BA SANGO YA CONGO KINSHASA

Affaire ‘’Trophée Muana Mboka’’ : Me Liyolo traduit Paulin Mukendi en justice !

July 27, 2015

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* « Vous comme moi, militons pour la promotion des Arts dans notre pays.  Comment pouvons-nous y arriver si dans la bergerie, des loups s’arrogent les intelligences des autres, les œuvres d’autrui pour en faire une  exploitation et en tirer des bénéfices » ? C’est en ces termes que s’est interrogé Me Alfred Liyolo, lors  d’une conférence de presse qu’il a animée,  le samedi  25 juillet 2015, au jardin de l’Académie des  Beaux Arts, à Kinshasa. Il a accuse Paulin Mukendi d’avoir notamment,  plagié son œuvre.<br />
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Me Liyolo a tout dit. Il n’a laissé aucun détail. En décidant d’organiser toute une conférence de presse autour de ce dossier, dit-il, c’est essentiellement dans un objectif pédagogique. Me Liyolo, en sa qualité de professeur d’université, grand formateur des jeunes, s’est mal retrouvé pour taire un tel comportement « qu’il faut bannir dans le cercle des artistes congolais ».<br />
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En effet, il y a dix ans, Paulin Mukendi avait été voir Me Liyolo, pour lui demander un travail, celui de concevoir une ‘‘œuvre d’art’’. C’est le trophée Muana Mboka  qui sert,  pourtant,  Paulin Mukendi dans ce qu’il fait chaque année, en primant les gens qui ont excellé dans différents secteurs d’activités. Après un accord, Me Liyolo, animé de  bonne volonté, lui avait dit de ne pas payer la première édition, le considérant comme un jeune frère. Mais, cela ne pouvait  pas durer éternellement. Car, à la deuxième édition,  Paulin Mukendi devait  commencer à payer, conformément au deal. Malheureusement, depuis lors, Paulin Mukendi ne s’est jamais acquitté de ses devoirs vis-à-vis du  concepteur et réalisateur d’une œuvre à qui reviennent tous les droits. Pis encore, raconte Me Liyolo, Paulin Mukendi s’est arrangé pour falsifier cette œuvre. « Mesdames et messieurs de la presse, cette œuvre est aujourd‘hui trafiquée, plagiée pour des fins de lucre et par quelqu’un qui clame, à tout vent, vouloir prôner l’excellence. Qui plus, par des méthodes peu catholiques, se targue être gestionnaire des droits d’auteurs des artistes congolais », regrette Me Liyolo. Preuve à l’appui, il a brandi   deux trophées : l’original  qui porte ses empreintes, dont la signature, et le pirate, amputé seulement de ses empattements où se trouvait  la signature de l’artiste. Me Liyolo parle, lui,  d’un cas vraiment malheureux contre les artistes. Il dénonce ce comportement qui,  curieusement,  se développe dans la vie de ceux  qui prétendent être les défenseurs de ces derniers.<br />
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Combien Mukendi  doit-il ?<br />
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La question a été, certainement, posée à Me Liyolo, qui a tenu à rappeler à quiconque l’écoute, que l’objectif poursuivi était essentiellement pédagogique. Voilà pourquoi, a-t-il soutenu, il a même choisi la tribune de l’Académie des  Beaux Arts, où l’on forme des artistes censés être des hommes honnêtes, respectueux de l’éthique et de la déontologie professionnelle  et modèles de la société. En tout cas, le professeur Alfred Liyolo a insisté sur le fait qu’il n’a pas le souci de s’attaquer à des personnes  mais,  plutôt,  le désir de corriger ensemble des vices qui s’installent dans la société congolaise. Toutefois, il  a précisé qu’il s’attendait aussi à quelque chose, c’est-à-dire, une pièce de cette œuvre  qui coûte plusieurs kilos de bronze et qui ne se vend pas à moins de 500 dollars américains. Mais lui, il n’avait demandé à Paulin Mukendi que 300 dollars par pièce. Selon les informations fournies, par édition, Paulin Mukendi commande 25 pièces de « trophée Muana Mboka » qu’il décerne à 25 lauréats. Cela revient à dire que l’on doit multiplier les 25 pièces par 9 éditions déjà organisées. Là, le calcul est simple. Il suffit de prendre une petite calculatrice et de faire jouer les doigts. Tenez !  300 USD fois 25 pièces fois neuf éditions, cela donnerait une idée estimative de ce qu’il doit, au total. A cela, pourrait s’ajouter, comme il faut s’y attendre, quelques pénalités dues aux préjudices causés.   Donc, c’est une  bagatelle somme d’argent, fruit d’une accumulation de manque à gagner,  qui  reviendrait  de plein droit à Me Liyolo qui,  au-delà du fait qu’il a invité, par la même occasion,  la crème de l’Académie des Beaux Arts à s’abstenir de cultive une telle pratique,  a dit avoir déjà saisi la justice contre l’intéressé. C’est donc une affaire à suivre.<br />
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Guy Elongo   <br />
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Justice Affaire ‘’Trophée Muana Mboka’’ : Me Liyolo traduit Paulin Mukendi en justice !

