Le Bureau de Liaison avec le Parlement (BLP), une structure de la CENCO dirigée par M. l’Abbé Jean-Pierre Muhingisa, a organisé, le vendredi 20 février 2015, sa première tribune d’expression populaire sur les résultats des activités parlementaires pour la session de Septembre 2014 en République démocratique du Congo. Cette initiative vise à rapprocher les institutions publiques et celles de l’Eglise, mieux, faire entendre la voix des sans voix auprès des élus. Ont été conviés à cette tribune, M. Ezadri Eguma, Rapporteur de l’Assemblée nationale ; Mme Eve Bazaiba, Député nationale ; M. Mirindi, Député national, et, enfin, Jacques Djoli, Sénateur.

Dans son intervention, l’Honorable Ezadri Eguma a commencé par rappeler l’agenda des activités réalisées par l’Assemblée nationale au cours des sessions ordinaire et extraordinaire de septembre 2014, avant de féliciter le travail de titan qui a été fait par les honorables Députés nationaux pendant ladite session. A ce stade, le point saillant qu’Ezadri Eguma a rappelé à la population, c’est l’adoption de la loi électorale qui a vu son article 8 être extirpé. Tout simplement parce qu’il conditionnait la tenue d’élections au recensement et à l’identification de la population.

Dans le même ordre d’idées, Jacques Djoli, Sénateur et cadre du MLC, a focalisé son propos sur les enjeux et défis de la loi électorale. Pour lui, la CENI doit conjuguer les efforts pour consolider la paix et la démocratique, en respectant le calendrier électoral global nonobstant les contraintes avancées.

L’honorable Mirindi, quant à lui, est d’avis que les projets des lois en rapport avec la décentralisation est à accueillir chaleureusement. Parce que, souligne-t-il, la décentralisation va conduire chaque province au développement. De son côté, Eve Bazaiba, Député nationale et Secrétaire général du MLC, a défendu, avec fermeté, le projet de loi sur la parité. Au fond, Eve Bazaiba a appelé toutes les femmes congolaises à ne pas reculer. «Les hommes doivent aider les femmes à être élues afin que cette loi soit effective en République démocratique du Congo», a-t-elle martelé.

Il sied de relever que, cette Tribune d’Expression Populaire (TEP), initiée par le Bureau de Liaison avec le Parlement se justifie amplement par une double raison. D’une part, elle relève de son programme d’action, c’est-à-dire, de manière consécutive à chaque session parlementaire et tel qu’il le prévoit, le BLP organise deux fois l’année la TEP afin que les élus éclairent la lanterne des citoyens congolais. D’autre part, la TEP tient sa place parce que la session parlementaire de septembre a été riche en événements qui valent la peine d’être notés. Elle s’est, en effet, achevée sur une note à la fois triste et heureuse. Triste, parce que l’examen portant loi électorale a suscité des débats houleux qui ont débouché sur des manifestations populaires aux effets regrettables notamment, la mort des concitoyens. Heureuse, parce que la loi électorale a, enfin, été votée par les deux chambre du parlement après avoir écouté la voix du souverain primaire.

Ceci étant, le souverain primaire, représenté par les participants à l’espace public, voudrait, via le Bureau de Liaison avec le Parlement, savoir s’ils ont atteint les objectifs que s’est assigné le Parlement au cours des sessions ordinaire et extraordinaire de septembre 2014. Au fond, le BLP veut mesurer le niveau de fonctionnement démocratique du Parlement pour permettre les interactions des parlementaires et la base du peuple congolais.

Objectif du BLP

Le BLP tient à œuvrer à la réduction du fossé existant entre les élus et la population en termes d’information, en suscitant les législateurs à échanger avec un panel de citoyens congolais sur les activités parlementaires. En outre, il permet aux congolais d’avoir les informations sur les dossiers traités, les décisions ou lois prises pendant les sessions parlementaires.




Jules Ntambwe
Le direct


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