Célébrée le 9 décembre de chaque année, la journée internationale de Lutte contre la corruption s’est déroulée en une séance de réflexion en la résidence de l’Ambassade de Grande Bretagne à Kinshasa/Gombe.
Ce fléau mine les institutions démocratiques et contribue à l’instabilité gouvernementale, a souligné Tim Morris, chargé d’Affaires a.i de l’Ambassade du Royaume-Uni à Kinshasa. Dans le cadre du nouveau programme Développement du Secteur Privé, le gouvernement Britannique, a annoncé le Chargé d’Affaire, appuie la RDC avec une enveloppe de 150 millions de dollars américains au cours de cinq ans dans la lutte contre la corruption.
Cette journée internationale contre la corruption à laquelle ont pris part les Communautés Internationale et nationale, particulièrement, Mr Tim Morris, Chargé d’Affaires a.i de l’Ambassade du Royaume-Uni à Kinshasa, Mme Marie-Chantale Kaninda, Directeur des relations Afrique Rio Tinto et Présidente du Groupe de travail initiative Anti corruption , M. Alain Lubamba, Député National de la RDC, M. Dieudonné Lokadi, Directeur de la Direction Générale des Impôts et autres partenaires, il a été annoncé le thème principal à savoir : « Rompez la chaîne de la corruption ».
Dans le constat qu’il a fait, Tim Morris a fait savoir que la corruption a un impact négatif sur les investissements directs étrangers, d’une part et, de l’autre, elle réduit l’efficacité des investissements publics et privés dans les infrastructures de base notamment la santé, l’éducation ainsi que divers moteurs du développement des pays émergents.
Pour ce faire, dans le cadre du nouveau programme de développement du secteur privé, le gouvernement Britannique a confirmé son appui à la RDC, en mettant à sa disposition, pour une période de cinq ans, une enveloppe de 100 millions de livres, équivalent à 150 millions de dollars américains.
La Grande Bretagne a fait ce geste dans le souci d’appuyer un système de marché favorable aux Pauvres, la mise en place d’un fonds, à travers le fonds de promotion de la microfinance, de promotion de la petite et moyenne entreprise, la mise en œuvre d’une facilité flexible qui sera gérée par le Cabinet PricewaterhouseCoopers, en vue d’intervenir sur les initiatives nouvelles dans le domaine de l’environnement des affaires.
Soulignant, dans son mot de circonstance, que la corruption est un phénomène social, politique et économique complexe qui touche tous les pays, Tim Morris a reconnu les causes. Selon lui, toutes les difficultés que rencontre la lutte contre la corruption sont devenues une question prioritaire pour la communauté tant nationale qu’internationale.
Pour lutter contre la corruption dans tous les secteurs de la vie nationale en RDC, il a dit qu’il faut renforcer la démocratie, promouvoir la justice, soutenir l’éducation, préserver le développement et améliorer la santé publique. Pour rappel, la lutte contre la corruption a été initiée depuis le 26 novembre 2009 par un Forum National sur la Lutte contre la Corruption. Plus tard, ce forum avait abouti à la signature, le 9 décembre 2013, d’un Pacte National Anti-corruption, entre le Gouvernement, la Société Civile et le Secteur Privé.
Lauriane Landu
Le direct