
Contacté par JED après sa libération, Mikombe a déclaré qu’un Opj du commissariat de la police de l’Hôtel de ville de Kinshasa a décidé de le libérer pour ne pas cautionner l’illégalité de sa détention au-delà de 48 heures. « L’OPJ m’a dit que si le plaignant voulait poursuivre l’affaire, il doit en faire la demande pour que le dossier soit transféré au parquet », a dit le journaliste.
Dans une lettre adressée, jeudi 17 octobre 2013, à M. Roger Nsingi, JED lui a exprimé sa totale désapprobation contre l’enlèvement, puis la détention, en toute illégalité de Mag Mikombe par des hommes armés agissant sous ses ordres.
Pour JED, cet enlèvement du journaliste est un acte gravissime d’abus de pouvoir et de trafic d’influence, indigne d’un homme de loi et d’un Représentant du peuple.
JED a estimé que, quelle que soit la faute qu’aurait commise le journaliste, M. Roger Nsingi n’avait pas le droit de se faire justice et d’instrumentaliser les services de l’Etat à son profit.