Aucun membre de la famille politique du “leader “ de l’Opposition dite républicaine n‘est nommé à l’Occ, ni à l’ex-ONATRA (Sctp) ou encore à l’ex-OCPT (Scpt,), encore moins à la Socir ou à Congo Airways.

D’aucuns estiment déjà que le divorce est consommé entre Joseph Kabila, Président de la République, et Léon Kengo Wa Dondo, Président du Sénat. Pour preuves, le chef de l’Etat n’a pas tenu compte de son « allié », le patron de l’Opposition dite républicaine, dans les nouvelles mises en place dans les entreprises publiques et les établissements publics. Aucun membre de la famille politique du président de la Chambre haute du Parlement n’est nommé à l’un ou l’autre poste de responsabilité. On ne les retrouve ni à l‘OCC (Office Congolais de Contrôle, ni à l’ex-ONATRA (SCTP) ou encore à l’ex-OCPT (SCPT), encore moins à la SOCIR ou à Congo Airways.

Les nominations dans ces cinq entreprises et établissement publics ont été annoncées jeudi soir sur les antennes de la télévision officielle. Ce coup de balai traduit la volonté de Joseph Kabila de terminer son mandat seul, sans partager avec son allié qui l’a accompagné dans sa démarche d’organiser les concertations nationales pour obtenir la cohésion nationale.

Il est sûr et certain que la même configuration sera observée dans d’autres entreprises où Kabila devra incessamment remplacer les actuels comités dont la plupart sont ‘dirigés par des « intérimaires » pour, sans nul doute, engager le dernier virage vers la fin de son mandat.

L’opinion attend avec impatience de nouvelles nominations, par exemple, à la SONAS, à la RTNC, à la SNEL, à la Regideso, à la DGDA et dans entreprises et établissements publics pour un nouveau souffle et une nouvelle impulsion. Ainsi, des mandataires surnommés” chefs coutumiers “ pour avoir longtemps occupé de hautes fonctions sans être bougés pour diverses raisons, devront faire face à l’alternance et laisser la place à d’autres personnes.

Tous ces réaménagements, Kengo les observera de loin comme un Congolais simple. Surtout qu’il a tourné le dos à la Majorité présidentielle (MP) lors de l’examen et du vote cruciaux de la loi électorale modifiée et déposée au Parlement par Evariste Boshab.
Rangé du côté de la population, Léon Kengo a pesé de tout son poids pour élaguer l’alinéa suicidaire, alors qu’il n’avait pas le dernier mot.

Des sources indiquent même que tous les ministres du gouvernement central proches du président du Sénat devraient aussi quitter l’Exécutif national lors du réaménagement qui pointerait déjà à l’horizon.

Fin politicien et grand stratège, Kengo doit avoir, assurément, déjà compris qu’il ne peut plus compter sur Kabila dans tous les partages du gâteau qui se préparent, que ce soit dans le gouvernement, dans les entreprises du portefeuille de l’Etat, dans l’administration publique ou autres.
Même certains “ténors “ de la Majorité présidentielle qui secouent l’arbre, bien que chefs de partis politiques, comprennent qu’ils ne seront plus invités à table pour avoir craché certaines vérités toutes crues.
Pourtant, selon les acquis des concertations nationales, le partage du gâteau devait porter sur toutes ces institutions de l’Etat.

Le spectacle désolant offert dernièrement à Kingakati avec la fameuse lettre adressée il y a peu à l’autorité morale de la MP sur bien de questions cruciales et le refus de certains ténors de la Majorité d’adhérer au découpage territorial.., sont des éléments qui ne trompent pas.

Des observateurs se demandent si les nouveaux mandataires arriveront à atteindre les objectifs leur assignés, à moins de deux de la fin du mandat.de. Joseph Kabila. Car, pensent-ils, beaucoup d’entre eux seront plus préoccupés à organiser leur propre avenir plutôt que de servir les intérêts de la population.

Par LEFILS MATADY


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