La marche de l’Union pour la Démocratie et le Progrès Social, Udps, parti cher au lider maximo, Etienne Tshisekedi, prévue pour ce 24 avril dernier en vue d’exiger une enquête internationale au sujet de morts de la fosse commune de Fula Fula n’a pas eu lieu. Et, pourtant, le mot d’ordre de la marche avait été respecté par certains ‘’combattants‘’ et autres sympathisants qui ont tenté de se rassembler au point de départ, à la place des artistes sur Victoire, au quartier Matonge, dans la commune de Kalamu. Mais, ces derniers n’ont pu battre le macadam pour se rendre à la Monusco afin d’y déposer un memo destiné à Martin Kobler. La raison, c’est que la marche n’aurait pas été autorisée, apprend-on. D’où, des agents de l’ordre sont intervenus. Il y aurait quelques interpellés, affirment quelques personnes proches de l’Udps. Et, au nombre de ces derniers, Monsieur Bruno Kabala, Porte-parole de ce parti, a été de plus en plus cité.
Parallèlement à Kinshasa, une marche était tout autant prévue à Mbuji-Mayi, chef-lieu de la province du Kasaï Oriental par ce parti phare de l’opposition. Cette dernière, a connu le même sort.
Leitmotiv
Que la lumière, toute la lumière soit faite sur les corps sans vies découvertes à Fula Fula, dans la commune de Maluku, situé dans la partie Est de Kinshasa. Voilà le cri de cœur des combattants de l’Udps. En date du 13 avril dernier, dans un communiqué fleuve, l’Udps soulevait déjà une kyrielle d’exigences. ‘’Nous nous souvenons que jusqu’à ce jour, le corps de Fidèle BAZANA n’a jamais été retrouvé, que nous n’avons pas de nouvelle de celui d’Armand TUNGULU, que nous n’avons pas de nouvelle des compatriotes disparus à l’occasion des élections de 2011 ou à l’occasion d’autres manifestations publiques pacifiques, il y a lieu de dire qu’il y a dans ce pays beaucoup d’autres fosses communes.
En effet, qu’a-t-on fait des corps des membres de Bundu Dia Kongo ? Que sont devenus les officiers de l’Equateur victimes des événements du camp Tshatshi ? ‘’, s’interroge-t-on à l’Udps.
Date symbolique
Il sied de rappeler, ici, que la marche d’indignation a été, non sans raison, programmée un 24 avril. En effet, cette date marque en RD. Congo, l’avènement de la ‘’démocratie‘’, après le règne sans partage de la dictature de Mobutu.
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