Dans son discours à la nation, à la veille de la date anniversaire de l'indépendance, le chef de l'état a de nouveau appelé les congolais à la vigilance "car les menaces à l'intégrité du territoire, à la stabilité de nos institutions ainsi qu'à la cohésion nationale demeurent persistantes et pressantes".Faisant référence aux événements de l'est à Beni, le chef de l'état a aussi rappelé que 56 ans après l'indépendance, "hélas, certains parmi nous et autour de nous" font fi de cet accès de la RDC à sa souveraineté, comme "en témoignent les ingérences étrangères intempestives et illicites dans les affaires de politique intérieure de notre pays".
Optimisme dans l'avenir
Joseph Kabila s'est voulu confiant dans l'avenir, évoquant notamment le dialogue national convoqué "pour conjurer les contestations intempestives" aux différents calendriers électoraux publiés généralement suite à des "pressions diverses et face à un fichier électoral qualifié de peu fiable et de non inclusif", et "pour éviter la contestation des résultats électoraux à la base de violences pré et post électorales".
Le président de la république s'est félicité que son initiative est "portée à bout de bras par l'ensemble du peuple", et il a invité le facilitateur à démarrer ce forum.
Le train des élections est en marche
Confirmant que "toutes les dispositions ont été prises en vue du financement de toutes les séquences des élections", Joseph Kabila a affirmé que "plus rien ne pourra arrêter le train des futures élections", et a appelé les congolais à s'enrôler massivement.
Le peuple "connaît parfaitement où se trouvent ses intérêts et comment en assurer La Défense..., non plus par la violence mais plutôt à tracer la recherche permanente d'un consensus responsable".
Référence ainsi faite à de nombreux rapports étrangers qui prédisent de l'instabilité autour de la fin de l'année.
Le peuple a mûri", estime le président Kabila.
L'économie
Sur l'actuelle situation économique préoccupante, "après avoir résisté vaillamment pendant plusieurs mois, la stabilité et la croissance amorcées au prix de nombreux sacrifices depuis 2001, sont aujourd'hui mises à rude épreuve", estime le président qui rassure que "l'amélioration des conditions de vie demeurent au centre de nos préoccupations quotidiennes".
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