* Pour des élections 2016 apaisées et se référant aux engangements de la RDC à Addis-Abeba, le Front populaire contre la révision constitutionnelle favorable à un " dialogue nécessairement inclusif ".
Jean-Pierre Lisanga Bonganga et ses collègues du Front populaire contre la révision constitutionnelle appellent au rassemblement autour du président national de l’Union pour la démocratie et le progrès social (UDPS). Les ténors de cette plate-forme de l’Opposition sont convaincus que l’ " avènement d’Etienne Tshisekedi à la tête de l’Etat permettrait de résoudre enfin la sempiternelle crise de légitimité qui cloue au sol la RDC ". D’où leur appel à Etienne Tshisekedi " à recevoir tous ceux qui, au vu des circonstances difficiles auxquelles la Nation doit faire face, souhaitent examiner avec lui les voies et moyens de réussir l’alternance qui se pointe à l’horizon ".

L’alignement derrière Etienne Tshisekedi du Front populaire ne peut guère étonner l’opinion. Dans une déclaration faite hier mardi 5 mai en présence de Félix Tshisekedi, le coordonateur du regroupement de ces partis politiques de l’Opposition rappelle qu’il a déjà mobilisé en faveur du président national de l’UDPS. " En notre qualité de coordonateur de la plate-forme et modérateur de l’Opposition responsable, nous avons milité et battu campagne en 2011 aux côtés de l’UDPS en faveur du candidat commun Etienne Tshisekedi ". " Nous appelons au rassemblement des patriotes à l’appel du chef de l’Opposition, désormais candidat du peuple, de tout le peuple congolais dans tous ses composantes et sa diversité, à l’élection présidentielle de 2016", déclare Jean-Pierre Lisanga Bonganga.

" LE GOUVERNEMENT TERGIVERSE "
A l’approche des nouvelles élections, affirme Lisanga devant ses pairs de l’Opposition, " le Gouvernement tergiverse, tente de manœuvrer par la ruse pour conserver à tout prix le pouvoir pour le pouvoir ". Pour étayer sa pensée, le coordonateur du Front populaire cite " la tentative de modifier l’article 220 de la Constitution, le recensement général qui ferait gagner du temps, l’imposition d’un calendrier global assorti de plusieurs défis… ". " Il est donc patent que, si on laissait faire le pouvoir en place, la RDC, notre patrie, se dirigerait droit dans le mur. Par conséquent, l’heure est grave et postule que les patriotes se mettent debout", propose Lisanga Bonganga.
Dans cet élan, reconnaît le Front populaire, " nous notons avec bonheur que le plus émérite d’entre nous, reconnu comme tel par le peuple et adoubé par la grande famille politique de l’Opposition, nous avons nommé Etienne Tshisekedi ". Lisanga Bonganga croit dur comme fer que le leader de l’UDPS a été le premier à lancer un tel appel de mobilisation assorti de l’offre d’un " dialogue inclusif afin de préparer la Nation à la tenue d’élections apaisées en 2016 ainsi qu’à la perspective d’une alternance politique républicaine qui pourrait en découler ".

L’ACCORD-CADRE D’ADDIS-ABEBA S’NVITE AUX DEBATS
Lisanga Bonganga constate, non sans amertume, que " la crise de légitimité, avec les convulsions qu’elle entraîne, demeure donc encore et toujours le principal défi à résoudre ". " Il appartient aux seules élites congolaises de se ressaisir pour sortir le pays du chaos ", affirme-t-il en proposant une " réconciliation nationale " comme un chaînon manquant qu’il faut rétablir. Le coordonateur du Front populaire rappelle que la " réconciliation" est le lien du Pacte républicain scellé à Sun City en 2003. " On la retrouve en 2013, pertinemment consigné dans l’Accord-cadre d’Addis-Abeba parmi les six engagements nationaux souscrits par la RDC aux termes de cet important instrument ". Pour Lisanga Bonganga, l’Accord-cadre a notamment permis à la RDC de stopper les agresseurs de l’ex-M23.
La promotion de la "réconciliation nationale " en RDC est mentionnée et réitérée comme une exigence dans les Résolutions 2098 en 2014 du Conseil de sécurité des Nations Unies. S’appuyant sur celle-ci, le Front populaire estime que " tous ces instruments, qui ont pour vocation de contribuer à la résolution des causes profondes de la crise de légitimité qui mine la RDC, ont en commun plusieurs substances ".

