L’entretien du Groupe 23 à Inga, dans le Bas-Congo et le vol des cornières sur unpylône électrique situé à proximité de Kibomango, à Kinkole, ayant entraîné l’effondrement de ce pylône, ont provoqué des graves perturbations dans la desserte de l’énergie électrique à Kinshasa.



 Les autorités hiérarchiques de la Société Nationale d’Electricité (S.N.EL) ont jugé la situation assez sérieuse et ont préféré expliquer les causes de ces perturbations à la population congolaises en général et à leurs abonnés en particulier. C’est ainsi que MakomboMongaMawawi, président du Conseil d’Administration (PCA) de la SNEL et Eric Mbala Musanda, son administrateur délégué (AD) sont descendus ensemble hier, 09 octobre 2014, à Kinkole pour constater, de visu, les dégâts causés par le vol des cornières à Kibomango et expliquer la situation ainsi créée depuis plusieurs jours par l’entretien d’une turbine (Groupe 23) du barrage d’Inga. Ils étaient précédés sur le lieu du sinistre par RombautFumany, directeur urbain du Département de Distribution de Kinshasa (D.D.K.) qui supervise les travaux de réhabilitation de cette ligne électrique. Il convient de noter que cette ligne interrompue au niveau de Kibomango relie les sous-stations de Maluku, de N’Sele et de la RVA (Aéroport de Ndjili).

En voyant ce pylône cannibalisé gisant sur le sol et les travailleurs de la SNEL qui s’activer pour le remplacer par cinq portiques qui auront la charge de supporter les fils conducteurs de l’énergie électrique vers la capitale, le PCA MakomboMongaMawawi s’est dit très attristé de constater que pour des raisons purement égoïstes et personnelles, un groupe de deux ou trois individus ont paralysé le 1/3 de la population kinoise en le plongeant dans l’obscurité avec les conséquences que cela implique. Il en a appelé au patriotisme des Congolais et particulièrement au civisme des habitants de Kinkole, car le patrimoine de la SNEL est un bien communautaire, destiné au confort de tous les Congolais. Par ailleurs, Eric Mbala Musanda a affirmé que son entreprise, n’ayant pas pour mission d’assurer la sécurité des bien et des personnes, travaille pour cela en collaboration parfaite avec les institutions ayant en charge cette mission. C’est ainsi que chaque fois une plainte est déposée auprès de la Justice et des services de sécurité de notre pays pour rechercher et arrêter les auteurs de ces actes qui font la honte du pays.



Kinshasa délesté de 170 Mégawatts à cause de l’entretien du Groupe 23 d’Inga

Poursuivant ses explications, l’AD de la SNEL a regretté la régression que des tels vols imposent au pays et à la SNEL : 50.000 USD pour la réhabilitation de cette ligne, consistant à remplacer le pylône par cinq portiques (ou cinq couples de poteaux reliés à leur sommet par une barre supportant les fils électriques moyenne tension). Entretemps, d’autres chantiers en construction chôment car les travailleurs sont déplacés en urgence pour cette réhabilitation, et tout cela a un coût pour le pays. Il a estimé que dans environ une semaine, cette réhabilitation sera totalement terminés et les habitants de la Tshangu pourront enfin redécouvrir la bonne desserte de l’énergie électrique. Au sujet des perturbations venues d’Inga, Eric Mbala a indiqué que l’entretien reste incontournable pour toute machine électrique et en particulier pour une turbine d’Inga. C’est ainsi qu’il y a environ un mois, le Groupe 23 d’Inga a été arrêté pour entretien ; privant ainsi la capitale d’une énergie d’environ 170 mégawatts. Des tels entretiens, selon l’AD de la SNEL, nécessitent 100 jours pour l’entretien, mais vu l’urgence, ce délai a été réduit à 45 jours, en faisant travailler les techniciens, nuit et jour. Il a enfin affirmé que dans environ 15 jours, cet entretien sera terminé et l’énergie de 170 mégawatts relancée vers la capitale.

Auparavant, RombautFumany a expliqué que c’était dans la nuit du lundi 6 au mardi 7 octobre 2014, que les voleurs ont cannibalisé ce pylône et ont provoqué son effondrement, obligeant la SNEL à entreprendre ce travail dès le mercredi 08 octobre 2014. A cause de cet acte causé par des inciviques, plusieurs communes sont dans le noir, notamment Masina, N’Djili, Kinkole (Kibomango), N’Sele, Aéroport de Ndjili, etc. Pour cet aéroport et autres coins sensibles, les techniciens de la SNEL sont obligés, jusqu’à la fin des travaux, à détourner certaines lignes et à délester certains quartiers.



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