Il est inadmissible que les envoyés spéciaux des puissances occidentales dans la région des Grands Lacs imposent seulement à la RDC de ne point modifier sa Constitution pour interdire au président Joseph Kabila de rempiler la présidence pendant qu’ils ferment les yeux sur des situations semblables dans d’autres pays, C’est une intolérable politique de deux poids, deux mesures dénoncée par le député natioabl Henri-Thomas Lokondo


Le député national Henry Thomas Lokondo a appelé les envoyés spéciaux des Etats-Unis, de l’Union européenne, de l’Union africaine ainsi que du Secrétaire général des Nations Unies pour la région des Grands Lacs à « l’impartialité » concernant la question du respect des mandats présidentiels dans les pays de la région.

L’élu concerné de la majorité présidentielle (MP) a estimé dimanche 8 juin que, conformément à l’Accord-cadre d’Addis-Abeba, ces émissaires n’ont pas le droit de regard que sur la RDC, mais aussi sur les autres pays des Grands Lacs.

« Les Grands Lacs ne se limitent pas seulement à la RDC. Parmi les douze pays en Afrique dont le dernier mandat des présidents se limite en 2016, il y a au moins 4 pays de la région des Grands lacs. Il y a le Congo-Brazzaville, il y a l’Ouganda, il y a le Burundi, il y a le Rwanda », a affirmé Henry Thomas Lokondo qui s’est dit surpris que ces émiszsaires spéciaux n’insistent que sur le cas de la RDC.

« Je n’entends pas ces envoyés spéciaux, conformément à l’Accord-cadre qui était endossé par la résolution 2098 du Conseil de sécurité, faire le même rappel, insistant… pour ne pas dire les mêmes pressions sur ces pays », a-t-il ajouté.

On rappelle qu’au cours de sa conférence de presse de jeudi dernier à Kinshasa, l’Envoyé spécial des Etats-Unis pour la région des Grannds Lacs, Russel Feingold avait déclaré que son pays insistait sur la nécessité pour la RDC d’organiser l’élection présidentielle avant fin 2016 dans le respect de l’actuelle Constitution.

Il avait par ailleurs indiqué que le président Joseph Kabila a déjà joué un rôle important dans l’histoire de la RDC en organisant en 2006 des élections acceptées par toute la communauté internationale comme étant démocratiques.

Le député national Henry Thomas Lokondo a souhaité, pour sa part, que « les mêmes conseils ou les mêmes pressions ou les mêmes remarques se fassent de façon équitable et équilibrée ».

« Il y a d’autres qui n’ont pas fait même une déclaration comme le président Kabila l’a fait pour dire qu’il va respecter la Constitution. Aucun ! Moi je crois que là, ces envoyés spéciaux doivent éviter qu’il y ait deux poids deux mesures. Parce que la communauté internationale doit être juste, elle doit être impartiale et équilibrée. Sinon elle va se trahir », a affirmé le député membre de la MP.

MMC/Radio Okapi
  

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