Les non-dits entre Joseph Kabila et Kenneth Roth à Kinshasa

<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEi7QtGYxRdAnh9TruOjZ9lu55EFfyGRfXTGOlXTsp88MRZGf3SZeR_PV9CE_H6v-fDKFosnxsvUsBLpjwtPf-i02CxWTzYAYEdXE_QTUtrHCaF-fErRSn9Z0YK7cX8MuLdNtpX2zkhaJvnM/s1600/Snapshot_919.jpeg" imageanchor="1" style="clear: right; float: right; margin-bottom: 1em; margin-left: 1em;"><img border="0" height="300" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEi7QtGYxRdAnh9TruOjZ9lu55EFfyGRfXTGOlXTsp88MRZGf3SZeR_PV9CE_H6v-fDKFosnxsvUsBLpjwtPf-i02CxWTzYAYEdXE_QTUtrHCaF-fErRSn9Z0YK7cX8MuLdNtpX2zkhaJvnM/s400/Snapshot_919.jpeg" width="400" /></a></div>Les craintes du Directeur exécutif de Human Rights Watch exprimées dans une tribune<br /> <br /> Dans un article rédigé conjointement avec Ida Sawyer, Senior Researcher à Human Rights Watch, Kenneth Roth déplore le flou entretenu par le chef de l’Etat congolais sur son avenir politique.<br /> <br /> Roth avait effectué une visite à Kinshasa vers la fin du mois de Juillet 2015 pour s’enquérir de la situation, à une année de la fin de mandat du président Joseph Kabila, dont la Constitution congolaise lui interdit de briguer un troisième mandat.<br /> <br /> Après le face à face avec le locataire du Palais de la Nation, Kenneth Roth avait animé une conférence sur le respect des libertés publiques pendant la période électorale, ainsi que la justice pour les crimes graves commis en RD Congo par les groupes armés et les forces gouvernementales.<br /> <br /> Joseph Kabila, président de la République démocratique du Congo, se trouve face à un choix historique: Quitter le pouvoir lorsque le second des deux mandats que lui autorise la constitution prendra fin en décembre 2016, ou succomber à l’illusion d’être indispensable, un mythe qui est assez répandu dans certaines parties de l’Afrique, et essayer de se maintenir au pouvoir.<br /> Cette question fait l’objet d’un débat intense en RD Congo. Quand nous avons rencontré Joseph Kabila la semaine dernière à Kinshasa, il a souligné – à juste titre – qu’il n’avait pas encore annoncé publiquement quelle serait sa position sur ce qu’il fera en 2016. » Attendons de voir ce qui va se passer « , a-t-il conseillé. Mais il n’a pas fait grand-chose pour dissiper les nombreuses suppositions selon lesquelles il serait réticent à quitter le pouvoir.<br /> <br /> Si Joseph Kabila choisit de se conformer à la constitution, il sera le premier président congolais à abandonner le pouvoir volontairement pour faire place à un autre président élu – ce qui pourrait faire de lui le » père de la démocratie » en RD Congo.<br /> <br /> Cela constituerait un progrès considérable pour une nation qui a été soumise au régime colonial brutal du roi Léopold II de Belgique, à des décennies de dictature post-coloniale sous la férule de Mobutu Sésé Séko, et puis à des années de guerres meurtrières dans lesquelles une myriade de groupes rebelles et les armées de neuf pays africains se sont combattues sur le sol congolais.<br /> <br /> Joseph Kabila est arrivé au pouvoir en 2001 à l’âge de 29 ans, à la suite de l’assassinat de son père, Laurent Désiré Kabila. Il peut se targuer de certaines réussites. Sous sa présidence, la RD Congo est parvenue à sortir des années sombres de la guerre et il a dirigé un gouvernement de transition qui, en 2006, a organisé les premières élections démocratiques du pays en plus de 40 ans, élections qu’il a gagnées.