LE ROLE DU MNS
Invité à ce point de presse de ce groupe d’Opposition, François Muamba justifie sa présence. Répondant à une question de la presse au sortir de la déclaration de Lisanga Bonganga, le coordonateur du Mécanisme national de suivi (MNS) fait savoir que son institution supervise la mise en œuvre de l’Accord-cadre d’Addis-Abeba.
A ce titre, François Muamba explique que " tout ce que le chef de l’Etat a signé à Addis-Abeba concours dans la réconciliation nationale sur le plan interne ". Il affirme que l’Accord-cadre, dans engagement n°6 assure la promotion de la réconciliation nationale, la démocratisation…
Et au vu des enjeux politiques actuels en rapport avec les élections 2016, poursuit François Muamba, " ce que nous venons d’attendre est extrêmement important car il n’y a pas une alternative à la tenue d’un dialogue inclusive et des élections réellement apaisées ". Le MNS a pour attribution de contribuer à la promotion de la réconciliation nationale. " On a vocation à nous approcher d’Etienne Tshisekedi pour discuter avec lui notamment sur ce que nous venons d’entendre si tel est la volonté du chef de l’Etat ", précise le coordonateur du MNS. " C’est un travail difficile parce que nous devons créer des conditions en vue de résoudre la fameuse crise de légitimité qui nous tient depuis 1960 ", conclut François Muamba. R. M

LA DECLARATION DU FRONT POPULAIRE CONTRE LA REVISION CONSTITUTIONNELLE
Nous vous remercions d’avoir répondu notre invitation à participer à ce point de presse consacré aux enjeux politiques de l’heure.
Notre exposé comprend les quatre points ci-après :
1. Considérations introductives,
2. Pacte républicain et processus électoral
3. Réconciliation nationale
4. Appel au Rassemblement autour d’Etienne Tshisekedi

1 - Considérations introductives
Victime d’une colonisation violente et humiliante, à la limite de la barbarie, la République Démocratique du Congo (RDC), notre pays, accède à l’indépendance, le 30 juin 1960, mais dans des conditions extrêmement difficiles. En effet, l’absence de transition entre le régime colonial et l’accession à la souveraineté internationale a eu notamment pour conséquence fâcheuse de confier de lourdes responsabilités gouvernementales à des hommes politiques sans expérience ni préparation, n’ayant pour bagages que leurs ambitions.
Au demeurant, cette absence d’une élite intellectuelle congolaise préparée à prendre la relève correspond à l’esprit colonial belge, bien illustré par la célèbre formule : « pas d’élites, pas de problèmes », là où il tallait faire exactement l’inverse selon te mot du Juriste Paul Salkin, qui avait pour sa part écrit : « l’instruction, c’est l’Afrique aux africains ».
A cela, il faut ajouter la carence quasi-totale des cadres, l’exacerbation des conflits interethniques ainsi que les sempiternelles convoitises internationales sur les ressources naturelles de la RDC.
Toutes ces causes, lointaines ou immédiates, ont finies par plonger le Congo des années 1960 dans un chaos indescriptible.
A partir de là, le système politique congolais tout entier va, lentement mais sûrement, prendre au fil du temps les allures d’une décolonisation à ce point avortée, qu’on lui donna un nom resté célèbre dans les annales la congolisation.
Le drame actuel de notre pays ne tient ni à son climat ni à son sol, mais au fait que les hommes ont transformé les fragilités en déséquilibres. En un demi-siècle, l’histoire aura accumulé sur notre Territoire un maximum de charges mais aussi d’erreurs ; depuis les plus inévitables, dues aux balbutiements d’une jeune nation, jusqu’aux plus scandaleuses, commises en toute conscience, par ceux de nos élites que les circonstances ont mis à la tête de notre pays.
A tous les tournants majeurs, l’histoire moderne de notre pays a débouché sur des rattrapages parfois spectaculaires, mais toujours sanglants. A chaque fois, une strate supplémentaire de souffrances ou de frustrations s’est agrégée à la somme des maux de toute sorte, accablant notre Territoire et sa population, déjà lourdement affectés par les insuffisances et les incohérences d’une gestion politique, économique et sociale à chaque fois plus calamiteuse que la précédente.
Mais, ces élites congolaises qui ont failli ainsi face à leurs responsabilités historiques ne sont d’autres personnes que nous- mêmes. A ce titre, nous sommes tous, au moins autant que te colonisateur, comptables de la mise en branle de la dynamique de crise récurrente qui sévit en RDC et qui prive à notre pays, par ailleurs si nanti, la possibilité d’accéder au développement, synonyme de l’aptitude d’un Bat à soigner, éduquer et nourrir correctement ses enfants.
A l’épreuve du temps, force est donc de constater que, depuis plus d’un demi-siècle, en dépit de la longue liste des Tables-rondes. Conférences et autres cycles électoraux ; notre pays semble, à cause de l’incurie des ses élites, frappé d’un signe indien qui ne le quitte pas et qui porte un nom : la crise de légitimité.

