Grâce à NDI et Centre Carter, la Commission électorale nationale indépendante (CENI) cherche des voies et moyens afin que les élections à venir en RDC soient plus que crédibles. C'est au cours d'un séminaire-atelier clôturé hier mercredi 11 décembre que la question a été soulevée. Le secrétaire exécutif national de la CENI, Flavien Musoni a déclaré que son institution est en train de voir la possibilité de mettre en place un mécanisme d'avoir les résultats à partir des bureaux de vote. " L'impartialité de la CENI doit être un acquis pour son secrétariat exécutif en tenant compte de la composition actuelle de l'assemblée plénière de la CENI ", affirme-t-il.

Ce séminaire-atelier de deux jours a été notamment consacré aux exposés de la CENI, de quelques représentants de partis politiques et de quelques experts sur, entre autres, le recensement, la décentralisation, la constitution, élections et femmes. Le vice-président de la CENI, André Mpungwe a reconnu la pertinence de la thématique proposée à cet atelier qui participe à l'exercice de la cohésion nationale. Il a remercié les organisateurs pour cette initiative et a promis que la CENI va capitaliser les recommandations qui sortiront de ce scrutin en dépit de nombreux défis à relever.

Le secrétaire exécutif national de la CENI, Flavien Musoni, a fait l'état de lieu du processus électoral et des préparatifs des prochains scrutins. Il a insisté sur l'option pour la CENI de commencer par organiser les élections locales " qui sont plus compliquées que le scrutin présidentielles ". Il a posé quelques préalables pour organiser ces élections : pour fiabiliser le fichier électoral, et stabiliser la cartographie de bureaux de vote… opérations qui ont déjà débuté et se poursuivront jusqu'à juillet 2014. " Mais le Gouvernement doit mettre les moyens nécessaires pour le respect du calendrier et le Parlement les outils légaux notamment les lois sur la répartition des sièges à temps ".

Répondant aux questions de l'assistance, Me Flavien Misoni indique que devant la sensibilité de la question électorale, " cela requiert un certain dépassement de la part de chaque partie prenante au processus électoral pour faire avancer le pays ". Le vice-président de la CENI regroupe l'ensemble des préoccupations en quatre points. Il s'agit de l'intégrité du processus se rapportant sur le fichier électoral, la confiance et la sincérité des résultats, les réformes, l'impartialité de l'administration électorale et le rôle des parties prenantes (partis politiques, Société civile, journalistes, Institutions…)



Le secrétaire exécutif national de la CENI revient sur le rôle triple du fichier électoral qui est d'identifier l'électeur, le localiser et de vérifier sa capacité. Il s'avère que la CENI veut travailler dans la transparence et redonner confiance aux acteurs politiques et de la population au processus électoral en cours. " Même si la confiance ne se décrète pas, mais elle s’éprouve par les actes ". C'est pourquoi, le secrétaire exécutif national de la CENI invite tous les partenaires au processus électoral de juger la nouvelle CENI par ses actes. Dans cette optique, la CENI organise, entre autres, l'opération de l'accréditation des mandataires de partis politiques pour une accréditation à long terme " afin de marcher ensemble pour un processus apaisé ". Rachidi MABANDU
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