«Les relations entre Etats sont régies par les rapports de force » : cette théorie des Relations internationales a été répétée par les députés aussi bien de la Majorité que de l’Opposition lors de la plénière d’hier lundi 12 mai 2014 à l’Assemblée Nationale, consacrée au débat sur le rapport de la commission d’information de la chambre basse du parlement congolais sur l’expulsion massive des RD Congolais de Brazzaville.

Tous les députés se sont accordés sur la rupture des relations diplomatiques entre les deux Congo, le rappel de l’ambassadeur de la RDC au Congo-Brazza à Kinshasa et la fermeture des frontières. Ewanga a mis à nu la faiblesse du gouvernement congolais qui se montre passif face aux massacres perpétrés contre sa diaspora au Congo-Brazza.
Pour ce député de l’UNC, la RDC est humiliée par son voisin, parce qu’elle n’a pas d’armée. Il a pointé du doigt les autorités brazzavilloises dans l’assassinat du rebelle Udjani « Etoko ».
Franck Diongo a suggéré la riposte sur le terrain militaire, à l’instar de LD Kabila en 1997, quand les obus de la République du Congo, lors de la guerre opposant Sassou et Lissouba, étaient tombés sur Kinshasa. Cet élu de Kinshasa a même proposé au gouvernement congolais d’imposer le veto de la RDC comme grand pays francophone pour empêcher que le secrétariat de l’Organisation internationale de la Francophonie ne revienne au candidat de la République du Congo.
Clément Kanku a enfoncé le clou en exigeant le gel des avoirs des autorités de la République du Congo se trouvant sur le sol de l’ex-Zaïre. A la fin du débat, l’Assemblée nationale a décidé de soumettre des recommandations destinées au gouvernement à la prochaine plénière, après avoir adopté le rapport de sa commission d’information sur l’expulsion massive des RD Congolais de Brazzaville. ERIC WEMBA
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