Lors d’une conférence de presse tenue le 24 décembre 2013, les FAC/Opposition, dans une déclaration lue par son Modérateur, M. Jean-Pierre Lisanga Bonganga, souhaite de vive voix, la création d’un Comité national parallèle de suivi des recommandations des concertations nationales. « Le véritable enjeu politique de l’heure est la mise en œuvre effective des recommandations des concertations nationales. Recommandations qui constituent les versets de la Bible politique des FAC/Opposition », a déclaré Lisanga qui ne cache pas son impatience quant à la matérialisation des recommandations issues de ce grand forum de l’année qui avait réuni, du 7 septembre au 5 octobre, toute la classe politique et sociale du pays autour de la problématique de la recherche de la cohésion nationale. Le Modérateur de la plateforme Forces Acquises au Changement (FAC/Opposition) sollicite la création d’un Comité parallèle de suivi des recommandations de concertations nationales au niveau de l’opposition. L’officiel CNS-RCN (Comité national de suivi des recommandations de concertations nationales), créé sur ordonnance du Président de la République, se met déjà sur pied avec la signature, le vendredi 27 décembre 2013, de son règlement intérieur. Mais, ceci semble loin de séduire les membres de FAC/Opposition quant à l’assurance d’un suivi efficace de l’exécution des résolutions alors qu’au sein de ce comité, se trouve les représentants de chaque composante (Opposition, Majorité et Société civile). M. Kengo, l’un de deux membres du présidium de cette institution est d’ailleurs de l’opposition. Il est le Président de l’UFC (Union pour les forces du changement). Se considérant comme «Fer de lance de l’opposition républicaine », les FAC/Opposition appellent l’ensemble de l’opposition à la mise sur pied, à leur niveau, de ce comité parallèle, en vue de veiller à l’application effective de ces recommandations. Elles étaient plus de six cents. Mais, parmi celles qui préoccupent au plus haut point cette plateforme, l’on note l’amnistie qu’il convient d’accorder aux prisonniers dits politiques : Kuthino Fernando, Eugène Diomi Ndongala, Muhindo Nzangi,… D’après les informations parvenues à La Prospérité, Eugène Diomi Ndongala serait victime d’une crise à partir de sa cellule de détention de la Prison centrale de Makala. Depuis, il serait évacué aux urgences à la Clinique Ngaliema. De quoi remonter la pression sur la demande de libération provisoire du Président de la DC (Démocratie Chrétienne), même s’il est accusé de viol sur mineures. « Le Gouvernement devait prioritairement appliquer cette disposition aux cas des prisonniers politiques et d’opinion », martèle Lisanga Bonganga. La CVD contredit ! Par ailleurs, les FAC/Opposition se sont données le temps, au cours de cette rencontre avec la presse, pour contredire le point de vue de la Coalition pour le Vrai Dialogue (CVD) qui a sévèrement critiqué la signature de deux déclarations et d’un communiqué final des pourparlers de Kampala entre le Gouvernement et la rébellion du M23, à Nairobi. Pour cette plateforme pro-Kamerhe qui avait boycotté les travaux de concertations nationales, le Gouvernement aurait péché par la « haute trahison » contre le peuple congolais, par cet engagement. Après le riposte de Lambert Mende, c’est le tour des FAC/Opposition de s’inscrire en faux contre la CVD. « La position de Vital Kamerhe et de ses acolytes de la Coalition pour le Vrai Dialogue (CVD) n’engage en rien l’ensemble de l’opposition politique. C’est juste un point de vue d’un groupe qui a dit non à une initiative qui, pourtant, visait à amener les Congolais autour d’une même table pour la cohésion nationale », a soutenu, M. Lisanga. Socrate Nsimba.Le direct

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