<br /> <br /> Avec des degrés variables de succès, il s’est efforcé de stabiliser la partie orientale du pays, où ont longtemps sévi des groupes armés qui continuent encore aujourd’hui à tuer, à violer et à piller, et il a cherché à obtenir la fin du règne de l’impunité qui favorise ces atrocités. Son gouvernement a demandé à la Cour pénale internationale (CPI) d’enquêter sur les crimes commis en RD Congo et a livré davantage de suspects à cette Cour que n’importe quel autre gouvernement dans le monde.<br /> <br /> Sa politique de » tolérance zéro » vis-à-vis des violences sexuelles commises par les forces de sécurité – annoncée deux jours après que nous l’avions encouragé à prendre cette position lors d’une rencontre en 2009 à Goma, une ville de l’est de la RD Congo – a conduit à une série de poursuites judiciaires devant les tribunaux nationaux et à une réduction notable du nombre de dénonciations pour viols commis par les militaires gouvernementaux.<br /> <br /> Et, fin 2013, il a réussi à débarrasser l’est de la RD Congo du dernier d’une série de groupes rebelles armés auteurs d’exactions et parrainés par le Rwanda qui ont sévi dans la région pendant 15 ans.<br /> <br /> Et pourtant si Joseph Kabila choisit de tenter de se maintenir au pouvoir, sa réputation s’en trouvera ternie, non seulement du fait qu’il n’aura pas respecté la limite non amendable de deux mandats imposée par la constitution, mais aussi parce qu’il déclenchera probablement une réaction en chaîne violente et émaillée d’abus.<br /> <br /> Pour entrevoir comment une prolongation controversée du mandat présidentiel pourrait déclencher une spirale de protestations et de répressions violentes en RD Congo, il suffit de regarder du côté du Burundi voisin, où l’insistance du président Pierre Nkurunziza à solliciter un troisième mandat, contestable d’un point de vue constitutionnel, a abouti à une répression meurtrière de manifestations de masse.<br /> <br /> En janvier, quand le gouvernement de Joseph Kabila a tenté de modifier la loi électorale afin de lui permettre de prolonger sa présidence, des milliers de personnes sont descendues dans les rues des principales villes de la RD Congo en signe de protestation.<br /> <br /> Les forces de sécurité du gouvernement ont répliqué par la violence et la répression, tuant au moins 38 manifestants à Kinshasa et cinq à Goma, et emprisonnant – et parfois passant à tabac et torturant – des personnalités politiques et des activistes considérés comme opposés à l’idée d’une prolongation de son mandat présidentiel.<br /> <br /> Pourquoi Joseph Kabila voudrait-il rester en fonctions au-delà de l’expiration de son mandat? En dehors des avantages qu’apporte le pouvoir, beaucoup de personnes présument qu’il craint pour sa vie et pour sa famille. Par exemple, lors de notre entretien, il a évoqué le spectre du premier dirigeant démocratiquement élu du Congo, Patrice Lumumba, qui a été exécuté à la suite d’un coup d’État apparemment soutenu par l’Occident. » Ai-je réussi? Je ne sais pas. C’est Lumumba qui est le véritable père de la démocratie, et il a été assassiné. »<br /> <br /> En outre, selon des sources proches des milieux politiques et des journalistes d’investigation, la famille Kabila a amassé une fortune considérable, ce qui pourrait les rendre vulnérables à de futures enquêtes. De plus, en 2016, Joseph Kabila n’aura que 45 ans; ses proches affirment qu’il ne souhaite pas quitter la RD Congo mais jusqu’ici, il n’y a eu dans le pays aucun précédent d’un ancien chef de l’État jouant le rôle d’un vieux sage de la politique comme ont pu le faire Nelson Mandela en Afrique du Sud ou Olusegun Obasanjo au Nigeria.