2. Pacte républicain et processus électoral
Pour tenter, pour la nième fois, de briser ce signe indien, cette interminable crise de légitimité, qui menaçait alors la RDC d’une partition de son Territoire, un Dialogue Inter CongoIais notamment été organisé en 2002 à Sun City (Afrique du Sud). Bien heureusement, un Accord Global et Inclusif, véritable Pacte républicain, obtenu par consensus, a sanctionné la fin de ce Dialogue le 2 avril 2003.
Aux termes de ce Pacte républicain, l’organisation des élections démocratiques, libres et transparentes est retenue comme le mode opératoire allant briser la crise de légitimité en RDC. A cet égard, le Pacte postule une période de la transition cogérée par tous les protagonistes de l’époque et, durant cette période transitoire, la ROC devait couler l‘Accord Global et lnclusif dans un texte fondamental à soumettre directement à la sanction du peuple.
C’est ainsi que, sur cette base, la RDC a connu de 2003 à 2006 un système institutionnel sui generis dit 1+4 et que, par ailleurs, le pays s’est doté d’une Constitution qui a été soumise avec succès au référendum et promulguée le 18 février 2006.
Qu’est-ce à dire ? Certes, cette nouvelle Constitution consacre les principes classiques, tels que : l’instauration de la démocratie pluraliste, la garantie de la libre expression donnée à tous les Congolais ou encore l’obligation pour l’Etat d’assurer le respect des libertés ainsi que les droits fondamentaux des citoyens.
Mais, l’essentiel des acquis dans ce texte fondamental, qui consacre le Pacte républicain ayant lui-même permis la réunification du Territoire congolais à un moment critique, se trouve ailleurs.
En effet, lorsque les Congolais se réunissent à Sun City :
• Ils veulent tordre le coup à la crise de légitimité qui gangrène leur pays ;
• lis trouvent une voie originale passant par une solution congolaise par les Congolais ;
• Ils expérimentent avec succès la méthode du consensus, c’est-à-dire celle qui passe par un dialogue inclusif.
C’est en réalité cette triptyque que le peuple congolais, appelé à s’exprimer directement par référendum, plébiscite en 2006
Il restait aux élites politiques congolaises, toutes tendances confondues, de se hisser à la hauteur de cette confiance placée en eux par le souverain primaire. Au lieu de cela, la classe politique congolaise s’est laissé rattraper par ses démons du passé.
C’est ainsi que, d’avoir voulu ignorer la vertu du consensus sur lequel est bâti le Pacte républicain issu du Dialogue inter Congolais de Sun City, le nouveau pouvoir issu de ces assises s’est embarqué, depuis 2006, dans un processus de passage en force, rythmé par l’imposition des élections contestables, et qui ont été contestées. Comme à l’époque de la « congolisation », le sang des Congolais a encore coulé tant en 2006 qu’en 2011. -
Du reste, l’épilogue de ce fiasco à répétition se trouve consigné noir sur blanc dans le 2 alinéa de l’exposé des motifs de la Loi modifiant et complétant ta Loi n°061006 du 25 juin 2011, je cite : « Ce processus a donné Lieu à diverses critiques de La part des parties prenantes et des observateurs à différents degrés, qui ont stigmatisé notamment, le manque de transparence dans les opérations de vote et de compilation des résultats ainsi que la probité des agents commis à l’organisation des élections ».
Il est donc ici très clairement établi que là où l’on avait pensé que les élections viendraient trancher de la crise de légitimité, ce processus, tel qu’il est biaisé depuis 2006 par le régime en place pour ne plus être qu’un alibi destiné à conserver le pouvoir, est plutôt un échec patent. Finalement, la RDC est ramenée à la case départ !

