Lors de son entretien sur Jeune Afrique en 2014, Maestro (en verlan Stromae) avait promis de venir livrer un concert à Kinshasa dans le cadre de sa tournée africaine. Cette dernière devrait l’emmener, à l’en croire, à Kigali, Johannesburg, Abidjan, Yaoundé. Mais, des sources concordantes nous révèlent des imbroglios entretenus par son équipe de management et les producteurs d’évènements à Kinshasa.

Il est de coutume de prendre des contacts avec les maisons de production dans la ville où l’on veut produire son artiste pour, d’une part, avoir l’idée et l’expertise de ceux qui maîtrisent le terrain, d’autre part, négocier ou discuter sur le contenu du contrat pouvant réunir les deux parties.
Des bouches dignes de foi affirment que l’équipe qui manage l’artiste belge d’origine rwandaise, depuis l’Europe a pris langue avec une structure d’organisation d’évents dans la capitale congolaise pour une expertise allant dans le sens de lui fournir les détails nécessaires pour la production d’un méga show sans préciser le contour du contrat. L’équipe occidentale est allée au diable vauvert pour pouvoir demander ou exiger à la plateforme congolaise les adresses et les numéros de téléphone de possibles partenaires. Alors que l’on sait que professionnellement, ça ne tient pas debout.

Lors de sa récente interview sur Jeune Afrique, celui qu’on surnomme « Papa où t’es ? », a reconnu que l’Afrique n’est pas dans l’image pitoyable ni misérable que brandissent les médias occidentaux à longueur des journées. « Je me souviens d’un voyage à Abidjan, il y a un an, afin d’y rencontrer des musiciens pour mon album « Racine carrée ». J’ai débarqué de l’avion en pensant y trouver une carte postale avec cases et palmiers et je me suis retrouvé nez à nez avec les immeubles du Plateau, ce mini-Manhattan. Je me suis dit : Paul, tu es encore loin, sors de ta tanière. Une autre Afrique existe, qui n’est ni misérable ni pitoyable », déclarait-il sur les colonnes du mois de juin de Jeune Afrique.

Allant dans le même sens, l’équipe de management de l’artiste doit aussi sortir de cette pensée qui pousse à croire que seuls les africains d’Afrique n’ont pas droit de vivre heureux de ce qu’ils entreprennent.
C’est ici l’endroit de préciser que l’Afrique bouge, s’adapte, et maintienne certaines de ses réalités que seuls ses résidents peuvent maîtriser surtout en matière d’organisation de manifestation culturelle d’envergure comme celui de Stromae, qui, du reste, n’a pas d’album en vogue sur le marché du disque et ses derniers sons à succès remontent en 2013. Malgré une proposition de single pour annoncer le concert mais les choses doivent être définies au préalable pour ne pas tomber sur ce que certaines langues qualifieraient d’aventure de mauvais goût.

Rappelons-le que ce jeune artiste de 30 ans et de 1,90 mètre, mélange son art avecdes couleurs, des mots et des musiques pour ressembler fort bien à son pur métissage. Stromae est fils d’un père rwandais assassiné pendant le génocide de 1994 au Rwanda et d’une mère belge, de souche flamande.

(Onassis Mutombo)



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