’est-à-dire s’unir autour d’un patrimoine commun : le Congo ", dans l’intérêt du peuple. <br />
Pour rappel, comme l’a circonscrit l’abbé Donatien N’shole, Secrétaire général ai de la Conférence épiscopale nationale du Congo (CENCO), cité hier par l’Agence congolaise de presse (ACP), les discussions du Centre interdiocésain seront centrées sur six points. Il s’agit de la Constitution, du processus électoral, de l’indépendance de la CENI (Commission électorale nationale indépendante) et du CSAC (Conseil supérieur de l’audiovisuel et de la communication). A cela s’ajoutent le fonctionnement des institutions pendant la transition, la mise en place du mécanisme de suivi de l’Accord politique et la forme du compromis politique. L-Grevisse KABREL<br />
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Politique REPRISE CE MATIN DES TRAVAUX PROPREMENT DITS

* L’ordre du jour prévoit les déclarations des deux parties, avant la constitution des trois commissions ad hoc : politique, processus élec...

Absentes des négociations directes MP-Rassemblement : Les Forces Centristes apportent leur soutien à la médiation de la CENCO ( Article + vidéo )

December 13, 2016

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<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiIJMChgJTLQD8Rd6JLxNm_yuMgZCZSNrqSixgf-ou5u-dQiD-71HOlFEg6cD1KQR3ymrnwRtV9T-1sKM90QIDzpvE7SfoBLnXC7r8Yk9mvWcLir49cRH3ML9TeSC3W0smKCcHgH03zLsE/s1600/Snapshot_4484.jpeg" imageanchor="1" style="clear: left; float: left; margin-bottom: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" height="216" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiIJMChgJTLQD8Rd6JLxNm_yuMgZCZSNrqSixgf-ou5u-dQiD-71HOlFEg6cD1KQR3ymrnwRtV9T-1sKM90QIDzpvE7SfoBLnXC7r8Yk9mvWcLir49cRH3ML9TeSC3W0smKCcHgH03zLsE/s400/Snapshot_4484.jpeg" width="400" /></a></div>
John Mbaya Ntita, président national du Mouvement de réveil de la jeunesse congolaise et coordonnateur national des Forces centristes indépendantes de la République (FCIR), dit apporter le soutien de sa plateforme politique aux pourparlers de la  « dernière chance » qui se déroulent actuellement au Centre interdiocésain, sous la médiation de la Conférence épiscopale nationale du Congo (Cenco).<br />
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« Nous pensons qu’il faut laisser le temps au temps comme nous l’avions dit à l’époque. Nous étions les premiers à condamner les fameuses assises de la Cité de l’Union africaine étant donné qu’elles ne portaient pas le caractère inclusif.<br />
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Pour résoudre un problème politique, il faut associer tout le monde pour éviter des frustrations afin que les choses évoluent dans le bon sens », a dit John Mbaya dans une déclaration.<br />
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Lors du dialogue de la Cité de l’Union Africaine, les Forces Centristes étaient la première organisation politique du pays, selon son leader, à appeler le facilitateur Edem Kodjo à l’ordre, lui demandant de tendre la main à tout le monde, y compris au Rassemblement. Les Forces Centristes lancent un message de patriotisme aux participants du dialogue du centre interdiocésain.<br />
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Message d’interpellation<br />
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Pour les centristes, les délégués aux négociations directes MP-Rassemblement représentent les 80 millions des Congolais, pro-Kabila et pro-Tshisekedi. « Nos très chers frères et sœurs, mettez vraiment de côté vos sentiments politiques personnels et égoïstes.<br />
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Surpassez vos différentes couleurs politiques, regardez la misère et la souffrance de votre propre peuple, regardez comment les Congolais sont clochardisés et ne savent plus scolariser leurs enfants, considérez combien nos compatriotes meurent dans les différents centres hospitaliers par manque de moyens pour se payer les soins appropriés.<br />
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Chers compatriotes, que cela puisse vous interpeller, mettez de l’eau dans vos différents vins, et faites en sorte que le peuple puisse se retrouver dans les résolutions de ce véritable dialogue que les FCIR soutiennent de tout cœur », a lancé John Mbaya Ntita dans un message adressé aux participants du dialogue II.<br />
<iframe allowfullscreen="" frameborder="0" height="350" src="https://www.youtube.com/embed/O2Ilxih9zm4" width="654"></iframe><br />
Il espère que Dieu  fasse sa grâce  pour que les participants à ce forum puissent apporter de très bonnes résolutions devant résoudre la crise politique qui secoue le pays. En tant que centristes, même si le courant de John Mbaya Ntita ne participe pas à cette rencontre, ils apportent leur soutien sans faille aux bons offices de la Cenco.<br />
<br />
Pour lui, les 30 participants issus des signataires de l’accord de la Cité de l’UA et les non signataires, Rassemblement et alliés, représentent valablement la nation congolaise, et espère que les résolutions qui y sortiront seront bénéfiques pour la République.<br />
<br />
  « Nous ne pouvons pas chercher une chose et son contraire. La Cenco aujourd’hui n’à rien avoir avec la politique. Au contraire, c’est un arbre au milieu du village sur lequel tout le monde doit se greffer pour pouvoir commencer sur de nouvelles bases.<br />
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Nous avons vraiment foi en la Cenco. Et nous profitons de cette occasion pour féliciter et encourager la Cenco pour sa mission de bons offices. Le bonheur du pays en dépend », a–t-il notamment déclaré. Pour les FCIR, seules les élections libres, démocratiques, crédibles et apaisées les intéressent afin de se lancer dans la conquête du pouvoir.<br />
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<b>Par Godé Kalonji</b>

Absentes des négociations directes MP-Rassemblement : Les Forces Centristes apportent leur soutien à la médiation de la CENCO ( Article + vidéo )

Politique Absentes des négociations directes MP-Rassemblement : Les Forces Centristes apportent leur soutien à la médiation de la CENCO ( Article + vidéo )

John Mbaya Ntita, président national du Mouvement de réveil de la jeunesse congolaise et coordonnateur national des Forces centristes indé...