* « Vous comme moi, militons pour la promotion des Arts dans notre pays. Comment pouvons-nous y arriver si dans la bergerie, des loup...

Simolo Katondi feat Héritier Wata - jamais sans toi ( vidéo)

July 27, 2015

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Simolo Katondi feat Héritier Wata - jamais sans toi ( vidéo)<iframe allowfullscreen="" frameborder="0" height="360" src="https://www.youtube.com/embed/IvwBDDF17eE" width="640"></iframe></h3>
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Simolo Katondi feat Héritier Wata - jamais sans toi ( vidéo)

Après les points, les Délégués Syndicaux installés : Gouvernement-Parlement, la grande machine Kin-kiey en action !

July 27, 2015

<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjcOvi2erI8ev948I4fUVU-hmESRfYp8u0_ro9iQ7Qkond6D7Nu8ORiHuCZgB0NxZmOm90eDQwxUJNqgYDlLZXkqpK6qwCbyknBsnThv8rVSNLEM0xS-ko-cKeR6UhQfmrJ6jU9AC39W02R/s1600/Snapshot_830.png" imageanchor="1" style="clear: right; float: right; margin-bottom: 1em; margin-left: 1em;"><img border="0" height="300" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjcOvi2erI8ev948I4fUVU-hmESRfYp8u0_ro9iQ7Qkond6D7Nu8ORiHuCZgB0NxZmOm90eDQwxUJNqgYDlLZXkqpK6qwCbyknBsnThv8rVSNLEM0xS-ko-cKeR6UhQfmrJ6jU9AC39W02R/s400/Snapshot_830.png" width="400" /></a></div><div>*Il a plusieurs fers au feu.  Tryphon Kin-kiey ne croise jamais les bras ! Très ingénieux, il innove sans cesse  et rêve de  la grandeur, quel que soit son  poste d’attache. Ici, dans le Gouvernement de cohésion nationale, sous la férule de Matata Ponyo,   l’homme  se met en action et se fait entendre, au niveau des Relations avec le Parlement. Il a besoin, pour ce faire, d’une équipe costaud ainsi que  d’une administration de qualité, pour assumer ses fonctions, conformément aux attentes de Joseph Kabila Kabange, le   Président de la République et Initiateur de la Révolution de la Modernité. Tenez !   Quelques jours seulement après sa rencontre avec les points focaux, au Cercle Elaeis,  le voici encore  au devant de la scène, avec une nouvelle action musclée  visant à donner à son secteur,  la  place qu’il lui faut  et à lui faire jouer, en même temps,  son vrai rôle de trait d’union entre le Gouvernement et le Parlement. ‘’Ministère de souveraineté’’, disait-il, dernièrement, lorsqu’intervenant devant les points focaux, il démontrait l’étendue de ses responsabilités, s’il l’on veut que les Relations avec le Parlement soient mieux pensées, suivies et coordonnées. Kin-kiey y tient, fermement. C’est dans cette optique qu’il a lancé, le samedi 25 juillet  dernier, à Fatima, à la Gombe,  la grande machine. Des délégués syndicaux du MIREPA  qui végétaient, depuis plus de deux ans  dans la rue,  alors qu’ils ont été formellement   élus,  sont, enfin, installés.</div><br />
Après deux ans d’attente, la Délégation Syndicale du Ministère des  Relations  avec le Parlement (MIREPA) a été installée, le samedi 25 juillet dernier. C’était au cours d’une cérémonie officielle organisée sous l’autorité  de  Tryphon Kin-kiey Mulumba  à la Paroisse Notre Dame de Fatima,  à la Gombe. Faisant siennes les multiples préoccupations de ces  Délégués syndicaux, le Ministre des Relations avec le Parlement a promis  de les porter au niveau du Gouvernement, pour  des solutions appropriées. Cela, en vue de remplir pleinement la mission qui est la leur, qui consiste à garantir  l’harmonie, en jouant le rôle de passerelle entre les institutions aussi bien au sommet de l’Etat qu’à tous les niveaux du Pouvoir en RDC. Au total, quatre Délégués Syndicaux ainsi que  leurs suppléants ont été présentés, dans le strict respect de la parité.<br />
<br />
Pour le Ministre des  Relations  avec le Parlement, maintenant qu’il y a la reconnaissance publique de l’Etat, la porte de collaboration est totalement ouverte, car, il a hâte de travailler avec l’équipe. ‘’Il n’y a pas d’Etat sans administration. Nous avons besoin d’une administration formée, compétente pour qu’elle tienne le pays’’, a-t-il déclaré. Seulement, le Gouvernement est en train d’arrêter d’être locataire, pour  régler les différents problèmes qui  affectent  ce secteur.<br />
<br />
A l’en croire, il s’agit d’un Ministère qui se trouve 5ème dans la hiérarchie. C’est un Ministère de souveraineté. C’est un Ministère central. Voilà toute la raison de son importance dans  la mission de médiation qui lui est assignée.<br />
<br />
Toutefois, il aurait préféré que des solutions lui soient désormais proposées,  dès qu’il y a un problème, étant donné leurs  compétences  qui les dispose à assumer toutes ces responsabilités. D’ailleurs, c’est dans l’administration que doivent  être placées  la compétence et l’intelligence.<br />