<br /> <br /> Mais Joseph Kabila ne dispose pas d’une très grande marge de manœuvre. Un large consensus s’est formé dans le pays pour considérer qu’un troisième mandat présidentiel officiel est constitutionnellement impossible, si bien qu’aujourd’hui, les Congolais parlent plutôt de la possibilité d’un » glissement » – c’est-à-dire du recours à un prétexte quelconque pour permettre de faire » glisser » l’échéance de son second mandat. Ce prétexte pourrait être l’intensification du conflit armé dans l’est du pays, qui rendrait difficile l’organisation d’élections réellement nationales.<br /> <br /> Cela pourrait être l’impréparation, apparemment délibérée, des élections: seule une petite partie du budget destiné à ces scrutins a été financée et aucune mesure n’a encore été prise pour inscrire sur les listes électorales plus de 5 millions de jeunes désormais en âge de voter depuis la dernière élection nationale en 2011.<br /> <br /> Ou cela pourrait être l’insistance du gouvernement à mettre en œuvre un plan compliqué consistant à subdiviser les 11 provinces du pays pour en obtenir 26 et à tenir des élections locales et provinciales avant les élections nationales – un séquençage qui pourrait conduire à un glissement significatif.<br /> <br /> Mais il est difficile d’imaginer comment n’importe lequel de ces scénarios pourrait donner à Joseph Kabila plus d’un an ou deux supplémentaires à la présidence. Cela lui apporterait bien peu, tout en compromettant ses intérêts de manière importante.<br /> <br /> Par exemple, les procureurs seraient beaucoup moins susceptibles d’engager des poursuites judiciaires contre un ancien président qui serait respecté pour avoir renforcé les fondements de la démocratie congolaise en cédant le pouvoir dans les délais constitutionnels à un nouveau président élu, que contre un homme qui aurait présidé à une intensification des brutalités à l’égard d’une population qui semblait clairement désireuse d’assister à une passation des pouvoirs telle que le prévoyait la constitution.<br /> <br /> Une période de répression tumultueuse rendrait également plus difficile la réussite d’une opération par laquelle Joseph Kabila apporterait son soutien à un successeur bien disposé à son égard – une autre option susceptible de lui permettre de préserver ses intérêts.<br /> <br /> Nous lui avons présenté directement ces arguments lors de notre entretien la semaine dernière, mais le président y a répondu de manière évasive: » Pourquoi essayez-vous d’anticiper ce qui va se passer? »<br /> <br /> Il a été plus réactif lorsque nous avons souligné combien il importe d’autoriser les citoyens à manifester et à critiquer le gouvernement, en particulier en période électorale, mais il est resté évasif quant à son engagement en faveur des principes démocratiques: » Les gens veulent organiser<br /> <br /> Les gens veulent organiser des manifestations et des marches de protestation, pourquoi pas. Mais si l’idée, c’est d’aller au-delà des manifestations libres et de créer le désordre et l’anarchie, alors c’est totalement inacceptable. » Nous avons fait remarquer que la démocratie pouvait être désordonnée mais que, en l’absence de violences, elle ne devrait pas être assimilée à l’anarchie. Il n’a pas répondu.<br /> <br /> Joseph Kabila a mis l’accent tout particulièrement sur la nécessité d’assurer la stabilité. » La grande question en RD Congo, c’est la stabilité. Quitter le pouvoir – n’importe qui peut quitter le pouvoir. » Mais encore une fois, l’on ne voit pas comment une prolongation controversée de son mandat à la présidence, combinée à la probabilité de manifestations de protestation et d’une répression, contribuerait à la stabilité de la RD Congo.