*C’est fait ! L’Entente Sportive Sétif d’Algérie qui a battu Vclub en finale de la dernière Ligue de champions de la Caf, a été sacré Super Champion d’Afrique, en battant Al Ahly d’Egypte, vainqueur de la Coupe de la Confédération. Le match s’est joué le samedi, 21 février 2015, au stade Moustapha Tchaker, à Blida, en Algérie.

Les deux équipes se rencontraient pour la troisième fois dans l’histoire. Les deux fois précédentes, ce fut à l’occasion de ce qui s’appelait à l’époque la Coupe d’Afrique des clubs champions. Le 23 octobre 1988, au stade du 8 mai- 45 Sétif, Entente Sétif l’avait emporté par 2 buts à 0. Le 6 novembre 1988 dans l’International stadium, en Egypte, Al Ahly avait pris sa revanche (2-0). Comme il fallait se départager pour une place en finale, Al Ahly perdra finalement aux tirs au but, sur son terrain, par 4 à 2.

Cette fois-ci, c’était les deux grandes équipes du moment sur la scène africaine, qui s’affrontaient pour un match de prestige, disait Kheireddine Madoui, entraîneur du champion d’Afrique et d’Algérie. Certainement, Entente Sétif et Al Ahly ont abordé le match au meilleur de leur forme. Après une première mi-temps sans but, Sétif a ouvert le score le premier dès le retour des vestiaires, et Al Ahly a égalisé à 3 secondes du coup de sifflet finale de l’arbitre. Quel match ! Comme en 1988, il fallait faire recours aux tirs au but. Et, une fois encore, c’est Sétif qui gagne (6-5).

Super Coupe d’Afrique

Née en 1992, la Super Coupe, opposition entre le vainqueur de la Ligue de champions et celui de la Coupe de la Confédération a presque toujours souri au premier. Avantage du terrain, soutien du public se sont révélés déterminants au moment du sacre.

Ainsi, seulement trois fois depuis sa création, la Super Coupe s’est-elle dérobée au champion d’Afrique récompensant d’abord le vainqueur de la Coupe des Coupes (jusque 2004, année de l’apparition de la Coupe de la Confédération) l’Africa Sports d’Abidjan, en 1992, tombeur du Wydad de Casablanca. Le match s’était joué à Abidjan. Le lieu avait été désigné longtemps à l’avance sans savoir quelles équipes joueraient le match. Ce n’est qu’à partir de 1995 que la CAF décidera de faire disputer l’épreuve sur le terrain du champion d’Afrique, la Super Coupe en terrain neutre n’ayant pas connu le succès populaire espéré. En 1997, le Raja de Casablanca s’inclinera chez lui aux tirs au but devant l’Etoile du Sahel de Sousse. Enfin, en 2012, l’Espérance de Tunis sera à son tour battue sur sa pelouse par le MAS de Fès. Toutes les autres fois, c’est toujours le champion qui a tiré les marrons du feu. A priori par conséquent favorable à l’Entente de Sétif. Mais Al Ahly n’est pas un club tout à fait comme les autres. D’abord, il est le champion incontesté de la Super Coupe. Il l’a perdue une fois en 1993 contre son voisin, le Zamalek, à Johannesburg, mais l’a gagnée à six reprises en 2001, 2005, 2006, 2008, 2012 et 2013. Parfois à l’arraché, aux tirs au but, par exemple en 2005 et 2006 contre les FAR de Rabat et l’Etoile du Sahel. Parfois en assurant le service minimum, 2-1 contre le CS Sfaxien en 2008, 2-1 encore contre l’AC Léopards de Dolisie en 2012, enfin, en 2013, 3-2 contre le CS Sfaxien. Le club cairote n’a enregistré qu’un seul succès facile, le premier, en 2001, quand il avait dominé Kaizer Chiefs par 4 buts à 1. On pensait que le club cairote, en grande difficulté depuis 2011, suivi des bouleversements politiques qui n’ont pas été sans conséquence sur le football en Egypte, ne ferait pas grand-chose. Assertion qui pourrait surprendre, quand on a suivi le parcours extraordinaire du géant cairote, phase de poules en 2011, champion d’Afrique 2012 et 2013 et vainqueur de la Coupe de la Confédération en 2014. On connaît des malades qui se portent plus mal !

LP/Caf



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