<br />
Au départ, il avait rappelé l’importance du syndicat dans le monde professionnel pour la protection, la défense, la promotion des intérêts des agents et fonctionnaires auprès de l’Etat. Tout cela, doit se faire dans un dialogue franc, sincère, permanent  qui,  seul, permet l’apaisement du climat social sur le lieu de travail. Il contribue également avec effectivité à l’accroissement de la productivité  et à l’amélioration constante d’un service public de qualité par l’encadrement efficient des Agents de l’Etat. Ainsi, invite-t-il les organisations professionnelles à les accompagner dans cette lourde mission par l’encadrement et l’organisation des sessions de formation à travers l’éducation ouvrière.<br />
<br />
‘’Depuis sa création aux temps de l’Ordonnance n°90/128 de juin 1990, le MIREPA n’avait jamais connu l’essor que nous constatons aujourd’hui’’, a reconnu le SG, M.  Boniface Bola.  Au nom de tous les agents et cadres  de ce secteur, il a remercié le Chef de l’Etat pour avoir maintenu Tryphon Kin Kiey dans le Gouvernement de Cohésion Nationale. Car, depuis son avènement, il a impulsé tout le monde à travailler  en se surpassant et avec dévouement,  pour rendre le Ministre des Relations avec le Parlement  non seulement plus visible qu’avant, mais surtout, de faire revalorisé sa place et son rôle de maillon central entre le Parlement et le Gouvernement.   <br />
<br />
Délégation syndicale<br />
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Au nom de la Délégation Syndicale du Secrétariat Générale aux Relations avec le Parlement, Pascal Ngoyi, du Syndicat Pionniers des Cadres de Travail (SYPICAT) a remercié le Ministre pour toutes les démarches entreprises depuis qu’il est à la tête de ce Ministère. D’autant plus que son engagement personnel a  permis l’aboutissement de l’organisation de cette cérémonie, alors que la délégation syndicale était, quant à elle,  installée depuis deux ans. Il y a également inclus  son homologue de la Fonction Publique qui,  cinquante ans après l’indépendance de la RDC,  s’est distingué dans la réforme de l’administration Publique. A cet effet, il a matérialisé la convention internationale du travail 150 au  sein de l’Administration Publique. Se représentation à cette cérémonie est une preuve de l’importance qu’il attache au bon fonctionnement des structures syndicales. <br />
<br />
Selon lui, en effet,  pour atteindre l’émergence en 2030, tel que souhaité par le Chef de l’Etat, il est nécessaire d’être en harmonie concordante par rapport au fonctionnement de la République. Car, c’est depuis le 24 octobre 2013, que le Ministère de la Fonction Publique avait pris l’arrêté portant proclamation des résultats définitifs et  reconnaissant les syndicats,  à travers l’ensemble de l’administration, c’est seulement deux ans après que ceux du MIREPA sont maintenant  installés.<br />
<br />
Profitant de cette occasion, il a émis les vœux de voir la réalisation des différents objectifs du secteur. Pour ce faire, il a recommandé,  entre autres, que les frais de transport soient régulièrement payés. Aussi, faudra-t-il  mettre un accent particulier, sur l’implantation des divisions provinciales dans les 26 provinces nouvelles créées sur toute l’étendue de la RD. Congo. <br />
<br />
Enfin,  M. Pascal Ngoyi a  invité  le SG des  Relations  avec le Parlement à  renforcer la collaboration étroite avec la Délégation Syndicale dans le but d’améliorer le niveau de productivité du service public. A tous, il a lancé un appel l’esprit d’ouverture et à faire  confiance  en  leurs représentants.<br />
<br />
En définitive, cette Délégation Syndicale est composée de :<br />
Président : Bokungu (FIC)<br />
Suppléant : Booto (BIC)<br />
Vice-président : M. Vununu (OTUC)<br />
Suppléant : Losanganya Lombo (OTUC)<br />
Secrétaire Général : Pascal Ngoyi (SYPICAT)<br />
Suppléant : Baelongandi (SYPICAT)<br />
SG adjoint : Lueso Booto (UNTC)<br />
Suppléant: Ngasse (UNTC)<br />
<br />
La Pros.<span class="texte" style="color: #333333; font-family: Arial, Helvetica, sans-serif; font-size: 13px; line-height: 22px; margin-left: 10px; margin-right: 15px; position: relative; text-align: justify;"></span><span style="background-color: white;"></span><br />
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Politique Après les points, les Délégués Syndicaux installés : Gouvernement-Parlement, la grande machine Kin-kiey en action !

