Au ministre de Portefeuille, il lui a été demandé d’arrêter la liquidation de la Compagnie nationale «Lignes aériennes congolaises Lac-Sarl ».
Ce, en entendant le rapport d’un audit indépendant qui pourrait faire un état des lieux de cette société. Flore Musendu a démontré, noir sur blanc, que la liquidation est entravée par plusieurs facteurs. La seconde recommandation consiste, purement, en la restructuration du projet Congo Airways afin de lui donner un maximum de chance de réussite.
Parmi les raisons avancées qui peuvent bloquer le processus il y a notamment, l’existence des actionnaires douteux. Quant au ministre des Transvcom, il lui a été demandé de prendre courageusement, d’une part, un Arrêté interdisant tout transport par route, des minerais au Katanga dans un délai de 15 jours. D’autoriser la Société Nationale des Chemins de Fer du Congo, SNCC, de négocier directement avec les miniers, un financement pour la réhabilitation des chemins de fer dans le tronçon Dilolo-Kolwezi. Le ministre des Transvcom, Justin Kalumba, a déclaré que pour réhabiliter les 5.033 Km de voies ferrées, la RDC doit débourser 41,1 milliards de dollars.
La séance plénière du vendredi 15 mai 2015, au Sénat, a été consacrée à la réplique du ministre des Transports et Voies de Communication. Elle est consécutive au débat général qui a eu lieu, le mercredi 13 mai dernier, dans la Salle des Conférences internationales du Palais du peuple. Cette réponse fait suite à la question orale avec débat formulée par le Sénateur Flore Musendu. Ladite question a, essentiellement, porté sur la remise en service du réseau Ouest de la Sncc.
La problématique des transports en RDC
Depuis quelques temps, le Gouvernement Matata a initié un vaste programme de redynamisation de l’économie de la RD Congo. Ainsi, selon l’avis de l’auteur de la question orale avec débat, on ne peut pas relancer l’économie d’un pays comme la RDC, sans infrastructures des transports. C’est pourquoi, il s’est intéressé spécialement sur la Société Lac afin de pousser le Gouvernement à faire rentrer le personnel de cette entreprise dans ses droits et obtenir le lancement des travaux de réhabilitation de la voie ferrée Kolwezi-Dilolo.
Contre toute attente, Flore Musendu s’est vu édifier par les questions soulevées par ses collègues qui ont ouvert des tiroirs, épousseté des dossiers existants en rapport avec ses préoccupations sur les Transports et Voies de Communication.
Il s’est rendu à l’évidence que les problèmes sur les transports aérien et ferroviaire freinent l’envol du développement dans le secteur.
Selon lui, aucune compagnie nationale n’est opérationnelle en RDC et la Sncc se meurt à petit feu.
Somme toute, le but de la question orale était de demander au ministre du Portefeuille de s’imprégner sur le fond du problème avant de décider sur le sort de la compagnie d’aviation Lac que le Gouvernement a dissous, pour créer Congo Airways. S’agissant de la Sncc, il a insisté à ce que celle-ci fasse véritablement la politique de ses moyens. Il entend par là, le trafic et la production en reliant Kolwezi à Dillolo et Lobito.
5.033 Km de voies ferrées pour 41,1 milliards Usd
Répondant aux préoccupations des Sénateurs, relatives à la politique générale du Gouvernement sur le transport du secteur ferroviaire, Me Justin Kalumba a convaincu les élus des élus dans son brillant exposé sur les considérations générales au transport et au sous secteur du transport ferroviaire, en particulier. Comme à la Chambre haute, les applaudissements ne sont pas tolérés, Kengo wa Dondo, président du Sénat n’a pas mâché ses mots: « Quand quelqu’un dit très bien les choses nous ne devons que les affirmer». S’agissant de la politique du Gouvernement en cette matière, elle vise à impacter la trilogie infrastructures-équipements-homme. Autrement dit, a reconnu Kalumba Muana Ngongo, il convient de restaurer d’abord, le tracé colonial et dans le second lieu, faire un tracé modernisé, en intégrant les évolutions économiques et administratives récentes.
En outre, il s’est concentré sur le sous secteur ferroviaire. «Lorsqu’une problématique perdure pendant plus de 4 décennies, une nation doit être capable de s’arrêter, de s’interroger et d’y proposer des solutions durables», a-t-il expliqué aux Sénateurs. Depuis plus de 40 ans, poursuit-il, la circulation sur les voies ferrées est simplement abandonnée de façon collective sur le plan législatif, réglementaire ou normatif. Pour relever les 5.033 Km de voies ferrées, la RDC doit débourser une bagatelle de 41,1 milliards de dollars.