Le calvaire d’ Edem Kodjo: RD CONGO. Un médiateur ne devrait pas dire ça

December 13, 2016

<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgjiwodKhf5Flj2HRzAiA5YorLnESQFa73kUByFOmyqto_i9WzNlpiJ034u0NJFcgy8Xim638utxn-1rinXm6k5m3yemnS9FqOWN7BrLeR7yRCcAIuduW9PJtUv7bYtOkzcQ243J0hzxb4/s1600/Snapshot_568.jpeg" imageanchor="1" style="clear: left; float: left; margin-bottom: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" height="297" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgjiwodKhf5Flj2HRzAiA5YorLnESQFa73kUByFOmyqto_i9WzNlpiJ034u0NJFcgy8Xim638utxn-1rinXm6k5m3yemnS9FqOWN7BrLeR7yRCcAIuduW9PJtUv7bYtOkzcQ243J0hzxb4/s400/Snapshot_568.jpeg" width="400" /></a></div><br />
Après dix mois de facilitation chahutée, l’ancien secrétaire général de l’OUA et ex-Premier ministre du Togo a déposé (provisoirement ?) les armes. En exclusivité pour JA, et alors que les Congolais retiennent leur souffle dans la perspective de la fin du mandat du président Kabila, le 19 décembre, Edem Kodjo raconte ici son parcours du combattant.<br />
Propos recueillis par FRANÇOIS SOUDAN<br />
<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"></div><br />
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Comment (et pourquoi) j’ai mis les pieds dans le « marigot »<br />
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Je n’ai rien sollicité, c’est venu à moi. Je me trouvais par hasard à Brazzaville un jour de janvier 2016, lorsque j’ai reçu un appel du commissaire Paix et Sécurité de l’Union africaine, l’Algérien Smaïl Chergui. « Mme Dlamini-Zuma souhaite savoir si vous accepteriez une mission de bons offices en RD Congo, me dit-il. Il s’agit de mettre en place un dialogue entre le pouvoir et l’opposition et de déboucher sur un accord politique en vue de l’élection présidentielle. » Rien de moins ! Réponse prudente de ma part: « Laissez-moi vingt-quatre heures de réflexion. » Cela tombe bien, un chef d’État d’expérience et qui connaît la RD Congo comme sa poche, le président Sassou Nguesso, loge à deux pas. Il me reçoit, je lui soumets la proposition, et il m’encourage aussitôt à dire oui : «Je connais tes convictions panafricaines, je ne vois donc pas comment tu pourrais te défiler. Je vais t’aider. » Ma décision est prise : j’accepte. Vous ne vous en doutiez pas, mais la deuxième personne à qui j’ai parlé de cette mission, c’était vous-même. Je me souviens de votre question: « Edem, qu’allez-vous faire dans ce marigot ? » Etde ma réplique : « Il faut bien que quelqu’un se sacrifie. »<br />
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Premiers pas encourageants<br />
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Muni du mandat de Mme Dlamini-Zuma, qui fait de moi un facilitateur du dialogue, je débarque à Kinshasa, résolu à entrer en contact avec toutes les parties. Paradoxal, au vu de ce qui allait advenir, mais vrai : c’est de la part du principal parti de l’opposition, l’UDPS d’Étienne Tshisekedi, que je reçois le meilleur accueil. Deux délégations viennent me voir pour me féliciter, se réjouir du choix d’« un grand médiateur africain » (je les cite) et me prier de me rendre au plus vite à Bruxelles pour y rencontrer le « líder máximo ». Ce qui, pour moi, allait de soi. Le 4 février, j’effectue mon premier déplacement dans la capitale belge, à la rencontre de celui que vous avez surnommé, à JA, « Monsieur Non ». Tshisekedi me reçoit, entouré de son fils Félix, de l’abbé Tshilumba, son directeur de cabinet, et de son inséparable assistant Gilbert Kankonde. Cette fois, il dit oui. Oui au dialogue, sans réserves apparentes. Bien qu’une partie de la mouvance de l’opposition s’obstine à me regarder avec suspicion, le fait d’être soutenu par l’UDPS m’encourage. Début mars, je tombe malade et me fais soigner à Paris. C’est là que le directeur de cabinet du président Kabila, Néhémie Wilondja, vient me rendre visite à mon appartement du XVIIe arrondissement pour m’annoncer qu’une délégation de la sensibilité présidentielle et une autre de l’UDPS se trouvent dans la capitale française pour y discuter du dialogue. Les deux parties, ajoute-t-il, demandent que je préside aux pourparlers. Convalescent, mais requinqué par la nouvelle, j’accepte et choisis le lieu: l’hôtel Raphael. Le 26 mars 2016, veille de Pâques, on s’installe : six côté mouvance, six côté UDPS, et moi au milieu.<br />
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Ce n’est pas la première fois que les uns et les autres discutent. Pour le pouvoir, rechercher un accord avec Tshisekedi est une constante, en fonction d’un calcul simple: mouvance présidentielle + UDPS = majorité absolue, plus besoin des autres. Ils se sont déjà vus à Venise, puis à Ibiza, sans résultats. Y parviendront-ils à Paris? La réunion dure deux heures, et je dois dire que nous faisons un excellent travail. Nous réglons tous les problèmes, ou presque, et nous signons un accord portant sur le comité préparatoire au dialogue, son règlement, son ordre du jour et surtout sa composition. Trente membres au total : douze pour la partie présidentielle, six pour la société civile et douze pour l’opposition. Certes, l’opposition, ce n’est pas que l’UDPS, mais il est clair que cette dernière entend garder la main.<br />
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Munie d’un mandat dûment signé de Tshisekedi lui-même, dont j’ai exigé et conservé copie (on n’est jamais trop prudent!), la délégation UDPS au Raphael est conduite par deux de ses proches, Floribert Tendayi et Papis Tshimpangila. Elle comprend aussi l’un des propres fils du Vieux, Christian Tshisekedi, et l’un de ses neveux, Bona Kabongo. Comme rien n’est simple dans cette famille, Félix Tshisekedi me dira plus tard, sur le ton du reproche, que son frère Christian n’y connaît rien en politique puisque c’est un homme d’affaires. Comme si j’avais moi-même composé cette délégation ! Toujours est-il qu’en ce 26 mars l’UDPS nous annonce qu’elle se réserve le droit de nommer elle-même les douze personnalités de l’opposition qui participeront au comité préparatoire. Explication : « On se connaît entre nous, hors de question de nous laisser infiltrer par de faux-vrais opposants ! » Après tout, c’est son affaire. On se sépare donc bons amis.<br />
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De retour à Kinshasa, je reçois le secrétaire général de l’UDPS, Bruno Mavungu, accompagné de Félix Tshisekedi. Félix joue les durs, et je m’aperçois rapidement qu’il a pris l’ascendant sur Mavungu, mais il ne remet rien en question. Il ne me reste plus qu’à recevoir la liste des opposants membres du comité préparatoire. On me l’annonce d’une heure à l’autre. Je suis confiant, presque euphorique. À tort.<br />
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Quand Tshisekedi tourne casquette<br />