*Il a plusieurs fers au feu. Tryphon Kin-kiey ne croise jamais les bras ! Très ingénieux, il innove sans cesse et rêve de la grandeur, qu...

Elections locales : la Majorité partagée, l’Opposition désintéressée ! 27/07/2015

July 27, 2015

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*Henri-Thomas Lokondo et d’autres ténors de la Majorité Présidentielle jubilent après l’adoption, par l’Assemblée nationale, du projet de loi portant Répartition des sièges aux locales. Ils sont très soulagés et n’attendent que l’organisation des municipales, urbaines et locales. L’un des leurs, Christophe Lutundula, conditionne l’organisation des locales à l’actualisation du fichier électoral. Il s’aligne sur la position des Evêques qui ont demandé la postposition des locales pour mieux les préparer. Une position qui rejoint les opposants au Président, lesquels ont séché la plénière de samedi 25 juillet. Le MLC, l’un des partis phares de l’Opposition parlementaire, considère qu’après l’enrôlement de nouveaux majeurs et le nettoyage du fichier électoral, la répartition des sièges, faite le samedi 25 juillet, sera largement dépassée.<br />
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Si l’absence d’une loi portant Répartition des sièges aux locales et municipales pouvait justifier, pendant deux mois, le retard enregistré par la CENI pour ne pas convoquer les candidats conseillers locaux et municipaux, eh bien, l’argument ou le prétexte ne tient plus. L’adoption, samedi 25 juillet dernier, à l’Assemblée nationale, d’une répartition des sièges comme annexes à la loi électorale ôte tout alibi. Désormais, en attendant bien sûr que le Sénat fasse la seconde lecture du texte, la Centrale électorale peut très bien entamer l’inscription des candidats aux élections municipales et locales. Jean-Pierre Kalamba, Rapporteur du Bureau de la CENI, a eu du mal à cacher sa satisfaction. Mais pour une opération d’inscription des candidats qui aurait pu démarrer le 26 mai 2015, tout en sachant que les municipales combinées aux provinciales sont prévues le 25 octobre prochain, il y a tout de même de quoi se demander en quel mode la CENI va travailler pour rattraper le temps perdu. Surtout que les obstacles juridico-administratifs sont ceux auxquels les acteurs sociopolitiques s’attendaient le moins. La plus grande contrainte, tant redoutée, est d’ordre financier. Le manque d’argent a longtemps été avancé par certains animateurs des Institutions comme une difficulté insurmontable pour l’année 2015 en cours. Le premier d’entre tous à avoir éventré le boa était Léon Kengo, Président du Sénat. Mi-juin, au sortir d’une audience lui accordée par le Président de la République dans le cadre des Consultations pré-dialogue, Kengo lançait sur un ton monocorde que le Budget de l’Etat 2015 ne prenait pas en compte les opérations électorales. De façon très solennelle, le Président Joseph Kabila a reconnu, dans son message à la Nation, le 30 juin 2015, à l’occasion de la fête de l’indépendance du pays, quatre principales difficultés. Le financement des élections, la sécurisation du processus électoral, l’enrôlement des jeunes devenus majeurs, le découpage territorial et le calendrier électoral. Autant