La Convention des Congolais Unis, CCU en sigle, Parti politique de la Majorité Présidentielle, est depuis le mercredi 20 mai 2015, en Mini-Congrès au Centre culturel du collège Boboto dans la commune de la Gombe. C’est son initiateur et autorité morale, Lambert Mende Omalanga, qui a ouvert les travaux de ces assises. Dans son allocution de circonstance, il a affirmé que son parti prendra, effectivement, part à toutes les échéances électorales, déjà amorcées par la CENI, à commencer par les élections provinciales. Le bureau politique est, à cet effet, appelé à finaliser et présenter à la séance de clôture de ces travaux, soit le vendredi 22 mai prochain, les listes complètes des candidatures afin de se mettre en ordre de bataille pour conquérir davantage les postes.
Plusieurs autres questions d’actualités ont été évoquées à l’ouverture de ce mini Congrès.
S’agissant du partenariat avec les institutions étrangères, le CCU estime que ce partenariat doit se faire selon les normes et dans le respect mutuel de la souveraineté de chaque Etat. Les questions d’actualités notamment sur la décentralisation et le dialogue ont été également évoquées. Pour le Parti de Mende, son parti tient au respect de la constitution et de la marche du Gouvernement.
Par ailleurs, le Vice-président de la ligue des jeunes, Jean- Thierry Monsenepwo, qui participe activement à ces laborieux travaux du bureau politique de la Convention des Congolais Unis, s’est ouvert à la presse. Il a fait savoir les enjeux majeurs de ce mini congrès. Selon lui, l’initiateur de la CCU a convoqué ce mini congrès pour donner le point de vue du Parti sur les enjeux de l’heure et plus précisément sur les élections. Thierry Monsenepwo a confirmé que son parti va participer à toutes les échéances électorales : «Je vous dis d’ores et déjà que notre parti est de plein pied dans toutes les élections qui arrivent. Nous sommes respectueux des lois de la République et, par rapport à cela, nous avons déjà aligné les candidatures à tous les niveaux».
Dialogue
Au sujet du dialogue qui alimente les vifs débats et passions dans l’agora politique, il a précisé que c’est très important vu que les bantous ont cette culture de palabre dans le sang. «Le dialogue tant souhaité par l’Opposition d’une part et, de l’autre, par le Président de la République qui n’a cessé de dire que sa main est toujours tendue envers tous ceux qui ont un amour sincère du Congo est la volonté de tous. Aujourd’hui, gloire à Dieu, parce qu’il y a des hommes politiques de la Majorité et de la Société Civile qui se sont rendus compte qu’il faut nécessairement parler. Le Président de la République reste ouvert au dialogue par notre culture de palabrer qui est dans le sang», a-t-il résumé la pensée de l’Autorité morale.
Décentralisation
Par rapport à la décentralisation, le CCU par le biais du porte-parole de ce mini congrès, Thierry Monsenepwo, a dit que c’est une contrainte constitutionnelle qui ne demande nullement, surtout en ce moment précis, de verser dans des polémiques inutiles pour tenter de déjouer cet élément essentiel qui a été prévu dans la loi fondamentale.
Souveraineté
Ce fut comme un plaidoyer sur la conscience africaine. Il a invité les Congolais à s’inspirer de la lutte de Kimpavita, Simon Kimbangu et du nationaliste Lumumba pour sauver notre société africaine. «Nous ferons toujours que ce pays soit dirigé par des patriotes, nationalistes, progressistes, qui savent défendre l’honneur et la dignité et respect dû à leur peuple», a déclaré Lambert Mende. Il a, par ailleurs, projeté la tenue d’un nouveau Congrès l’année prochain. «Nous évoquerons des voies et moyens qui nous permettrons d’éviter que le pouvoir se retrouve entre les mains des vertébrés qui sont prêts d’avaler toutes les couleuvres de la communauté internationale».
Cédric Beya