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J’ai en main les listes de la mouvance présidentielle et de la société civile, mais, côté UDPS, rien ne vient. Une, deux, trois semaines, rien. Je me rends donc de nouveau à Bruxelles pour y rencontrer Étienne Tshisekedi. Il me reçoit le 5 mai dans un hôtel de la capitale belge, entouré, cette fois encore, de Félix, de l’abbé Tshilumba et de Gilbert Kankonde. Je les sens un peu crispés, exigeant notamment ce qu’ils appellent un renforcement de la facilitation. Mais comme ils ne me montrent aucune hostilité, je sors de l’entretien rassuré, même si je n’ai toujours pas obtenu la fameuse liste. Retour à Kinshasa. Au sein de la mouvance présidentielle et de l’opposition non UDPS, on s’impatiente et on me critique. À leurs yeux, je favorise l’UDPS, je fais tout pour ressusciter Tshisekedi et le remettre en selle. C’est alors que surgit cette étrange idée de panel de personnalités censées m’épauler et m’encadrer, afin de « remettre le dialogue sur les rails ». Puisque le facilitateur piétine, entend-on dire, aidons-le à s’en sortir. C’est évidemment tout sauf désintéressé car derrière ce schéma se profile l’ombre des Américains, en particulier celle de l’envoyé spécial pour les Grands Lacs, Tom Perriello. Via le panel, dont ils seraient membres, les États-Unis, puissance extracontinentale, souhaitent être directement au cœur du dialogue, ce qui à mes yeux n’est pas souhaitable. J’ai rapidement vu la manœuvre, d’où la contre-idée, lancée par moi, d’un groupe de soutien à la facilitation, composé de l’UA, de l’ONU, de l’Union européenne, de l’OIF et des organisations régionales africaines. Cris d’orfraie de la part des Américains et des politiciens congolais qui leur sont proches !<br />
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Début juin, je suis à nouveau à Bruxelles, face à Tshisekedi. Je demande un tête-à-tête. On me le refuse, non sans une certaine indignation : « Le président ne voit jamais personne en tête à tête! » Va donc pour l’inévitable duo Tshilumba-Kankonde, témoins muets de notre échange. « Grand frère, lui dis-je. J’attends les noms de vos représentants au dialogue depuis deux mois, quand les aurai-je ? » Réponse : « Petit frère, nous sommes jeudi. Lundi, dans quatre jours, vous les aurez. » Je saurai plus tard que la liste, effectivement, était prête. Elle ne m’a jamais été remise. Qui l’a fait passer à la trappe ? Mystère. Pendant des jours, j’ai cherché à le joindre depuis Kinshasa, en vain. Il a fallu m’y résoudre: Tshisekedi avait tourné casquette. Pourquoi? Je me souviens que, pendant l’entretien, il n’avait cessé de me répéter que j’étais trop seul et que la formule du panel, qui avait la faveur des Américains, était à ses yeux la meilleure pour m’entourer. Est-ce là la clé de sa volte-face ? Je l’ignore.<br />
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Kodjo: « Quand aurai-je les noms des délégués au dialogue? » Tshisekedi: « Lundi, dans quatre jours. »<br />
Six mois, plus tard, j’attends encore…<br />
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Avec Katumbi, un rendez-vous manqué<br />
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Heureusement, l’iceberg de l’opposition commence à craquer. Le député Samy Badibanga, qui deviendra Premier ministre en novembre, puis d’autres, manifestent avec insistance le souhait de participer au dialogue. Au même moment se pose le problème de Moïse Katumbi. J’avais prévu de le rencontrer peu après mon second séjour à Bruxelles, début mai. Mon projet était d’aller le voir chez lui, à Lubumbashi, ce qui d’ailleurs ne plaisait guère au pouvoir en place à Kinshasa, qui estimait que c’était là une sorte de reconnaissance. La veille du jour fixé pour notre rendez-vous, l’un de ses proches, l’ex-président de l’assemblée provinciale du Haut-Katanga, Gabriel Kyungu, connu pour la brutalité de son langage, se livre dans les médias locaux à une violente diatribe contre moi, avant de conclure que je ne serai pas le bienvenu à Lubumbashi. Dans la foulée, le G7, regroupement d’anciens kabilistes ralliés à Katumbi, publie une déclaration de la même eau à mon encontre, avant d’en appeler, lui aussi, comme par hasard, à la mise en place du fameux panel cher à M. Perriello. J’annule donc mon déplacement et appelle Katumbi pour le lui signifier. L’échange est aigre-doux : « Kinshasa vous a empêché de venir me voir ! » me dit-il. « Pas du tout, c’est votre ami Kyungu et vos alliés du G7 qui, manifestement, ne le souhaitent pas. Ma sécurité n’est pas assurée à Lubumbashi, pourquoi viendrais-je ? »<br />
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La conversation terminée, je joins aussitôt Mme Dlamini-Zuma pour lui proposer de faire venir Moïse Katumbi en terrain neutre, à Addis-Abeba, afin que nous parlions avec lui. Le principe est rapidement acquis lorsque surviennent l’affaire dite des mercenaires et l’ouverture d’une procédure à l’encontre du candidat.<br />
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Depuis lors, je suis intervenu à sa demande pour faciliter son départ à l’étranger, mais nous ne nous sommes toujours pas rencontrés. Dois-je préciser que je n’ai aucun problème avec M. Katumbi, qui porte le même prénom que celui de mon père ? J’entends souvent dire qu’il est « l’homme des Américains ». Je l’ignore, même s’il en est notoirement proche. Et dans ce cas, il n’est pas le seul. Son grand frère, Katebe Katoto, que j’ai rencontré à Bruxelles, était un ardent défenseur de la formule du panel et un critique acerbe de la facilitation que je menais, au point que j’ai dû lui dire, les yeux dans les yeux: « Moi, Monsieur, je ne suis pas achetable ! » Au cours de cette même rencontre, un membre du G7 s’est levé : « Vous, vous avez un mentor qui s’appelle la France, a-t-il commencé. Eh bien, sachez que la RDC, c’est le jardin privé des États-Unis ! » Mon sang n’a fait qu’un tour : « Je ne sais pas si vous êtes conscient de ce que vous venez de dire, ai-je rétorqué. À votre place, je ferais tout pour que ça ne sorte pas de cette salle. Sinon l’Afrique entière va se moquer de vous ! »<br />
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Coup de foudre à Kinshasa<br />
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Nous sommes en juin. L’UA a avalisé mon projet de groupe de soutien à la facilitation, et je décide d’envoyer une nouvelle mission auprès de Tshisekedi à Bruxelles. À Genval, banlieue chic de la capitale belge, l’opposition, UDPS et G7 notamment, vient de lancer le Rassemblement anti-Kabila. Le ton s’est durci, et je crains que ma délégation, composée des Algériens Saïd Djinnit et Smaïl Chergui, ainsi que d’un diplomate belge, ne trouve porte close. Il n’en est rien, et le rapport de quelques lignes que me font ces émissaires est totalement anodin, ce qui m’étonne un peu.<br />
<br />
Était-ce pour m’endormir? Le réveil sera brutal. Le 4 juillet, une réunion du groupe de soutien à Addis-Abeba débouche sur une demande qui est presque une injonction : le facilitateur est prié de mettre en place le comité de préparation au dialogue d’ici à la fin du mois. Une date est retenue : le samedi 30 juillet. Mais il y a un problème : de retour à Kinshasa le 27, Étienne Tshisekedi a prévu de tenir un mégameeting le 31 juillet. L’UDPS hurle au complot : c’est du sabotage! D’ailleurs, me dit-on, vos émissaires à Bruxelles se sont entendus avec nous pour que les deux événements ne coïncident pas – si c’est exact, cela m’a été caché ; pourquoi ? Où était mon intérêt dans cette affaire, alors que je me battais depuis des mois pour inclure Tshisekedi dans le jeu ? A-t-on voulu me piéger, me discréditer afin de mettre quelqu’un d’autre à ma place? Je n’en dirai pas plus, mais Mme Dlamini-Zuma, à qui j’ai fait, fin octobre, un compte rendu détaillé de ma mission, connaît les tenants et aboutissants de toute cette histoire.<br />
<br />