3 Réconciliation nationale
La crise de légitimité, avec les convulsions qu’elle entraîne, demeure donc encore et toujours te principal défi à résoudre, alors même que cette légitimité est un préalable pour stabiliser, administrer et donc gouverner correctement ce véritable sous-continent qu’est la RDC.
Dés lors que faire ? La réponse est évidente. Le colonisateur n’est plus là. Il appartient par conséquent aux seules élites congolaises de se ressaisir pour sortir leur pays du chao& Pour parvenir à ce résultat, la Réconciliation nationale est le chaînon manquant qu’il faut établir.
En effet, il faut rappeler que la Réconciliation nationale est le liant du Pacte républicain scellé à Sun City en 2003. On la retrouve en 2013, pertinemment consignée dans l’Accord-cadre d’Addis-Abeba, parmi les six engagements nationaux souscrits par la ROC aux termes de cet important instrument qui a, notamment, permis de stopper les agresseurs du M23 qui avaient un moment occupé Goma. Et, last but flot the least, la promotion de la Réconciliation nationale en RDC est mentionnée et réitérée comme une exigence dans les résolutions 2098 (2014) et 2211 (2015) du Conseil de Sécurité des Nations-Unies.
Tous ces instruments, qui ont pour vocation de contribuer à la résolution des causes profondes de la crise de légitimité qui mine la ROC, ont en commun comme substance de poser que :
• Nul autre que le Congolais lui-même ne saurait trouver la solution à la crise de légitimité dont souffre son pays, dont la position géopolitico-économique ne ressemble à aucune autre au monde :
• Puisque les élections démocratiques apparaissent comme le mode opératoire adéquat pour résoudre la question de légitimité, les conditions dans lesquelles celles-ci sont organisées, dans un pays comme la ROC, sont aussi déterminantes que la tenue proprement dite de ces élections elles-mêmes ;
• Quel que soit le pouvoir en place, toute tentative de se maintenir par la force ou par défi est donc à bannir. Dès lors, la tenue des élections crédibles et apaisées en RDC postule en amont la création d’un consensus national sur les conditions de leur organisation. Et, l’instrument pour forger ce consensus national est la tenue d’un DIALOGUE nécessairement INCLUSIF.

4. Appel au Rassemblement autour d’Etienne Tshisekedi
A l’approche des nouvelles échéances électorales autant critiques que délicates, que fait le pouvoir en place face à l’impératif d’y préparer la Nation.? Il tergiverse, tente de manœuvrer par la ruse pour conserver à tout prix le pouvoir pour le pouvoir. Passant tour à tour de l’idée de modifier l’article 220 de la Constitution, cet élément essentiel du Pacte républicain que personne ne saurait toucher, à celle d’obtenir un « glissement »..
Il a ainsi était imaginé d’abord de procéder opportunément à un recensement général qui ferait « gagner du temps ». Les Congolais n’en ont pas voulu et l’ont fait savoir par la résistance qui a conduit aux évènements malheureux, et que nous condamnons, des 19, 20 et 21 janvier 2015.
Ensuite, de guerre las, la dernière trouvaille du pouvoir en place pour ne pas faire ce qui s’impose l’esprit et que les Congolais veulent, est le calendrier électoral dit global, mais « assorti des défis ». Notons que parmi ces défis figure en bonne place le déficit dans le financement de ce processus.
Or, pince saris rire, c’est précisément ce moment-là que choisi le Premier Ministre pour retirer au Ministre d’Etat en charge du Budget la signature de liquidation de la dépense, pour cause de « panne de trésorerie ».
li est donc patent que, si on laissait faire le pouvoir en place, la RDC, notre patrie, se dirigerait droit dans le mur. Par conséquent, l’heure est grave et postule que les patriotes se mettent débout.
Nous notons avec bonheur que le plus émérite d’entre nous, reconnu comme tel par le peuple et adoubé ici même, en ce lieu hautement symbolique de Fatima, par la grande famille politique de l’Opposition, nous avons nommé Etienne Tshisekedi, a été le premier à lancer un tel Appel de mobilisation assorti de l’offre d’un Dialogue inclusif afin de préparer la Nation à la tenue délections apaisées en 2016, ainsi qu’à ta perspective d’une alternance politique républicaine qui pourrait en découler.

Mesdames et Messieurs,
En notre qualité de Coordonnateur de la Plateforme Front Populaire et Modérateur de l’Opposition Responsable, structure qui avait milité et battu campagne en 2011, aux côtés de l’UDPS, en faveur du candidat commun Etienne Tshisekedi, nous en appelons à notre tour au Rassemblement des patriotes, de nos mamans et de la jeunesse pour répondre massivemen1 à cet Appel du Chef naturel de l’Opposition, désormais candidat du peuple, de tout le peuple congolais dans toutes ses composantes et sa diversité, à l’élection présidentielle de 2016.
De même, convaincus que l’avènement d’Etienne Tshisekedi à la tète de l’Etat permettrait de résoudre enfin la sempiternelle crise de légitimité qui cloue au sol la RDC et, de ce fait, de souder la Nation congolaise aujourd’hui déchirée ; nous avons demandé à ce grand Leader de nous recevoir, et de recevoir aussi tous ceux qui, au vu des circonstances difficiles auxquelles la Nation doit taire face souhaitent examiner avec lui les voies et moyens de réussir I’alternance qui se pointe à l’horizon.
Nous vous remercions.

Fait Kinshasa, [e mai 2015
Honorable J-P. Lisanga Bonganga





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