Le « batteur de tam-tam » dont Papa Lufwa, est l’auteur, a érigé en 1968 à la demande des autorités de la Foire Internationale de Kinshasa (FIKIN). Cette œuvre érigée en simili-pierre, a été rasée deux ans plus tard pour être reconstruite à l’entrée de la FIKIN pour la visibilité et de plus grande signification de l’expression d’un pays fort et prospère en plein centre de l’Afrique pour la solidarité économique avec ses partenaires extérieurs.
Cette statue demeure, comme évoquée lors des conférences organisées à cette occasion, le couronnement atteint et le genre purement académie de Maître Lufwa. En 1970,il a monté toujours en simili-pierre dans le jardin du ministère des affaires étrangères ,deux imposantes statues « voyageur » et l’ « hospitalité congolaise », de grandeur plus que nature et de qualité esthétique, plutôt moyenne.
Le directeur général de l’ABA, Patrick Missassi Kabwit, a salué la tenue de cette semaine d’hommage à Lufwa, dont les générations entières pourront désormais se souvenir de cette icône qui aura marqué l’enseignement artistique dans le domaine de la sculpture moderne dans le pays.
Il a indiqué lors d’un entretien avec l’ACP samedi que cette semaine culturelle s’est clôturée avant le jour prévu à cause du poids de l’âge de l’artiste qui ne pouvait pas se tenir pendant une semaine.
La présentation du livre sur l’artiste Lufwa, le dévoilement du buste de l’artiste, la remise des cadeaux, de diplôme d’honneur, le vernissage de l’exposition de différentes œuvres de l’artiste sculpteur, des conférences, la pêche à l’étang pisciculture et l’animation musicale ont marqué cette semaine culturelle.
Le direct