Lors de son meeting devant des dizaines de milliers de personnes, Étienne Tshisekedi m’injurie. Je ne m’y attendais absolument pas. Il me traite de « petit kabiliste partial » et ajoute que je suis « un traître ». Oui, « un traître » ! Passé l’instant de sidération, je réfléchis. Si traître il y a, l’insulte convient à celui qui a signé un accord et ne l’a pas respecté. Or, Tshisekedi a violé l’engagement que ses délégués, mandatés par lui, ont conclu à Paris en ma présence. Donc le traître, c’est Tshisekedi. Partial? C’est risible. Pendant longtemps, la majorité présidentielle et une partie de l’opposition, dont Vital Kamerhe, le G7 et la Dynamique, m’ont accusé de favoriser l’UDPS et son vieux leader! Ce discours m’est tombé dessus comme un coup de foudre. Je ne pardonne pas à Tshisekedi de s’être montré aussi injuste à mon égard. Il ne s’en est jamais excusé ni expliqué. Lorsqu’un ami commun, Mgr Monsengwo, a voulu que j’aille le voir chez lui, à Limete, pour recoller les morceaux, j’ai refusé. Peut-être nous reverrons-nous, mais ce ne sera pas à son domicile. Tshisekedi ne me connaît pas. S’il veut la guerre, je vais le démolir !<br />
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L’Église catholique : pêchez en paix<br />
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Certes, l’Église est une institution en RD Congo. Certes, je suis moi-même un catholique pratiquant et je me dois de passer le manteau de Noé sur ce que fait ma hiérarchie et qui ne me plaît pas toujours. Je ne dirai donc rien sur le cardinal Monsengwo, que je connais bien et que je respecte. Mais tout de même. J’ai beaucoup compté sur la conférence épiscopale, la Cenco, pour qu’elle m’aide dans ma tâche de facilitation. Au sein du comité préparatoire au dialogue, le représentant de la Cenco, l’abbé Donatien Nshole, avait le beau rôle. Idem lorsque, le 1er septembre, s’est ouvert le dialogue lui-même. Surviennent alors les tragiques émeutes des 19 et 20 septembre à Kinshasa, lesquelles – il convient de le préciser, car j’en ai été le témoin – ont commencé par le saccage des sièges des partis membres du dialogue, perpétré par des militants du Rassemblement de l’opposition radicale. Avant que les jeunes kabilistes aillent à leur tour mettre le feu aux locaux de l’UDPS. C’est alors que les curés de la Cenco ont changé de ton. Après avoir exigé une semaine de deuil, ils sont venus poser des préalables au dialogue qui ne figuraient pas dans nos accords. J’y ai consenti à une condition : qu’ils restent dans la salle. Libre à eux, par ailleurs, d’aller à la pêche miraculeuse et de ramener dans leurs filets les opposants au dialogue. À l’heure où je vous parle, la pêche continue, et je souhaite qu’elle soit fructueuse. D’autant que Joseph Kabila, vous l’aurez remarqué, joue le jeu et encourage les évêques. Cela s’est discuté fin octobre à Luanda, en marge du sommet des chefs d’État de la région, qui a entériné l’accord politique du 18 octobre. Denis Sassou Nguesso et José Eduardo dos Santos ont suggéré à Kabila de tendre la main au Rassemblement de l’opposition, via la Cenco, ce qu’il a fait. Je crois que tout le monde est un peu tétanisé à l’idée qu’il se passe quelque chose le 19 décembre à minuit et que chacun cherche à conjurer les risques de dérapages.<br />
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Présidentielle : 2018 ou le chaos<br />
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Les Américains, les Européens, la Cenco, le Rassemblement: tous ou presque « exigent » que l’élection présidentielle se tienne en 2017. Mais c’est impossible avant avril 2018 ! Cette échéance n’est pas le fruit du hasard : le fichier électoral est corrompu, tout le monde l’a dit, sa refonte est indispensable. La RD Congo, c’est 2,5 millions de km², 136 000 bureaux de vote, 20 000 tonnes de matériel électoral à transporter, le plus souvent par voie aérienne ou fluviale. La commission électorale, les experts de l’ONU et de l’OIF, le général malien Siaka Sangaré, que je considère comme le meilleur expert électoral d’Afrique francophone et que j’ai fait venir… Tous sont formels : on ne peut pas, en resserrant au maximum les délais, aller plus vite. Le fichier électoral sera fiable et complet début octobre 2017, il faut ensuite six mois pour organiser le scrutin. À condition, bien sûr, que son financement – près de deux milliards de dollars – soit assuré. Préconiser une présidentielle bâclée l’an prochain, c’est irresponsable.<br />
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J’ai entendu récemment Jean-Marc Ayrault, le ministre français des Affaires étrangères, critiquer l’accord du 18 octobre et remettre 2017 sur le tapis. Cela m’a étonné : son ambassadeur à Kinshasa ne lui a donc pas fait rapport ? Il parle en méconnaissance de cause. Autre revendication de l’opposition radicale et de ceux qui la soutiennent : que Kabila démissionne au soir du 19 décembre 2016 et laisse la place à une période transitoire spéciale, avec à sa tête le président du Sénat, Léon Kengo Wa Dondo, qui organisera les élections. Ce n’est ni constitutionnel – la Cour suprême a tranché, et les participants au dialogue en sont convenus – ni réaliste. Le mandat de Kengo est forclos depuis quatre ans, faute d’élections provinciales et sénatoriales tenues dans les délais. Quelle est sa légitimité? Sur le plan strictement juridique, le fait que Kabila demeure en place jusqu’à l’élection de son successeur est objectivement la moins mauvaise des solutions.<br />
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Une classe politique brillante, mais toxique<br />
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J’ai eu affaire à une classe politique à la fois brillante, adepte des faux-fuyants, intelligente, toxique… L’argent joue un rôle prépondérant: en Afrique de l’Ouest, les gens pensent qu’ils sont riches quand ils ont 100 millions de F CFA. Ici, ils le sont quand ils ont la même somme, mais en dollars. Autre caractéristique: un sentiment national et identitaire à vif. Est-ce un héritage du mobutisme triomphant ? C’est possible, mais les Congolais en général sont allergiques à toute interférence, en particulier occidentale – sauf bien entendu quand elle sert leurs intérêts et qu’ils peuvent l’instrumentaliser à leur profit. Aussi les chefs d’État africains, qui connaissent ce sentiment, sont-ils prudents dès qu’il s’agit de se mêler des affaires congolaises. Sassou Nguesso joue un rôle positif, Dos Santos aussi, ainsi – et c’est moins connu – que Faure Gnassingbé. Le président togolais entretient des relations étroites aussi bien avec Kabila qu’avec Vital Kamerhe. Si Kamerhe ne nous avait pas rejoints, il n’y aurait jamais eu de dialogue, et Faure a été décisif dans son ralliement, tout comme son « envoyé spécial », le ministre Gilbert Bawara, très introduit à Kinshasa.<br />
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Pourquoi (et comment) j’ai mis les pieds dans le « marigot »: suite et fin<br />
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Ce n’est pas l’argent qui m’a motivé, et je voudrais être clair, voire trivial à cet égard : Kabila ne m’a pas payé, ce n’est pas lui qui a réglé mes frais de mission ni mes per diem. C’est l’UA qui m’a pris en charge, et il ne m’a rien donné. On a, à ce sujet, raconté n’importe quoi. Je me souviens du jour où je suis allé visiter le fameux barrage d’Inga et survoler l’embouchure du fleuve Congo, spectacle dont j’ai toujours rêvé. Une compagnie pétrolière avait mis un hélicoptère à ma disposition à cet effet. Le lendemain, des journaux ont écrit que, ça y est, Kodjo est dans le pétrole, Kabila l’y a mis pour l’acheter ! Par contre oui, mon ego, ma place dans l’Histoire, la volonté de sortir par le haut, de ne pas partir sur un échec, celle aussi de démontrer à M. Tshisekedi, qui m’a trahi, que je n’étais pas un nègre de service, tout cela m’a motivé et a forgé ma résilience.RD CONGO<br />
