Est de la RDC

Lors de sa tournée dans le Nord-Kivu et une partie de la Province Orientale, le chef de l’Etat ne s’est pas entouré de circonlocutions. Son message a été plus que clair : c’est le point de non retour en ce qui concerne les groupes armés, locaux ou étrangers. Leur sort est-il d’ores et déjà scellé ?

Décidément, leurs jours sont comptés. Qu’il s’agisse de groupes armés locaux ou étrangers, ils doivent faire avec la nouvelle dynamique qui s’est mise en branle dans la partie orientale de la RDC. Ou ils s’alignent sur le gentleman agreement qui met en avant le désarmement, la démobilisation…ou la réinsertion sociale. Ou bien, deuxième possibilité, ces groupes armés se la font conter ailleurs : ils seront désarmés de force. C’est à prendre !

Pas de demi-ton !

Pendant sa tournée de fin novembre qui l’a conduit dans une partie de la Province Orientale et le Nord-Kivu, le président de la République a concentré le gros de son message principalement sur le processus de reconstruction de la partie orientale du pays et le désarmement des groupes armés.

Que ces deux éléments-clés aient constitué le socle de différentes adresses du chef de l’Etat, cela ne pouvait qu’aller de soi. Ainsi qu’il l’a souligné, Joseph Kabila accorde un soin particulier à la reconstruction d’une province qui a connu une difficile période de rupture de la paix, des affres de la guerre.Et tout ce que cela comporte de drame humanitaire à travers de centaines de milliers de déplacés, errant ici et là, de destruction des infrastructures routières notamment, etc…

A n’en point douter, ils sont de plus en plus nombreux, les groupes armés, locaux, à avoir accepté, sans hésiter, d’adhérer au processus de désarmement. Ils ont suivi la voie de la raison. Dans ses interventions, le chef de l’Etat a fait comprendre à la population l’intérêt qu’il y avait de se désolidariser de ces groupes armés.

Le message ne pouvait donc donner lieu à équivoque. En tout cas, pas de demi-ton dans le processus de désarmement des groupes armés qui, jusque-là, avaient pris l’habitude d’écumer les provinces du Nord et du Sud-Kivu ainsi qu’une partie de la Province Orientale.

Une odieuse page

Pendant longtemps, les groupes armés ont semé désolation et morts au sein des populations civiles. Ils ont fait d’elles des déplacés internes. Avec au bout du compte, un drame humanitaire innommable. Mais cela appartient désormais au passé.

Après avoir, en effet, mis en déroute ce mouvement rebelle, « il n’y a plus de place dans notre pays pour quelque groupe irrégulier que ce soit », avait déclaré le mardi 5 novembre 2013 le ministre de la Communication et porte-parole du gouvernement congolais, Lambert Mende.

Kinshasa avait annoncé au même moment que les FARDC allaient lancer « incessamment une offensive contre les rebelles hutus rwandais des Forces démocratiques de libération du Rwanda et qu’après les FDLR, ce sera les ADF-NALU et la LRA (rebelles ougandais), puis les FNL « burundais » et ensuite les différentes milices congolaises.

Aujourd’hui, une odieuse page est en train d’être tournée, conséquence logique de la défaite que les Forces armées de la RDC ont infligée au désormais ex-M23. Une déroute qui a ouvert de nouveaux horizons aux populations du Nord-Kivu.
L’heure a donc sonné pour que les populations du Nord-Kivu, avec le gouvernement de la République et de toutes les forces vives de la nation, s’apprêtent à écrire et à vivre une nouvelle ère de leur histoire. Une histoire marquée au sceau de la révolution de la modernité.



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