<br /> <br /> Joseph Kabila a proposé l’ouverture d’un dialogue national afin d’aplanir les difficultés liées aux questions électorales.<br /> <br /> S’il annonçait clairement d’emblée son intention de céder le pouvoir au moment prévu par la constitution et indiquait que ce dialogue serait uniquement destiné à discuter des modalités des prochaines échéances électorales conformément à la constitution, les Congolais l’accueilleraient très probablement de manière favorable. Mais dans son style énigmatique habituel, il a laissé s’insinuer dans l’esprit de l’opinion l’hypothèse selon laquelle ce dialogue pourrait n’être qu’un stratagème de plus pour opérer un glissement.<br /> <br /> Le fait que notre entretien avec Joseph Kabila se soit terminé sur une note cordiale semble indiquer que les arguments que nous avons avancés ne lui ont pas paru dépasser les bornes. Il nous a écoutés poliment et a même plaisanté: » Vous dites ‘le père de la démocratie.’ Vous n’êtes pas les premiers à dire cela et vous ne serez pas les derniers. »<br /> <br /> Mais il n’a donné aucune indication selon laquelle il acceptait ou rejetait nos suggestions. Il s’est contenté de nous demander: » En ce qui concerne mon avenir, continuez de prier pour moi. » Par souci de l’avenir de la démocratie en RD Congo, nous ne pouvons qu’espérer que Joseph Kabila comprenne que son intérêt personnel, sans parler de celui de son pays, lui commande d’accepter les limitations que la constitution congolaise lui impose clairement, plutôt que de les combattre de manière abusive.<br /> <br /> Par Ken Roth et Ida Sawyer<br /> <br /> <br /> Le direct<br /> <br /> <br /> <iframe allowtransparency="true" frameborder="0" height="100" scrolling="no" src="http://static.infomaniak.ch/infomaniak/radio/html/topcongofm2_player.html" width="468"></iframe><br /> <br /> <link height="400" href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEi7QtGYxRdAnh9TruOjZ9lu55EFfyGRfXTGOlXTsp88MRZGf3SZeR_PV9CE_H6v-fDKFosnxsvUsBLpjwtPf-i02CxWTzYAYEdXE_QTUtrHCaF-fErRSn9Z0YK7cX8MuLdNtpX2zkhaJvnM/s400/Snapshot_919.jpeg" rel="image_src" width="400"></link>

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Actualité musicale : Génération d ' Hélène Kalema du 2 août 2015 avec le Frère micho Noka et les autres ( vidéo)

Actualité musicale : Génération d ' Hélène Kalema du 2 août 2015 avec le Frère micho Noka et les autres ( vidéo)<br /> <iframe allowfullscreen="" frameborder="0" height="360" src="https://www.youtube.com/embed/ireO2ERRZko?feature=player_embedded" width="640"></iframe><br /> <div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"> <link height="400" href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiV40aivn1t-_TvyAbGSO2UfJwvm0uSOBU2GyCvR1mNrCX6AEkmSKsc8TgwPRXjP3p20rH9NJU2KmRykQCi66d5pzBsWPXXjuR5k6qUk1SjKaoPOLBkaDpSvvDpIBe78CCQw6XmBPq39b3P/s400/HELENE+KALEMAA.jpg" rel="image_src" width="400"></link><br /></div> <a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiV40aivn1t-_TvyAbGSO2UfJwvm0uSOBU2GyCvR1mNrCX6AEkmSKsc8TgwPRXjP3p20rH9NJU2KmRykQCi66d5pzBsWPXXjuR5k6qUk1SjKaoPOLBkaDpSvvDpIBe78CCQw6XmBPq39b3P/s1600/HELENE+KALEMAA.jpg" imageanchor="1" style="clear: right; float: right; margin-bottom: 1em; margin-left: 1em;"><img border="0" height="300" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiV40aivn1t-_TvyAbGSO2UfJwvm0uSOBU2GyCvR1mNrCX6AEkmSKsc8TgwPRXjP3p20rH9NJU2KmRykQCi66d5pzBsWPXXjuR5k6qUk1SjKaoPOLBkaDpSvvDpIBe78CCQw6XmBPq39b3P/s400/HELENE+KALEMAA.jpg" width="400" /></a>

