
*La journée internationale des droits de l’homme a été célébrée, le 10 décembre dernier à Kinshasa. L’ONGDH, FSPD (Femmes solidaires pour la paix et le développement), en synergie avec le Bureau conjoint des Nations Unies pour les Droits de l’homme, ont organisé une matinée d’échanges et de débat, le vendredi 12 décembre 2014, à la Paroisse Notre Dame de Fatima, dans la commune de la Gombe. En présence du Secrétaire Général des droits de l’homme et des éminents professeurs et cadres du FSDP, les intervenants ont focalisé leur exposé autour de la thématique principale intitulée : « Droits de l’homme, 365 jours/365 ». Une thématique enrichissante qui a offert un cadre de discussion sur la problématique aux droits de l’homme, l’importance juridique et politique de la Déclaration universelle des droits de l’homme, sur les instruments internationaux et nationaux des droits de l’homme et des conclusions liées aux droits fondamentaux de l’homme.
La Paroisse notre Dame de Fatima a accueilli, le vendredi 12 décembre 2014, une conférence thématique au cours de laquelle quatre experts en droits de l’homme ont développé, chacun, une approche. Ces exposés ont eu le mérite d’édifier l’assistance avec des échanges qui ont tourné autour du thème : « Droits de l’homme, 365 jours/365 ».
La Secrétaire Général aux Droits Humains s’est longuement attardée sur ce thème principal. Bien auparavant, la troupe théâtrale « TUMAO», a joué une pièce évocatrice en rapport avec le message central basé sur les droits de l’homme en RDC.
Dans son mot de circonstance, la Secrétaire Général s’est sentie honorée par le ministère de la Justice et des Droits Humains, en le représentant à cette manifestation organisée par l’ONG FSPD sur la continuité de la journée internationale des droits de l’homme.
Elle a évoqué des raisons qui ont milité sur le choix de cette thématique. Pour elle, les droits de l’homme sont liés à la vie de l’homme. Aussi longtemps que l’homme vit, dit-elle, nous devons faire attention à ses droits et à ses libertés fondamentales. « « Il faut faire la promotion et assurer la protection de ces droits et de cette liberté fondamentale », a-t-elle substantiellement déclaré.
Pourquoi le thème 365 /365 jours ?
Pour elle, l’on ne doit pas prêter une attention particulière au DH seulement le 10 décembre. Les droits de l’homme doivent préoccuper les congolais tous les jours, c’est-à-dire, chaque seconde, chaque minute et cela, pendant 365 jours. « Il est donc important de faire attention dans cet aspect des choses qui est la base de notre vie sur terre », soutient-elle.
Un homme qui ne jouit pas de ses droits et libertés fondamentaux ne vit pas, il faut vivre dans un Etat de droit, ces droits et libertés doivent être sauvegardés et protégés. C’est pourquoi, le thème choisi cette année est intitulé 365jours/ 365.
Par ailleurs, elle a saisi l’opportunité pour remercier les organisateurs, à savoir : l’ONGDH FSPD, les intervenants, les participants à cette cérémonie sans oublier les ONG DH et le Bureau conjoint qui accompagne le DH. Elle a reconnu des avancées significatives en matière des droits de l’homme telles que l’avait souligné par la vice-ministre lors de son adresse dans la Salle de conférences des Affaires Etrangères à l’occasion de la cérémonie marquant la Déclaration universelle des droits de l’homme.
«La RDC ne cesse de fournir des efforts pour la promotion et la protection des DH et le ministère de la Justice et le Secrétariat général des DH à travers les différents ateliers de formation, le monitoring initié par le vice-ministre en charge des droit humains à travers les provinces de la RDC et aussi la transmission des rapports de promotion aux droits de l’homme, la défense des rapports est soumis à l’examen périodique universelle. Pour elle, tous ces efforts fournis montrent à suffisance combien le gouvernement est soucieux et fait de cette situation, son cheval de bataille. Et d’ajouter qu’il y a l’installation des entités des liaisons sur toute l’étendue de la RDC qui n’est rien d’autre que le cadre de concertation entre le gouvernement et la société civile : « Tous, travaillant en synergie avec la société civile, le Gouvernement et différents partenaires, allons vers la construction d’un véritable Etat de droit ! ».
Rodrigue Yalala
Le direct