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Un médiateur ne devrait pas dire ça<br />
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Après dix mois de facilitation chahutée, l’ancien secrétaire général de l’OUA et ex-Premier ministre du Togo a déposé (provisoirement ?) les armes. En exclusivité pour JA, et alors que les Congolais retiennent leur souffle dans la perspective de la fin du mandat du président Kabila, le 19 décembre, Edem Kodjo raconte ici son parcours du combattant.<br />
Propos recueillis par FRANÇOIS SOUDAN<br />
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Comment (et pourquoi) j’ai mis les pieds dans le « marigot »<br />
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Je n’ai rien sollicité, c’est venu à moi. Je me trouvais par hasard à Brazzaville un jour de janvier 2016, lorsque j’ai reçu un appel du commissaire Paix et Sécurité de l’Union africaine, l’Algérien Smaïl Chergui. « Mme Dlamini-Zuma souhaite savoir si vous accepteriez une mission de bons offices en RD Congo, me dit-il. Il s’agit de mettre en place un dialogue entre le pouvoir et l’opposition et de déboucher sur un accord politique en vue de l’élection présidentielle. » Rien de moins ! Réponse prudente de ma part: « Laissez-moi vingt-quatre heures de réflexion. » Cela tombe bien, un chef d’État d’expérience et qui connaît la RD Congo comme sa poche, le président Sassou Nguesso, loge à deux pas. Il me reçoit, je lui soumets la proposition, et il m’encourage aussitôt à dire oui : «Je connais tes convictions panafricaines, je ne vois donc pas comment tu pourrais te défiler. Je vais t’aider. » Ma décision est prise : j’accepte. Vous ne vous en doutiez pas, mais la deuxième personne à qui j’ai parlé de cette mission, c’était vous-même. Je me souviens de votre question: « Edem, qu’allez-vous faire dans ce marigot ? » Etde ma réplique : « Il faut bien que quelqu’un se sacrifie. »<br />
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Premiers pas encourageants<br />
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Muni du mandat de Mme Dlamini-Zuma, qui fait de moi un facilitateur du dialogue, je débarque à Kinshasa, résolu à entrer en contact avec toutes les parties. Paradoxal, au vu de ce qui allait advenir, mais vrai : c’est de la part du principal parti de l’opposition, l’UDPS d’Étienne Tshisekedi, que je reçois le meilleur accueil. Deux délégations viennent me voir pour me féliciter, se réjouir du choix d’« un grand médiateur africain » (je les cite) et me prier de me rendre au plus vite à Bruxelles pour y rencontrer le « líder máximo ». Ce qui, pour moi, allait de soi. Le 4 février, j’effectue mon premier déplacement dans la capitale belge, à la rencontre de celui que vous avez surnommé, à JA, « Monsieur Non ». Tshisekedi me reçoit, entouré de son fils Félix, de l’abbé Tshilumba, son directeur de cabinet, et de son inséparable assistant Gilbert Kankonde. Cette fois, il dit oui. Oui au dialogue, sans réserves apparentes. Bien qu’une partie de la mouvance de l’opposition s’obstine à me regarder avec suspicion, le fait d’être soutenu par l’UDPS m’encourage. Début mars, je tombe malade et me fais soigner à Paris. C’est là que le directeur de cabinet du président Kabila, Néhémie Wilondja, vient me rendre visite à mon appartement du XVIIe arrondissement pour m’annoncer qu’une délégation de la sensibilité présidentielle et une autre de l’UDPS se trouvent dans la capitale française pour y discuter du dialogue. Les deux parties, ajoute-t-il, demandent que je préside aux pourparlers. Convalescent, mais requinqué par la nouvelle, j’accepte et choisis le lieu: l’hôtel Raphael. Le 26 mars 2016, veille de Pâques, on s’installe : six côté mouvance, six côté UDPS, et moi au milieu.<br />
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Ce n’est pas la première fois que les uns et les autres discutent. Pour le pouvoir, rechercher un accord avec Tshisekedi est une constante, en fonction d’un calcul simple: mouvance présidentielle + UDPS = majorité absolue, plus besoin des autres. Ils se sont déjà vus à Venise, puis à Ibiza, sans résultats. Y parviendront-ils à Paris? La réunion dure deux heures, et je dois dire que nous faisons un excellent travail. Nous réglons tous les problèmes, ou presque, et nous signons un accord portant sur le comité préparatoire au dialogue, son règlement, son ordre du jour et surtout sa composition. Trente membres au total : douze pour la partie présidentielle, six pour la société civile et douze pour l’opposition. Certes, l’opposition, ce n’est pas que l’UDPS, mais il est clair que cette dernière entend garder la main.<br />
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Munie d’un mandat dûment signé de Tshisekedi lui-même, dont j’ai exigé et conservé copie (on n’est jamais trop prudent!), la délégation UDPS au Raphael est conduite par deux de ses proches, Floribert Tendayi et Papis Tshimpangila. Elle comprend aussi l’un des propres fils du Vieux, Christian Tshisekedi, et l’un de ses neveux, Bona Kabongo. Comme rien n’est simple dans cette famille, Félix Tshisekedi me dira plus tard, sur le ton du reproche, que son frère Christian n’y connaît rien en politique puisque c’est un homme d’affaires. Comme si j’avais moi-même composé cette délégation ! Toujours est-il qu’en ce 26 mars l’UDPS nous annonce qu’elle se réserve le droit de nommer elle-même les douze personnalités de l’opposition qui participeront au comité préparatoire. Explication : « On se connaît entre nous, hors de question de nous laisser infiltrer par de faux-vrais opposants ! » Après tout, c’est son affaire. On se sépare donc bons amis.<br />
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De retour à Kinshasa, je reçois le secrétaire général de l’UDPS, Bruno Mavungu, accompagné de Félix Tshisekedi. Félix joue les durs, et je m’aperçois rapidement qu’il a pris l’ascendant sur Mavungu, mais il ne remet rien en question. Il ne me reste plus qu’à recevoir la liste des opposants membres du comité préparatoire. On me l’annonce d’une heure à l’autre. Je suis confiant, presque euphorique. À tort.<br />
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Quand Tshisekedi tourne casquette<br />
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J’ai en main les listes de la mouvance présidentielle et de la société civile, mais, côté UDPS, rien ne vient. Une, deux, trois semaines, rien. Je me rends donc de nouveau à Bruxelles pour y rencontrer Étienne Tshisekedi. Il me reçoit le 5 mai dans un hôtel de la capitale belge, entouré, cette fois encore, de Félix, de l’abbé Tshilumba et de Gilbert Kankonde. Je les sens un peu crispés, exigeant notamment ce qu’ils appellent un renforcement de la facilitation. Mais comme ils ne me montrent aucune hostilité, je sors de l’entretien rassuré, même si je n’ai toujours pas obtenu la fameuse liste. Retour à Kinshasa. Au sein de la mouvance présidentielle et de l’opposition non UDPS, on s’impatiente et on me critique. À leurs yeux, je favorise l’UDPS, je fais tout pour ressusciter Tshisekedi et le remettre en selle. C’est alors que surgit cette étrange idée de panel de personnalités censées m’épauler et m’encadrer, afin de « remettre le dialogue sur les rails ». Puisque le facilitateur piétine, entend-on dire, aidons-le à s’en sortir. C’est évidemment tout sauf désintéressé car derrière ce schéma se profile l’ombre des Américains, en particulier celle de l’envoyé spécial pour les Grands Lacs, Tom Perriello. Via le panel, dont ils seraient membres, les États-Unis, puissance extracontinentale, souhaitent être directement au cœur du dialogue, ce qui à mes yeux n’est pas souhaitable. J’ai rapidement vu la manœuvre, d’où la contre-idée, lancée par moi, d’un groupe de soutien à la facilitation, composé de l’UA, de l’ONU, de l’Union européenne, de l’OIF et des organisations régionales africaines. Cris d’orfraie de la part des Américains et des politiciens congolais qui leur sont proches !<br />
