De la même manière qu’on ne change pas l’équipe qui gagne, on ne change pas non plus un animateur qui a réussi à donner un contenu réel à sa mission. Comme dans les années antérieures, en 2014, le ministre de la Communication et des médias, Lambert Mende Omalanga, aura été égal à lui-même au front de la communication. Comme qui dirait, qu’on l’aime ou qu’on ne l’aime pas, le porte-parole du Gouvernement congolais aura été de tous les combats et donc en 2014, Lambert Mende est resté au poste d’avant-garde face à tous les détracteurs du pays, du régime, des institutions de la République et même du chef de l’Etat. On peut donc tout lui reprocher, sauf le fait d’avoir joué son rôle, celui de porter la voix du Gouvernement et du régime en place.

Dans un régime dont l’une de grandes faiblesses est, sinon l’absence, du moins le déficit criant de communication, Lambert Mende, comme porte-parole du Gouvernement, s’est encore illustré dans plusieurs sujets. Chaque fois que le pays, les institutions et le chef de l’Etat étaient attaqués, brocardés, dénigrés, Lambert Mende portait la contradiction idoine là où il fallait et quand il le fallait. Au point qu’on serait tenté de dire qu’aucun combat n’a finalement échappé à sa vigilance. En fait, le scénario devenait automatique : dès qu’un adversaire, qui qu’il soit, dégainait contre le pays, le régime, les institutions ou contre le chef de l’Etat, c’est aussitôt qu’on attendait, dans l’opinion, la réplique de Lambert Mende afin de se faire sa religion. L’incontournable Mende a tenu sa promesse.

UN COMBAT NOBLE, MAIS AVEC TRES PEU DE MOYENS
Mais, il faut reconnaître que c’est souvent avec ce qu’on qualifie généralement de moyens du bord que Lambert Mende aura, pendant un bon moment, mené son combat. C’est là qu’on peut déplorer que cet homme n’ait pas eu suffisamment de moyens pour accomplir sa mission. Et puisqu’il s’agit bel et bien d’un combat, le mieux aurait été que des moyens conséquents fussent mis à sa disposition, surtout que, contrairement à 2014, l’an 2015 risque d’être le plus redoutable parce qu’étant la dernière année avant la fatidique 2016. Donc, plus que dans les années antérieures, la tâche du porte-parole du Gouvernement sera encore plus rude. Si des moyens nécessaires ne lui sont pas garantis, on risque de faciliter la tâche aux détracteurs de la RDC, du régime, des institutions en place et du Raïs.
Pourtant, depuis des années, on reprochait au Gouvernement d’afficher un déficit communicationnel sans précédent au point d’exposer souvent le chef de l’Etat en l’envoyant au poste d’avant-garde, c’est-à-dire pratiquement au front. C’est grâce à Lambert Mende que ce déficit a finalement été comblé, le chef de l’Etat ne se limitant plus qu’à prononcer ses discours sur l’état de la nation devant le Congrès ou à adresser ses messages annuels à la nation, conformément à la Constitution. Même plus besoin de conférence de presse pour donner la position du Gouvernement sur tel ou tel autre sujet. Car, Lambert Mende répondait du tic au tac et a fait d’une efficacité particulière sur le front de la communication. Comme qui dirait, si Lambert Mende n’avait pas existé pour le régime, il aurait bien fallu l’inventer. C’est donc un acteur incontournable.

AU DEVANT DE LA SCENE, MENDE TOUJOURS IMPLACABLE
Qui aura réussi à clouer le bec ou à ridiculiser Lambert Mende en 2014 ? Ce n’est quand même pas l’ONG américaine Human Rights Watch qui ne doit pas garder de bons souvenirs du porte-parole du Gouvernement qui, en un temps deux mouvements, avait réussi à renvoyer au tapis HRW. Qui d’autre aura été à la hauteur face à Mende ? Le directeur du Bureau conjoint de l’ONU pour les droits de l’homme ? Non, la réplique de Mende a été à la hauteur. L’Opposition ? C’est d’ailleurs le terrain où Mende pavoise souvent pour avoir lui aussi été opposant autrefois. Les émissaires internationaux qui ont tenté d’assener un coup au régime ou aux institutions de la République n’ont pas du tout raté l’occasion d’expérimenter les « missiles » de Mende parce que se situant déjà dans son champ de tir.
Aucun front ouvert contre le pays, le régime, les institutions de la RDC ou contre le président de la République n’a souffert de l’absence ou de l’inefficacité de l’incontournable « Lambert ». C’est à croire vraiment qu’il était presque malade lorsque rien ne figurait à son ordre du jour de combat. Car, servir le régime, les institutions ou le chef de l’Etat a toujours constitué le credo du porte-parole du Gouvernement. A ce titre, il ne ménage aucun effort pour mériter du régime pour lequel il se bat comme un diable dans un bénitier afin de ne rien passer qui puisse desservir son Gouvernement ou le président de la République. Sans se lasser, il compte ne manquer aucun rendez-vous en 2015 afin de justifier la confiance en lui une fois de plus au terme du dernier réaménagement.

2015 : LAMBERT MENDE ENVISAGE DE FAIRE MIEUX QU’EN 2014
Après 2014, 2015 s’annonce particulièrement difficile pour le régime en place. Mais, à en croire ses proches, Lambert Mende ne désarmera point. Il entend, au contraire, demeurer au centre d’avant-garde dans son combat en tant que porte-parole du Gouvernement. Même si l’année 2015 risque d’être la préfiguration de l’an 2016 qui sera de tous les enjeux et aussi celui de tous les dangers, Lambert Mende restera au front de la communication face à tous les détracteurs qui promettent de remuer ciel et terre dans l’unique but de confondre le régime en place avant 2016. Le porte-parole du Gouvernement de la RDC, ragaillardi par la confiance placée en lui par le président de la République à travers l’avènement du Gouvernement de cohésion nationale, envisage de faire mieux qu’en 2014. Il s’agit d’un autre défi signé Lambert Mende. M. M.

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