En tout état de cause, il a partagé avec l’auguste Assemblée une sagesse tirée de la Sainte bible dans le livre des Proverbes, au chapitre 20 verset 18 : « Les projets s’affermissent par le conseil» et plus loin au chapitre 21 verset 5, il est écrit: « Les projets de l’homme diligent ne mènent qu’à l’abondance, mais celui qui agit avec précipitation n’arrive qu’à la disette ».
Peter Tshibangu
La séance plénière du vendredi 15 mai 2015, au Sénat, a été consacrée à la réplique du ministre des Transports et Voies de Communication. Elle est consécutive au débat général qui a eu lieu, le mercredi 13 mai dernier, dans la Salle des Conférences internationales du Palais du peuple. Cette réponse fait suite à la question orale avec débat formulée par le Sénateur Flore Musendu. Ladite question a, essentiellement, porté sur la remise en service du réseau Ouest de la Sncc.
La problématique des transports en RDC
Depuis quelques temps, le Gouvernement Matata a initié un vaste programme de redynamisation de l’économie de la RD Congo. Ainsi, selon l’avis de l’auteur de la question orale avec débat, on ne peut pas relancer l’économie d’un pays comme la RDC, sans infrastructures des transports. C’est pourquoi, il s’est intéressé spécialement sur la Société Lac afin de pousser le Gouvernement à faire rentrer le personnel de cette entreprise dans ses droits et obtenir le lancement des travaux de réhabilitation de la voie ferrée Kolwezi-Dilolo.
Contre toute attente, Flore Musendu s’est vu édifier par les questions soulevées par ses collègues qui ont ouvert des tiroirs, épousseté des dossiers existants en rapport avec ses préoccupations sur les Transports et Voies de Communication.
Il s’est rendu à l’évidence que les problèmes sur les transports aérien et ferroviaire freinent l’envol du développement dans le secteur.
Selon lui, aucune compagnie nationale n’est opérationnelle en RDC et la Sncc se meurt à petit feu.
Somme toute, le but de la question orale était de demander au ministre du Portefeuille de s’imprégner sur le fond du problème avant de décider sur le sort de la compagnie d’aviation Lac que le Gouvernement a dissous, pour créer Congo Airways. S’agissant de la Sncc, il a insisté à ce que celle-ci fasse véritablement la politique de ses moyens. Il entend par là, le trafic et la production en reliant Kolwezi à Dillolo et Lobito.
5.033 Km de voies ferrées pour 41,1 milliards Usd
Répondant aux préoccupations des Sénateurs, relatives à la politique générale du Gouvernement sur le transport du secteur ferroviaire, Me Justin Kalumba a convaincu les élus des élus dans son brillant exposé sur les considérations générales au transport et au sous secteur du transport ferroviaire, en particulier. Comme à la Chambre haute, les applaudissements ne sont pas tolérés, Kengo wa Dondo, président du Sénat n’a pas mâché ses mots: « Quand quelqu’un dit très bien les choses nous ne devons que les affirmer». S’agissant de la politique du Gouvernement en cette matière, elle vise à impacter la trilogie infrastructures-équipements-homme. Autrement dit, a reconnu Kalumba Muana Ngongo, il convient de restaurer d’abord, le tracé colonial et dans le second lieu, faire un tracé modernisé, en intégrant les évolutions économiques et administratives récentes.
En outre, il s’est concentré sur le sous secteur ferroviaire. «Lorsqu’une problématique perdure pendant plus de 4 décennies, une nation doit être capable de s’arrêter, de s’interroger et d’y proposer des solutions durables», a-t-il expliqué aux Sénateurs. Depuis plus de 40 ans, poursuit-il, la circulation sur les voies ferrées est simplement abandonnée de façon collective sur le plan législatif, réglementaire ou normatif. Pour relever les 5.033 Km de voies ferrées, la RDC doit débourser une bagatelle de 41,1 milliards de dollars.
En tout état de cause, il a partagé avec l’auguste Assemblée une sagesse tirée de la Sainte bible dans le livre des Proverbes, au chapitre 20 verset 18 : « Les projets s’affermissent par le conseil» et plus loin au chapitre 21 verset 5, il est écrit: « Les projets de l’homme diligent ne mènent qu’à l’abondance, mais celui qui agit avec précipitation n’arrive qu’à la disette ».
Peter Tshibangu
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