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2 août 1998 – 2 août 2015 : Le RCD tend vers la disparition

<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEi56RzCzIDg76y50hZc3aQRIEK6W1KshvckB7O0PtIVD8JAR9365sh7BnFtPYdh5HBs6zwN_Qo8QZpFUNVlvv2yE8ue7Klv88GcBzDnmx1gpCu_Gq1QnjjqP1WiWlQlXhMJXb1_PZnMXeXa/s1600/Snapshot_918.jpeg" imageanchor="1" style="clear: right; float: right; margin-bottom: 1em; margin-left: 1em;"><img border="0" height="300" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEi56RzCzIDg76y50hZc3aQRIEK6W1KshvckB7O0PtIVD8JAR9365sh7BnFtPYdh5HBs6zwN_Qo8QZpFUNVlvv2yE8ue7Klv88GcBzDnmx1gpCu_Gq1QnjjqP1WiWlQlXhMJXb1_PZnMXeXa/s400/Snapshot_918.jpeg" width="400" /></a></div>On ne se rappelle même plus le tout dernier point de presse tenu par ce parti, ou une déclaration politique, pour donner une quelconque position par rapport à une question d’actualité, alors qu’il totalise aujourd’hui 17 ans<br /> <br /> Né dans un contexte de guerre, un certain 2 août 1998, pour renverser M’Zée Laurent-Désiré Kabila, qui venait fraichement de chasser, une année auparavant, le dictateur Mobutu, le Rassemblement Congolais pour la Démocratie (RCD) est aujourd’hui l’ombre de lui-même.<br /> <br /> C’est le plus grand absent des partis politiques dans les évènements historiques quant à la lutte pour la démocratie et l’état de droit, alors qu’il se réclame de l’Opposition.<br /> <br /> Le RCD n’est présent ni dans les manifestations organisées par la Majorité présidentielle pour soutenir Joseph Kabila, ni dans les meetings ou autres rencontres de l’Opposition politique pour dénoncer le non respect des droits de l’homme, les tentatives de modifier les textes sensibles pour le maintien au pouvoir de Kabila au-delà de 2016… On ne se rappelle même plus le tout dernier point de presse tenu par ce parti, ou une déclaration politique, pour donner une quelconque position par rapport à une question d’actualité donnée, alors que les occasions n’ont jamais manqué, surtout depuis les élections de novembre 2011.<br /> <br /> Des opposants sont injustement arrêtés et jetés en prison, des contrats léonins signés par les autorités congolaises, des fosses communes découvertes ça et là, des organisations internationales tirent la sonnette d’alarme pour condamner les dérapages qui ont entouré l’opération » Likofi « … alors que le RCD ne dénonce rien, ni ne commente publiquement.<br /> <br /> Une apparition et puis s’en va<br /> <br /> Une apparition en 2013, c’était lors des concertations nationales du 7 septembre au 5 octobre, forum boudé par la plupart des partis et personnalités de l’Opposition. Le RCD était présent à ces assises. En cette année 2015, son président national, Me Azarias Ruberwa, a été consulté par le président de la République, Joseph Kabila, dans la perspective d’un probable dialogue. Une démarche soutenue par le RCD, à en croire son leader.<br /> <br /> En dehors de ces deux rendez-vous, on n’a jamais senti cette formation politique se manifester publiquement. Même lors des évènements des 19, 20 et 21 janvier dernier contre la révision de la loi électorale, Ruberwa et ses amis ont gardé silence. Heureusement que le sénateur Moïse Nyarugabo s’est démarqué lors du débat sur la loi électorale suicidaire à la chambre haute, se rangeant ainsi du côté de la population.<br /> <br /> Et cette dernière a apprécié ses interventions. On se rappelle également des apparitions sporadiques de Me Hubert Efole, qui s’invite dans les médias pour prendre part aux débats politiques. Mais il y a encore beaucoup d’efforts à faire pour pallier à cette insuffisance.