Après la mort, en date du 13 janvier 2014, vers 1 heure du matin, de ses enfants âgés de 17 ans et de 7 ans, de suite de l’écroulement du mur du voisin, occasionné par la pluie, Makuela a saisi le Tribunal de Grande Instance de Gombe sous le RC 109. 542, afin d’obtenir la réparation des tous les préjudices qu’elle a subis. 

Elle réclame des dommages et intérêts de 1 million 600.000 $ à Michel Lohata, propriétaire du mur qui a précipité la mort de ses enfants. L’audience publique de cette cause est passée hier mercredi 21 mai 2014. Le jugement va intervenir dans le délai légal.

Au cours de cette audience, les avocats de la mère des victimes, Makuela, ont indiqué que leur cliente a saisi le tribunal des céans parce qu’il y a péril en la demeure. Elle n’a pas perdu uniquement ses enfants mais aussi sa maison. 

N’eut été sa prise en charge par son église, elle serait dehors parce que toute sa maison a été détruite suite à l’écroulement de ce fameux mur. Ils ont rappelé que cet accident s’est produit dans la nuit du 13 au 14 janvier. Pendant que cette dernière dormait paisiblement avec ses enfants, elle avait vu ces enfants à fleur d’âge mourir juste après cet écroulement. 

 Les mêmes conseils ont martelé que la parcelle de leur cliente, située au quartier Mama Yemo, dans la commune de Ngaliema, à Binza Pompage, est voisine à celle du défendeur Michel Lohata. Ils ont fait savoir que c’est ce dernier lui-même qui avait saisi la police judiciaire et reconnu tous les faits. Il avait pris l’engagement de réparer les dégâts humains et matériels. 

Mais il n’a pas respecté l’engagement qu’il avait pris. Il avait simplement supporté les obsèques mais ne veut pas dédommager la mère des victimes. C’est pour cette raison que Makuela a saisi le tribunal des céans afin qu’elle puisse rentrer dans ses droits.

En réplique, les avocats de la partie adverse ont demandé au tribunal de sursoir à statuer, au motif que le pénal tient le civil en état. Etant donné que cette affaire est en instruction devant le tribunal de paix de Ngaliema, sous le numéro enrôlé RP 25.923, ils ont demandé au tribunal des céans de se dessaisir afin d’éviter la contrariété du jugement. Ils ont indiqué que le même dossier est pendant devant le parquet qui poursuit leur client pour homicide involontaire.

Les avocats de la mère des victimes ont soutenu que le principe selon lequel le pénal tient le civil en état n’est pas automatique, ça exige la réunion de certains éléments tels que, la ressemblance des faits, etc. Mais dans le cas d’espèce, l’action sous examen est différente parce qu’elle ne concerne pas les mêmes parties.

Muriel Kadima

Le direct
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