Conseiller spécial du chef de l’Etat chargé de la bonne gouvernance, de la lutte contre la corruption, le blanchiment des capitaux et le financement du terrorisme. Le poste est stratégique. Dans un Etat comme le nôtre où tout le monde dénonce la justice à la tête du client. Même le président Kabila, qui ouvrait récemment les travaux des états généraux de la Justice, avait appelé à un changement de mentalité de tous les acteurs judiciaires. Pour une équité de la justice. Au moment de prendre ses fonctions, le Pr Luzolo Bambi, dont la nomination à ce poste a été saluée par tous, compte tenu de son action du temps où il était ministre de la Justice, doit éviter que tous ceux qui ont des comptes à régler se servent de cet espace de justice.

Tout le monde a les yeux tournés vers le Pr Luzolo Bambi Lessa pour construire enfin une société rd congolaise plus juste, où le fruit du travail collectif profite à tous. Et non à quelques-uns qui ont mis en places de filières maffieuses. Conseiller spécial du chef de l’Etat chargé de la bonne gouvernance, de la lutte contre la corruption, le blanchiment des capitaux et le financement du terrorisme, Luzolo Bambi a le profil de l’emploi. L’homme a incontestablement laissé ses empreintes indélébiles dans l’Opération « Tolérance zéro ». Comme ministre de la Justice des Gouvernements Muzito I et II. Luzolo Bambi Lessa a réussi à réduire l’ampleur du phénomène « Kuluna », ces malfrats qui ont impunément mis des pans entiers de certains quartiers de Kinshasa sous les coupes réglées. Pillant, volant, extorquant et violant avec une violence inouïe des paisibles citoyens. Pas seulement.
Luzolo Bambi Lessa, a également réussi l’exploit d’envoyer ces bandits de ville dans des prisons de haute sécurité notamment Ekafela et Angenga, dans la province de l’Equateur d’où nul n’a jamais réussi à s’évader.
Luzolo Bambi avait institué des Chambres foraines contre les « Kuluna » non à la prison de Makala mais sur des places publiques avec comme assistance la population. On voyait d’ailleurs le ministre de la Justice qu’il était assister, lui-même, à ces audiences en flagrance.
Sa présence a conduit les juges à dire le bon droit comme il se doit et les « Kuluna « ont été condamnés. Sans complaisance.
Peu avant de quitter le Gouvernement, Luzolo avait même commencé sa traque contre les criminels à col blanc, ceux-là même qui saignent à blanc les maigres ressources des contribuables congolais.
En un mot comme en mille, le prof. Bambi est véritablement l’homme de la situation. Le choix du chef de l’Etat est judicieux. Dans son discours à l’ouverture des travaux des états généraux de la justice, le président Kabila avait déclaré sa conviction profonde qu’en dépit des avancées enregistrées dans le cadre des réformes entreprises pour avoir une justice équitable, les comptes sont loin d’être faits sur ce qui intéresse les justiciables en ce qui concerne ce qui touche à la dignité de l’homme et à la sécurité de son patrimoine quant à ses droits. L’accès à la justice demeure un impératif majeur pour que chaque citoyen accède à son juge naturel afin de faire valoir ses aspirations, a affirmé le chef de l’Etat.
Ce qu’il faut attendre des magistrats ce qu’ils disent le droit et rien que le droit, avait martelé le Raïs.
Seulement, au moment de prendre ses fonctions, le Pr Luzolo Bambi devrait éviter que les différends quittent l’espace de justice pour des circuits parallèles à l’instar de la CIRCO de triste mémoire. Il doit éviter de se retrouver dans une logique de règlement de comptes. Surtout qu’il va prendre en compte la dénonciation présidentielle, comme moyen par lequel le chef de l’Etat, garant de la Nation et Magistrat suprême, va pouvoir saisir la justice sur des faits arrivés à sa connaissance au travers de son Conseiller spécial.

Didier KEBONGO




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