Ainsi, le corps de la femme de papa Kisolokele sera exposé ce vendredi au Centre d’accueil
à Kasa-Vubu et l’inhumation aura lieu à N’Kamba.




Comment peut-on inutilement rater, pour le groupe dit de Monkoto qui ne cessait de réclamer la réconciliation, une occasion en or pour réaliser le rapprochement tant souhaité ? S’interrogent bon nombre d’observateurs. Car, personne ne s’attendait à ce que le blocage vienne, non du camp du Centre d’accueil et de N’Kamba, mais de l’aile dissidente de Monkoto qui, contre toute attente, s’est approprié le deuil de maman Pauline Nsalulu a Kanda en déniant même à Simon Kimbangu Kiangani le droit d’enterrer l’épouse de papa Kisolokele. Heureusement que l’Etat congolais, révolté par la guéguerre autour des obsèques de cette grande dame, a pris ses responsabilités.

Le deuil de Nsalulu a Kanda Pauline n’est ni la propriété du camp de N’Kamba, ni celle du groupe de Monkoto qui profitait de la situation pour dénigrer le seul représentant légal et chef spirituel de l’église Kimbanguiste, Simon Kimbangu Kiangani. Les fils Kisolokele et Diangienda parlaient déjà de leur propre deuil en indiquant publiquement qu’il n’appartenait pas à la direction de l’Eglise d’établir un programme pour les obsèques de l’épouse du centenaire Charles Kisolokele Lukelo. Alors que, comme pour les épouses Diangienda et Dialungana, le mausolée de Nsalulu a Kanda avait déjà été préparé à côté de son mari à la Cité de N’Kamba dans le Bas-Congo.

L’ETAT JOUE AU SAPEUR POMPIER
Face à une situation qui devrait imposer aux deux camps kimbanguistes une trêve, l’Etat congolais a pris ses responsabilités. C’est l’Etat qui s’occupera des obsèques de maman Nsalulu a Kanda Pauline. Sa dépouille mortelle sera exposée ce vendredi 28 février au Centre d’accueil kimbanguiste de Kasa-Vubu et le corps sera acheminé à la Cité de N’Kamba, dans le Bas-Congo, le samedi 1er mars 2014. Seule une délégation de six personnes accompagnera le corps pour l’inhumation. Mais, de qui sera composée cette délégation ? Du groupe de Monkoto ou d’un mélange entre les deux camps kimbanguistes en conflit ? La question reste encore posée.
Quelles que soient les insuffisances d’une telle décision, elle a au moins le mérite de régler la question là où les " frères-ennemis " qui s’empoignaient sur les obsèques de maman Pauline Nsalulu ont étalé leurs limites. Au moins l’Etat rd congolais s’en tient à l’essentiel, à savoir réserver à la défunte des obsèques dignes de son rang dans les milieux kimbanguistes et l’enterrer, conformément à la tradition, à la Cité de N’Kamba. Une solution qui arrange le camp de N’Kamba qui ne demandait pas mieux pour avoir déjà préparé un mausolée à la Cité sainte, surtout après que le groupe de Monkoto a bloqué à l’époque le voyage de Pauline Nsalulu à N’Kamba.

DE GRACE, RESPECTEZ LA VOLONTE DE L’ETAT
Face à ce qui apparaît comme une solution idoine, il revient à tous les Kimbanguistes de se contenter d’une telle démarche plutôt que de s’employer à entretenir en permanence des querelles de bas-étage ou de s’insulter sur la place publique au nom du prophète Simon Kimbangu. Comment des hommes de Dieu, s’il faut vraiment parler en ces termes, peuvent facilement oublier les commandements de l’Eternel pour se comporter comme des païens ? S’ils ne peuvent pas mettre un terme à leur conflit dans le meilleur délai, qu’ils s’inclinent au moins devant la décision de l’Etat congolais jugée responsable par les observateurs et qui a le mérite d’offrir à la défunte des obsèques dignes de ce nom et de l’enterrer là où elle le mérite. M. M.

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