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Début juin, je suis à nouveau à Bruxelles, face à Tshisekedi. Je demande un tête-à-tête. On me le refuse, non sans une certaine indignation : « Le président ne voit jamais personne en tête à tête! » Va donc pour l’inévitable duo Tshilumba-Kankonde, témoins muets de notre échange. « Grand frère, lui dis-je. J’attends les noms de vos représentants au dialogue depuis deux mois, quand les aurai-je ? » Réponse : « Petit frère, nous sommes jeudi. Lundi, dans quatre jours, vous les aurez. » Je saurai plus tard que la liste, effectivement, était prête. Elle ne m’a jamais été remise. Qui l’a fait passer à la trappe ? Mystère. Pendant des jours, j’ai cherché à le joindre depuis Kinshasa, en vain. Il a fallu m’y résoudre: Tshisekedi avait tourné casquette. Pourquoi? Je me souviens que, pendant l’entretien, il n’avait cessé de me répéter que j’étais trop seul et que la formule du panel, qui avait la faveur des Américains, était à ses yeux la meilleure pour m’entourer. Est-ce là la clé de sa volte-face ? Je l’ignore.<br />
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Kodjo: « Quand aurai-je les noms des délégués au dialogue? » Tshisekedi: « Lundi, dans quatre jours. »<br />
Six mois, plus tard, j’attends encore…<br />
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Avec Katumbi, un rendez-vous manqué<br />
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Heureusement, l’iceberg de l’opposition commence à craquer. Le député Samy Badibanga, qui deviendra Premier ministre en novembre, puis d’autres, manifestent avec insistance le souhait de participer au dialogue. Au même moment se pose le problème de Moïse Katumbi. J’avais prévu de le rencontrer peu après mon second séjour à Bruxelles, début mai. Mon projet était d’aller le voir chez lui, à Lubumbashi, ce qui d’ailleurs ne plaisait guère au pouvoir en place à Kinshasa, qui estimait que c’était là une sorte de reconnaissance. La veille du jour fixé pour notre rendez-vous, l’un de ses proches, l’ex-président de l’assemblée provinciale du Haut-Katanga, Gabriel Kyungu, connu pour la brutalité de son langage, se livre dans les médias locaux à une violente diatribe contre moi, avant de conclure que je ne serai pas le bienvenu à Lubumbashi. Dans la foulée, le G7, regroupement d’anciens kabilistes ralliés à Katumbi, publie une déclaration de la même eau à mon encontre, avant d’en appeler, lui aussi, comme par hasard, à la mise en place du fameux panel cher à M. Perriello. J’annule donc mon déplacement et appelle Katumbi pour le lui signifier. L’échange est aigre-doux : « Kinshasa vous a empêché de venir me voir ! » me dit-il. « Pas du tout, c’est votre ami Kyungu et vos alliés du G7 qui, manifestement, ne le souhaitent pas. Ma sécurité n’est pas assurée à Lubumbashi, pourquoi viendrais-je ? »<br />
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La conversation terminée, je joins aussitôt Mme Dlamini-Zuma pour lui proposer de faire venir Moïse Katumbi en terrain neutre, à Addis-Abeba, afin que nous parlions avec lui. Le principe est rapidement acquis lorsque surviennent l’affaire dite des mercenaires et l’ouverture d’une procédure à l’encontre du candidat.<br />
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Depuis lors, je suis intervenu à sa demande pour faciliter son départ à l’étranger, mais nous ne nous sommes toujours pas rencontrés. Dois-je préciser que je n’ai aucun problème avec M. Katumbi, qui porte le même prénom que celui de mon père ? J’entends souvent dire qu’il est « l’homme des Américains ». Je l’ignore, même s’il en est notoirement proche. Et dans ce cas, il n’est pas le seul. Son grand frère, Katebe Katoto, que j’ai rencontré à Bruxelles, était un ardent défenseur de la formule du panel et un critique acerbe de la facilitation que je menais, au point que j’ai dû lui dire, les yeux dans les yeux: « Moi, Monsieur, je ne suis pas achetable ! » Au cours de cette même rencontre, un membre du G7 s’est levé : « Vous, vous avez un mentor qui s’appelle la France, a-t-il commencé. Eh bien, sachez que la RDC, c’est le jardin privé des États-Unis ! » Mon sang n’a fait qu’un tour : « Je ne sais pas si vous êtes conscient de ce que vous venez de dire, ai-je rétorqué. À votre place, je ferais tout pour que ça ne sorte pas de cette salle. Sinon l’Afrique entière va se moquer de vous ! »<br />
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Coup de foudre à Kinshasa<br />
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Nous sommes en juin. L’UA a avalisé mon projet de groupe de soutien à la facilitation, et je décide d’envoyer une nouvelle mission auprès de Tshisekedi à Bruxelles. À Genval, banlieue chic de la capitale belge, l’opposition, UDPS et G7 notamment, vient de lancer le Rassemblement anti-Kabila. Le ton s’est durci, et je crains que ma délégation, composée des Algériens Saïd Djinnit et Smaïl Chergui, ainsi que d’un diplomate belge, ne trouve porte close. Il n’en est rien, et le rapport de quelques lignes que me font ces émissaires est totalement anodin, ce qui m’étonne un peu.<br />
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Était-ce pour m’endormir? Le réveil sera brutal. Le 4 juillet, une réunion du groupe de soutien à Addis-Abeba débouche sur une demande qui est presque une injonction : le facilitateur est prié de mettre en place le comité de préparation au dialogue d’ici à la fin du mois. Une date est retenue : le samedi 30 juillet. Mais il y a un problème : de retour à Kinshasa le 27, Étienne Tshisekedi a prévu de tenir un mégameeting le 31 juillet. L’UDPS hurle au complot : c’est du sabotage! D’ailleurs, me dit-on, vos émissaires à Bruxelles se sont entendus avec nous pour que les deux événements ne coïncident pas – si c’est exact, cela m’a été caché ; pourquoi ? Où était mon intérêt dans cette affaire, alors que je me battais depuis des mois pour inclure Tshisekedi dans le jeu ? A-t-on voulu me piéger, me discréditer afin de mettre quelqu’un d’autre à ma place? Je n’en dirai pas plus, mais Mme Dlamini-Zuma, à qui j’ai fait, fin octobre, un compte rendu détaillé de ma mission, connaît les tenants et aboutissants de toute cette histoire.<br />
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Lors de son meeting devant des dizaines de milliers de personnes, Étienne Tshisekedi m’injurie. Je ne m’y attendais absolument pas. Il me traite de « petit kabiliste partial » et ajoute que je suis « un traître ». Oui, « un traître » ! Passé l’instant de sidération, je réfléchis. Si traître il y a, l’insulte convient à celui qui a signé un accord et ne l’a pas respecté. Or, Tshisekedi a violé l’engagement que ses délégués, mandatés par lui, ont conclu à Paris en ma présence. Donc le traître, c’est Tshisekedi. Partial? C’est risible. Pendant longtemps, la majorité présidentielle et une partie de l’opposition, dont Vital Kamerhe, le G7 et la Dynamique, m’ont accusé de favoriser l’UDPS et son vieux leader! Ce discours m’est tombé dessus comme un coup de foudre. Je ne pardonne pas à Tshisekedi de s’être montré aussi injuste à mon égard. Il ne s’en est jamais excusé ni expliqué. Lorsqu’un ami commun, Mgr Monsengwo, a voulu que j’aille le voir chez lui, à Limete, pour recoller les morceaux, j’ai refusé. Peut-être nous reverrons-nous, mais ce ne sera pas à son domicile. Tshisekedi ne me connaît pas. S’il veut la guerre, je vais le démolir !<br />