de questions devant faire l’objet d’un dialogue politique en vue. Avec le recul, on constate que certaines de ces questions sont déjà vidées de leur contenu. Les provinces viennent d’être démembrées. Bientôt, le 31 août, des Gouverneurs et Vice-Gouverneurs seront élus à la tête de 21 nouvelles provinces. C’est seulement à cause de leur incidence négative sur la répartition des sièges aux locales et municipales que les Décrets créant les nouvelles villes et communes ont été retirés par le Gouvernement.<br />
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La Majorité jubile, l’Opposition boude<br />
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Depuis l’ouverture, le 6 juillet dernier, de la session extraordinaire du Parlement, les sociétaires de la Majorité Présidentielle se sont rentrés dedans. On a même eu l’impression d’assister à une bataille à distance entre le Gouvernement et l’Assemblée nationale. Aux uns, on reprochait la mauvaise gestion, à d’autres, l’inaction. Le projet de loi portant Répartition des sièges avait été rejeté par l’Assemblée nationale, peu avant la clôture de la session de mars, à cause de nombreuses imperfections et incohérences. En retour, le Parlement a été accusé de passer à côté de l’essentiel. Qui plus,  la dénonciation du Conseiller spécial anti-fraude du Président de la République, Luzolo Bambi, déposée quelques jours plus tôt auprès du Procureur général de la République, n’était pas pour arranger les choses.  C’est dire que l’adoption des annexes à la loi électorale, pour répartir les sièges aux locales et municipales, arrive à point nommé pour donner un second souffle à la Majorité Présidentielle. Toutefois, une voix discordante se fait entendre. C’est celle du Député Christophe Lutundula. Il conditionne l’organisation des locales à l’actualisation du fichier électoral. Lutundula ne partage pas la thèse de ceux qui présentent les élections locales comme des arriérés ; parce que, dit-il, ces élections n’ont jamais été programmées de façon ferme antérieurement. Il s’aligne sur la position des Evêques qui ont demandé la postposition des locales pour mieux les préparer. Une position qui rejoint les opposants au Président, lesquels ont séché la plénière du samedi 25 juillet. Le MLC, l’un des partis phares de l’Opposition parlementaire, considère qu’après l’enrôlement de nouveaux majeurs et le nettoyage du fichier électoral, la répartition des sièges faite le samedi 25 juillet sera largement dépassée. Comme on peut le constater, il n’y a aucune avance qui soit définitive dans le microcosme politique rd-congolais. <br />
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La Pros.<span class="texte" style="color: #333333; font-family: Arial, Helvetica, sans-serif; font-size: 13px; line-height: 22px; margin-left: 10px; margin-right: 15px; position: relative; text-align: justify;"></span><span style="background-color: white;"></span>

Politique Elections locales : la Majorité partagée, l’Opposition désintéressée ! 27/07/2015

*Henri-Thomas Lokondo et d’autres ténors de la Majorité Présidentielle jubilent après l’adoption, par l’Assemblée nationale, du projet de ...

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