* Tapis rouge assorti d’un communiqué de l’Elysée qui souligne les avancées de Kinshasa, en termes de sécurité et de bonne gouvernance financière.

La visite officielle du Président de la RD Congo, Joseph Kabila depuis mardi 20 mai à Paris, a suscité des commentaires en sens divers. Ce qui est peut-être normal, dans la mesure où la rencontre entre les deux chefs d’Etat intervient dans un contexte politique quelque peu particulier. Exceptionnel, quand on sait que sur le plan interne, la politique en RD Congo reste essentiellement caractérisée par la poursuite du processus électoral 2011 et la perspective de l’horizon 2016.
Normal également, dès lors que le voyage de Joseph Kabila en France, a lieu quelques semaines après le bref séjour, début mai à Kinshasa, du Secrétaire d’Etat américain John Kerry. Partant, de nombreux analystes semblaient déjà lire à livre ouvert, les idées de François Hollande. Comme pour dire, " l’actuel patron de l’Elysée donnerait la position de Paris sur l’avenir politique de son hôte, Joseph Kabila, constitutionnellement fin mandat en décembre 2016 ".
Rien de semblable. Bien au contraire.
Une cinquantaine de minutes aura été suffisante pour un entretien au sommet, François Hollande -Joseph Kabila, hier mercredi 21 mai au Palais de l’Elysée à Paris. Selon le communiqué de l’Elysée publié à l’issue dudit tête-à-tête, deux grands points ont été au menu des échanges entre les deux hommes d’Etat. Il s’agit de la coopération bilatérale France-RD Congo et la crise en République centrafricaine. Pas seulement. Le Président français et son homologue rd congolais ont également passé sous scanner, la situation politique en RD Congo. En ce qui concerne la situation politique, François Hollande, dans un propos calibré, a loué les efforts fournis par Kinshasa, dans le retour progressif de la paix dans la partie Est de son territoire.
Une cinquantaine de minutes aura été suffisante pour un entretien au sommet, François Hollande -Joseph Kabila, hier mercredi 21 mai au Palais de l’Elysée à Paris. Selon le communiqué de l’Elysée publié à l’issue dudit tête-à-tête, deux grands points ont été au menu des échanges entre les deux hommes d’Etat. Il s’agit de la coopération bilatérale France-RD Congo et la crise en République centrafricaine. Pas seulement. Le Président français et son homologue rd congolais ont également passé sous scanner, la situation politique en RD Congo. En ce qui concerne la situation politique, François Hollande, dans un propos calibré, a loué les efforts fournis par Kinshasa, dans le retour progressif de la paix dans la partie Est de son territoire.
A titre d’illustration, Paris a mis en exergue la ferme détermination du pouvoir de Kinshasa, à en découdre avec les groupes armés aussi bien locaux qu’étrangers, encore actifs dans l’Est du pays.
Toujours sur le plan diplomatique, Paris a insisté sur l’intangibilité des frontières de la RD Congo, principe sacro saint des relations internationales. En d’autres termes, François Hollande a rappelé le respect des limites naturelles de l’immense territoire de l’ex-Zaïre, pays aux dimensions continentales. Dans un contexte de paix, l’évocation du Président français pourrait passer " inaudible " à l’oreille de plus d’un expert en Relations internationales.
Toujours sur le plan diplomatique, Paris a insisté sur l’intangibilité des frontières de la RD Congo, principe sacro saint des relations internationales. En d’autres termes, François Hollande a rappelé le respect des limites naturelles de l’immense territoire de l’ex-Zaïre, pays aux dimensions continentales. Dans un contexte de paix, l’évocation du Président français pourrait passer " inaudible " à l’oreille de plus d’un expert en Relations internationales.
Cependant, compte tenu de la situation encore récente dans l’Est de la RD Congo, l’évocation de François Hollande a force d’exhortation. Surtout qu’à répétition, la RD Congo a été la cible des manœuvres des lobbies étrangers visant à tout prix sa balkanisation. Le dernier conflit en date étant la rébellion, avec le fameux Mouvement du 23 mars (M23) qui, pendant plusieurs mois, a déstabilisé la partie orientale du territoire nationale en 2013.
LA GEOPOLITIQUE : LE GRAND ENJEU
Pour une rencontre du genre de celle d’hier, il est évident que la situation sécuritaire dans la Région des Grands Lacs soit passée au peigne fin. Et, qui dit la paix dans les Grands Lacs, sous-entend la paix en RD Congo, compte tenu de sa position géographique. Tout l’enjeu, c’est que la paix dans la Région est subséquente à la situation en Rd Congo. C’est donc le pays de Joseph Kabila qui, à cause de sa position géostratégique, manœuvre le "gouvernail " du bateau de la stabilité de la Région. Et, il appartient donc à d’autres pays de participer à la direction. Aux yeux de plus d’un analyste de la question, cette assertion ne fait l’objet d’aucune restriction.
LA GOUVERNANCE FINANCIERE DE LA RDC RECONNUE
LA GEOPOLITIQUE : LE GRAND ENJEU
Pour une rencontre du genre de celle d’hier, il est évident que la situation sécuritaire dans la Région des Grands Lacs soit passée au peigne fin. Et, qui dit la paix dans les Grands Lacs, sous-entend la paix en RD Congo, compte tenu de sa position géographique. Tout l’enjeu, c’est que la paix dans la Région est subséquente à la situation en Rd Congo. C’est donc le pays de Joseph Kabila qui, à cause de sa position géostratégique, manœuvre le "gouvernail " du bateau de la stabilité de la Région. Et, il appartient donc à d’autres pays de participer à la direction. Aux yeux de plus d’un analyste de la question, cette assertion ne fait l’objet d’aucune restriction.
LA GOUVERNANCE FINANCIERE DE LA RDC RECONNUE
Au plan de la coopération bilatérale, le communiqué parvenu hier à Forum des As renseigne que les deux Chefs d’Etat ont insisté sur la nécessité de développer et de diversifier les échanges économiques et humains entre les deux pays. Ce, dans des secteurs tels que les transports, les infrastructures ou encore la gestion durable des ressources naturelles.
Quoi de plus normal, quand on sait que la RD Congo au-delà de son rang du plus grand pays francophone d’Afrique centrale, est un véritable scandale géologique. En plus de ses pierres précieuses, la RD Congo aligne de potentialités qui, une fois exploitées à bonne escient, créeraient sans doute des richesses indispensables à son émergence. Enfin, les deux parties se sont réjouies de la bonne gouvernance financière de la RDC.
Une reconnaissance qui devrait mettre du baume au coeur de l’Exécutif congolais sous le leadership du Raïs et la coordination du Premier ministre Matata. Lequel a réussi à assainir le cadre macroéconomique.Ci-dessous, le communiqué de l’Elysée, sanctionnant l’entretien François Hollande-Joseph Kabila. Laurel KANKOLE
Le direct