Comment transmettre à la jeunesse congolaise l’idéologie politique de Laurent-Désiré Kabila ? A l’occasion de la célébration du 17ème anniversaire de la libération de la RD. Congo, le Ministre de l’Intérieur, Décentralisation et Affaires Coutumières, Richard Muyej, a eu la juste intuition d’initier une grande conférence-débat à l’intention des élèves et étudiants, le vendredi 16 mai 2014, au salon Okapi de l’Hôtel Venus. Thème évocateur de la rencontre : ‘’De la Révolution pardon à la Cohésion Nationale’’. Ancien Compagnon de lutte de ‘’Mzee’’ et scientifique témoin de l’épopée Kabila, le Professeur Philippe Biyoya a pu connecter la jeunesse estudiantine à la vision profonde de ce grand combattant de la liberté ; celui-là même qui a réussi, le 17 mai 1997, à faire sortir la RD. Congo du joug de la dictature. Objectif ? Créer des futurs ‘’soldats du peuple’’ dont le pays a énormément besoin pour son décollage.




Jour pour jour, 17 années se sont, en effet, écoulées depuis le triomphe de l’AFDL (Alliance des forces démocratiques pour la libération). Une victoire qui aura été une bouffée d’oxygène pour tout un peuple, pris en tenaille d’une dictature asphyxiante, pendant plus de trente-deux ans. Ce 17ème anniversaire, organisé par un comité présidé par Richard Muyej, Ministre de l’Intérieur, décentralisation et Affaires Coutumières, s’est distingué par son caractère moralisateur de la jeunesse. Ils étaient plus de cinq-cents jeunes venus, pour la plupart des institutions universitaires, pour  assister à ce grand moment d’échanges  sur l’idéal politique du troisième Président de la RD. Congo.
Le thème de cette conférence-débat, « De la Révolution pardon à la Cohésion Nationale », en disait long sur l’objectif des organisateurs. Ils voulaient susciter la passion du Congo chez la génération montante, en s’appuyant sur l’exemple d’un Héros national dont le dévouement pour  la RD. Congo l’a conduit à des challenges exceptionnels de la vie : 37 ans de vie de maquisard et un sacrifice suprême au prix de la sauvegarde des intérêts d’une Nation convoitée de toute part.
Ces jeunes ont  communié  à  la grandeur d’un Président qui, dès son arrivée au pouvoir, a ouvert le bras à tout le monde, pour cheminer ensemble, pourvu que le  redressement de son  pays amorcé. Un sens élevé de la recherche de la cohésion nationale qui l’a automatiquement poussé à gracier des anciens collaborateurs du Maréchal  Mobutu, au moment où beaucoup s’attendaient à leur châtiment, comme cela s’est démontré dans la plupart des révolutions dans le monde.   Mais, Mzee Kabila  a voulu marquer par la  différence calquée sur une vision d’un Congo-Kinshasa fort, avec la contribution de tous ses dignes fils et filles.
« Il demandait aux mobutistes de rester au pays au lieu d’aller s’exiler. Il disait la même chose pour Mobutu,  lui-même. Pour lui, aucune intelligence du pays ne devrait être soustraite face au défi de la reconstruction », a témoigné notamment,  Didier Mumengi, ancien compagnon de lutte et Ministre de l’Information. « Mzee  rêvait d’un Congo grand », rappelle-t-il à l’assistance.
Rêve !
« Le Kabilisme se confond au patriotisme. Le 17 mai aura été l’aboutissement d’une  lutte pour la dignité de l’homme noir et l’accomplissement de  l’aspiration du peuple congolais à la démocratie. La révolution pardon a été le prix de l’estime et de la confiance entre Mzee  et le peuple congolais. Il laisse un  héritage de l’amour de la patrie », a diagnostiqué, à sa manière,   Philippe Biyoya, dans son intervention. L’organisation, l’année dernière, des travaux des concertations nationales pour la recherche de la cohésion nationale rejoint,  visiblement bien,  les aspirations de Laurent-Désiré Kabila qui  n’a jamais été « un héros solitaire ».
Bénéficier de l’héritage légué par Mzee  commence, pensent ses compagnons de lutte, par caresser le rêve d’un Congo fort. Un rêve à la portée de la jeunesse congolaise,  si elle veut pérenniser l’œuvre d’un grand patriote qui ne jurait que par la reconstruction d’un pays aux potentiels adéquats pour surprendre positivement le monde.
Très intéressant ce débat que Richard Muyej a promis qu’il va se poursuivre dans des milieux universitaires.
Socrate Nsimba
Le direct

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