<br />
L’Église catholique : pêchez en paix<br />
<br />
Certes, l’Église est une institution en RD Congo. Certes, je suis moi-même un catholique pratiquant et je me dois de passer le manteau de Noé sur ce que fait ma hiérarchie et qui ne me plaît pas toujours. Je ne dirai donc rien sur le cardinal Monsengwo, que je connais bien et que je respecte. Mais tout de même. J’ai beaucoup compté sur la conférence épiscopale, la Cenco, pour qu’elle m’aide dans ma tâche de facilitation. Au sein du comité préparatoire au dialogue, le représentant de la Cenco, l’abbé Donatien Nshole, avait le beau rôle. Idem lorsque, le 1er septembre, s’est ouvert le dialogue lui-même. Surviennent alors les tragiques émeutes des 19 et 20 septembre à Kinshasa, lesquelles – il convient de le préciser, car j’en ai été le témoin – ont commencé par le saccage des sièges des partis membres du dialogue, perpétré par des militants du Rassemblement de l’opposition radicale. Avant que les jeunes kabilistes aillent à leur tour mettre le feu aux locaux de l’UDPS. C’est alors que les curés de la Cenco ont changé de ton. Après avoir exigé une semaine de deuil, ils sont venus poser des préalables au dialogue qui ne figuraient pas dans nos accords. J’y ai consenti à une condition : qu’ils restent dans la salle. Libre à eux, par ailleurs, d’aller à la pêche miraculeuse et de ramener dans leurs filets les opposants au dialogue. À l’heure où je vous parle, la pêche continue, et je souhaite qu’elle soit fructueuse. D’autant que Joseph Kabila, vous l’aurez remarqué, joue le jeu et encourage les évêques. Cela s’est discuté fin octobre à Luanda, en marge du sommet des chefs d’État de la région, qui a entériné l’accord politique du 18 octobre. Denis Sassou Nguesso et José Eduardo dos Santos ont suggéré à Kabila de tendre la main au Rassemblement de l’opposition, via la Cenco, ce qu’il a fait. Je crois que tout le monde est un peu tétanisé à l’idée qu’il se passe quelque chose le 19 décembre à minuit et que chacun cherche à conjurer les risques de dérapages.<br />
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Présidentielle : 2018 ou le chaos<br />
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Les Américains, les Européens, la Cenco, le Rassemblement: tous ou presque « exigent » que l’élection présidentielle se tienne en 2017. Mais c’est impossible avant avril 2018 ! Cette échéance n’est pas le fruit du hasard : le fichier électoral est corrompu, tout le monde l’a dit, sa refonte est indispensable. La RD Congo, c’est 2,5 millions de km², 136 000 bureaux de vote, 20 000 tonnes de matériel électoral à transporter, le plus souvent par voie aérienne ou fluviale. La commission électorale, les experts de l’ONU et de l’OIF, le général malien Siaka Sangaré, que je considère comme le meilleur expert électoral d’Afrique francophone et que j’ai fait venir… Tous sont formels : on ne peut pas, en resserrant au maximum les délais, aller plus vite. Le fichier électoral sera fiable et complet début octobre 2017, il faut ensuite six mois pour organiser le scrutin. À condition, bien sûr, que son financement – près de deux milliards de dollars – soit assuré. Préconiser une présidentielle bâclée l’an prochain, c’est irresponsable.<br />
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J’ai entendu récemment Jean-Marc Ayrault, le ministre français des Affaires étrangères, critiquer l’accord du 18 octobre et remettre 2017 sur le tapis. Cela m’a étonné : son ambassadeur à Kinshasa ne lui a donc pas fait rapport ? Il parle en méconnaissance de cause. Autre revendication de l’opposition radicale et de ceux qui la soutiennent : que Kabila démissionne au soir du 19 décembre 2016 et laisse la place à une période transitoire spéciale, avec à sa tête le président du Sénat, Léon Kengo Wa Dondo, qui organisera les élections. Ce n’est ni constitutionnel – la Cour suprême a tranché, et les participants au dialogue en sont convenus – ni réaliste. Le mandat de Kengo est forclos depuis quatre ans, faute d’élections provinciales et sénatoriales tenues dans les délais. Quelle est sa légitimité? Sur le plan strictement juridique, le fait que Kabila demeure en place jusqu’à l’élection de son successeur est objectivement la moins mauvaise des solutions.<br />
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Une classe politique brillante, mais toxique<br />
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J’ai eu affaire à une classe politique à la fois brillante, adepte des faux-fuyants, intelligente, toxique… L’argent joue un rôle prépondérant: en Afrique de l’Ouest, les gens pensent qu’ils sont riches quand ils ont 100 millions de F CFA. Ici, ils le sont quand ils ont la même somme, mais en dollars. Autre caractéristique: un sentiment national et identitaire à vif. Est-ce un héritage du mobutisme triomphant ? C’est possible, mais les Congolais en général sont allergiques à toute interférence, en particulier occidentale – sauf bien entendu quand elle sert leurs intérêts et qu’ils peuvent l’instrumentaliser à leur profit. Aussi les chefs d’État africains, qui connaissent ce sentiment, sont-ils prudents dès qu’il s’agit de se mêler des affaires congolaises. Sassou Nguesso joue un rôle positif, Dos Santos aussi, ainsi – et c’est moins connu – que Faure Gnassingbé. Le président togolais entretient des relations étroites aussi bien avec Kabila qu’avec Vital Kamerhe. Si Kamerhe ne nous avait pas rejoints, il n’y aurait jamais eu de dialogue, et Faure a été décisif dans son ralliement, tout comme son « envoyé spécial », le ministre Gilbert Bawara, très introduit à Kinshasa.<br />
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Pourquoi (et comment) j’ai mis les pieds dans le « marigot »: suite et fin<br />
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Ce n’est pas l’argent qui m’a motivé, et je voudrais être clair, voire trivial à cet égard : Kabila ne m’a pas payé, ce n’est pas lui qui a réglé mes frais de mission ni mes per diem. C’est l’UA qui m’a pris en charge, et il ne m’a rien donné. On a, à ce sujet, raconté n’importe quoi. Je me souviens du jour où je suis allé visiter le fameux barrage d’Inga et survoler l’embouchure du fleuve Congo, spectacle dont j’ai toujours rêvé. Une compagnie pétrolière avait mis un hélicoptère à ma disposition à cet effet. Le lendemain, des journaux ont écrit que, ça y est, Kodjo est dans le pétrole, Kabila l’y a mis pour l’acheter ! Par contre oui, mon ego, ma place dans l’Histoire, la volonté de sortir par le haut, de ne pas partir sur un échec, celle aussi de démontrer à M. Tshisekedi, qui m’a trahi, que je n’étais pas un nègre de service, tout cela m’a motivé et a forgé ma résilience.<br />
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<link height="400" href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgjiwodKhf5Flj2HRzAiA5YorLnESQFa73kUByFOmyqto_i9WzNlpiJ034u0NJFcgy8Xim638utxn-1rinXm6k5m3yemnS9FqOWN7BrLeR7yRCcAIuduW9PJtUv7bYtOkzcQ243J0hzxb4/s400/Snapshot_568.jpeg" rel="image_src" width="400"></link>