<br /> <br /> Plusieurs Congolais considèrent le Rassemblement congolais pour la démocratie (RCD) comme un parti proche du Rwanda, alors que ce pays est à la base de la déstabilisation de la république démocratique du Congo, surtout dans sa partie-Est où le sang a beaucoup coulé. Ils doutent, de ce fait, de son appartenance à l’Opposition, car absent dans toutes les réunions de cette classe politique, et affiche un mutisme complice lors de certains évènements.<br /> <br /> D’aucuns estiment que beaucoup de cadres de cette formation politique sont des conseillers obscurs de plusieurs dirigeants de ce pays, raison pour laquelle ils préfèrent garder le silence face à certaines situations.<br /> <br /> Chauve-souris!<br /> <br /> Ce sont des lacunes qu’il faudrait impérativement combler si l’ont tient encore à l’existence de ce parti. Pour preuves, Azarias Ruberwa n’a presque pas de représentants à l’Assemblée nationale ni aux différentes Assemblées provinciales, incapables de se faire élire même au Nord-Kivu, où le parti est basé. Pourtant, il a une chaîne de télévision et une radio, deux grands instruments de communication que d’autres n’ont pas.<br /> <br /> A 16 mois de la tenue des élections législatives nationales et présidentielle en République démocratique du Congo, les Congolais ne savent même plus où se trouve Me Azarias Ruberwa.<br /> <br /> A l’Eglise en train de prêcher ou dans son bureau de travail ? Est-il à Kinshasa ou à l’extérieur du pays ? Difficile de répondre. Que pense-t-il de la situation actuelle du pays ? Pas de porte-parole pour donner le point de vue du parti. Est-ce que le parti a encore une base à Kinshasa ou ailleurs ? Pas certain, au regard de la cassure qu’il y a entre les cadres et le peuple.<br /> <br /> Par Lefils Matady<br /> <br /> <br /> Le direct<br /> <br /> <br /> <iframe allowtransparency="true" frameborder="0" height="100" scrolling="no" src="http://static.infomaniak.ch/infomaniak/radio/html/topcongofm2_player.html" width="468"></iframe><br /> <br /> <link height="400" href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEi56RzCzIDg76y50hZc3aQRIEK6W1KshvckB7O0PtIVD8JAR9365sh7BnFtPYdh5HBs6zwN_Qo8QZpFUNVlvv2yE8ue7Klv88GcBzDnmx1gpCu_Gq1QnjjqP1WiWlQlXhMJXb1_PZnMXeXa/s400/Snapshot_918.jpeg" rel="image_src" width="400"></link>

Politique 2 août 1998 – 2 août 2015 : Le RCD tend vers la disparition

On ne se rappelle même plus le tout dernier point de presse tenu par ce parti, ou une déclaration politique, pour donner une quelconque posi...

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L’équilibre de l’équipe est bon après le match entre les probables et les possibles de Mazembe, constatent Carteron et ses joueurs ( article + vidéo )

<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEi_SsFLSqa3OSFpihgWqk-FL07CfqTlHPz9ljDPsIvm-kWcvb6yO_x6RExJPlJE68XrQedFh1zq3oWftrZkQIOTNbhWlLDF4e3-qAsJj8uQGnp1tPDeB9uuslZCYXn8S7EZAGvl3VkjtbKC/s1600/CARTERONNNRF.jpg" imageanchor="1" style="clear: right; float: right; margin-bottom: 1em; margin-left: 1em;"><img border="0" height="300" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEi_SsFLSqa3OSFpihgWqk-FL07CfqTlHPz9ljDPsIvm-kWcvb6yO_x6RExJPlJE68XrQedFh1zq3oWftrZkQIOTNbhWlLDF4e3-qAsJj8uQGnp1tPDeB9uuslZCYXn8S7EZAGvl3VkjtbKC/s400/CARTERONNNRF.jpg" width="400" /></a></div>L’entraîneur Patrice Carteron a constaté que « l’équilibre est bon après le match, en opposition interne, entre les probables qui l’ont emporté par 7-0 et les possibles du TP Mazembe », samedi au stade TP Mazembe de la commune de Kamalondo, à Lubumbashi.