Un rapprochement est-il encore possible entre Joseph Kabila et Moïse Katumbi ? Cette question vaut son pesant s’il faut s’en tenir au meeting tenu par le gouverneur du Katanga le 23 décembre 2014 à Lubumbashi et le réplique du Chef de l’Etat, Joseph Kabila, le 5 janvier 2015 dans la même ville.

A l’allusion faite par Moïse Katumbi à un troisième sifflé contre les Léopards de la République Démocratique du Congo (qui selon lui pousserait les fanatiques sur le terrain pour contester la décision de l’arbitre), Joseph Kabila a, dans une adresse du 5 janvier dernier, réaffirmé son autorité devant les personnalités politiques et les membres de la Société civile du Katanga.
Déjà, Kinshasa a presque remplacé les responsables des régies financières opérant dans la province du Katanga. Cette opération était analysée par plusieurs personnes comme une façon, pour Kinshasa, de «couper» tous les réseaux sur lesquels s’appuyait Moïse Katumbi pour se remplir les poches. Cependant, certaines sources avouent que le pont n’est pas coupé entre les deux hommes. «Sinon, explique un cadre de la Majorité Présidentielle, le gouverneur du Katanga n’aurait pas obtenu l’autorisation de sortie pour aller rencontre ses médecins à Londres, en Angleterre».

A ce sujet, le magazine Jeune Afrique rapporte qu’en marge du déplacement du président de la République à Lubumbashi en décembre 2014, Moïse Katumbi s’était entretenu avec Evariste Boshab, vice-Premier ministre chargé de l’Intérieur et chef du PIRD, le parti présidentiel. Pour Jeune Afrique, l’entretien entre Evariste Boshab et le gouverneur du Katanga prouve que «le dialogue n’était pas rompu». Dans l’entourage du gouverneur, ajoute le magazine français, on se dit confiant sur sa capacité à conserver son poste à la tête de l’Exécutif provincial. Lisez, in extenso, dans les lignes qui suivent l’article de Jeune Afrique.
C.N.

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