Politique Le calvaire d’ Edem Kodjo: RD CONGO. Un médiateur ne devrait pas dire ça

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La CENCO répond au Rassemblement: pas de retransmission en direct

December 13, 2016

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La CENCO a rejeté ce lundi 12 décembre 2016 la demande du Rassemblement de l’opposition qui réclame la retransmission directe à la télévision nationale des travaux des discussions directes qui réunit les forces politiques sous son égide pour trouver une issue favorable à la crise que traverse le pays.<br />
<br />
« La médiation a trouvé que pour assurer la qualité du travail ce ne sera pas bon de le retransmettre en direct », déclare l’abbé Donatien N’shole au téléphone de ACTUALITE.CD<br />
L’abbé Nshole précise qu’il y aura par contre la mise en place d’une cellule de communication autour du secrétariat de la CENCO avec les représentants de différentes parties prenantes qui vont devoir  publier des communiqués relatifs au déroulement des pourparlers.<br />
<br />
Contacté par la rédaction de ACTUALITE.CD, Peter Kazadi, conseiller juridique d’Etienne Tshisekedi, déclare que le Rassemblement n’a pas encore été notifié de cette décision.<br />
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Will Cleas Nlemvo<br />
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<iframe frameborder="no" height="120" scrolling="no" src="https://w.soundcloud.com/player/?url=https%3A//api.soundcloud.com/tracks/297532993&auto_play=false&hide_related=false&show_comments=true&show_user=true&show_reposts=false&visual=true" width="100%"></iframe><br />
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Le calvaire d’ Edem Kodjo: RD CONGO. Un médiateur ne devrait pas dire ça

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