<br /> <br /> Le fait de jouer un match avec une bonne intensité pendant 90 minutes a révélé des bonnes et moins bonnes choses, a soutenu le technicien français pour qui « l’objectif de donner du temps de jeu à tous les joueurs a bien été atteint et les compositions d’équipe n’ont aucune importance dans la mesure où le staff technique a même permuté les joueurs d’une équipe à l’autre pendant le match», signale le site tpmazembe.com.<br /> <br /> Une avalanche de buts avec deux doublés signés Daniel Adjei et Solomon Asante ainsi que l’addition de Nathan Sinkala, Jonathan Bolingi et Mbwana Samatta permet aux « Corbeaux » d’être en confiance avant la réception de la formation égyptienne de Smouha SC, le samedi 8 août, pour le compte de la 4ème journée des quarts de finale de la 19ème Ligue des champions de la CAF (Confédération africaine den football), groupe A.<br /> <iframe width="640" height="360" src="https://www.youtube.com/embed/wekcVbE5YxQ?feature=player_detailpage" frameborder="0" allowfullscreen></iframe><br /> Commentant les suspensions de Merveille Bope, Rainford Kalaba et Yaw Frimpong devant la caméra d’une télévision lushoise, Patrice Carteron a renseigné que son effectif est étoffé et que d’autres joueurs – comme Nathan Sinkala qui a réussi un but et une passe décisive – pourront tirer leur épingle du jeu : « On aura trois joueurs suspendus mais, sur l’ensemble d’une compétition, ce sont des choses qui peuvent arriver. La semaine passée, devant Smouha SC, les rentrants ont été très bons comme Boubacar Diarra, aujourd’hui il y a Nathan Sinkala qui a été excellent, ça compensera la suspension de Merveille Bope.<br /> <br /> En l’absence de Rainford Kalaba, Adama Traoré va très bien et Solomon Asante était formidable cet après-midi. On a un effectif et on y voit un peu plus clair après ce match. J’en suis très content, les supporteurs ont pu voir qui, à l’heure où on parle, sont pour eux les meilleurs joueurs du TP Mazembe. Il y a une petite hiérarchie qui s’est établie, autrement on sait qu’il n’y a pas grand-chose à toucher. Il faut cependant qu’on continue de monter en puissance. »<br /> <br /> Selon toujours tpmazembe.com, les grands gagnants de cette opposition en interne sont Solomon Asante qui a mis deux superbes buts, Kabaso Chongo avec deux passes décisives, Jonathan Bolingi et Mbwana Samatta auteurs des 6ème et 7ème buts.<br /> <br /> Zlatko Krmpotic surpris par la ferveur !<br /> <br /> Pour une opposition en interne, c’est un peu moins de 10.000 spectateurs présents dans l’antre de Kamalondo pour assister à la séance d’entraînement. Patrice Carteron trouve dans ce geste des supporteurs du TPM une motivation supplémentaire d’aller chercher le titre continental : « Zlatko qui vient d’arriver était halluciné de voir un match d’entraînement entre joueurs de Mazembe devant près de 8.000 spectateurs.<br /> <br /> C’est fabuleux cette ferveur autour de Mazembe, ça nous donne beaucoup de motivations pour ramener le trophée de la Ligue des Champions... » Repos dimanche et retour au travail le lundi 3 août suivi de la « mise au vert ». <br /> <br /> <link height="400" href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEi_SsFLSqa3OSFpihgWqk-FL07CfqTlHPz9ljDPsIvm-kWcvb6yO_x6RExJPlJE68XrQedFh1zq3oWftrZkQIOTNbhWlLDF4e3-qAsJj8uQGnp1tPDeB9uuslZCYXn8S7EZAGvl3VkjtbKC/s400/CARTERONNNRF.jpg" rel="image_src" width="400"></link>

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L’entraîneur Patrice Carteron a constaté que « l’équilibre est bon après le match, en opposition interne, entre les probables qui l’ont empo...

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