Tout a bien commencé avant 18 heures. C’est juste après la mise en place que les combattants ont surgi dans la salle. Ils ont menacé et provoqué une panique incroyable alors que le Pasteur congolais, Moïse Mbiye, était déjà sur scène. Soudain, le concert gospel a été perturbé. C’était le 27 mai dernier à Fontenay-sous-Bois, dans la région parisienne. Ainsi, la prédication a, en effet, été annulée à cause d’une vingtaine de «combattants», des opposants congolais au régime de Kinshasa. Constitué des jeunes, ce regroupement n’est venu que pour saboter la prière du pasteur Mbiye et ses fidèles dans une salle à l’étage située dans un immeuble sur la rue de la Fontaine-du-Vaisseau à Fontenay-sous-Bois à Paris. Taxant l’un des participants d’être proche de l’actuel Président congolais, les Combattants se sont introduits dans la salle et ont distribué des tracts sur lesquels figurait une prière détournée critiquant férocement le pouvoir en place en RDC. La tension est rapidement montée d’un cran, à tel point que les opposants ont lancé des gaz lacrymogènes dans l’assistance. Bilan : des larmes et une effervescence totale dans l’assistance. «Il y avait des femmes avec des enfants. Les gens ont été bousculés. Ce n’est pas normal de faire ça », déplore une participante. Il a fallu une intervention musclée de la police française pour maitriser la situation et disperser la foule. 19 personnes ont été interpellées dont une femme d’une quarantaine d’années. Tous ont été relâchés dans la journée de jeudi après avoir été entendus au commissariat de Fontenay, confirment nos sources basées à l’hexagone. Ce qui est évident, Moïse Mbiye n’a pas été touché physiquement. L’homme de Dieu peut rentrer sain et sauf à Kinshasa. Malgré qu’il n’a pas accompli sa mission d’évangélisation à Paris. Pourtant, des centaines des chrétiens congolais de France sont de Seine-Saint-Denis, de Seine-et-Marne, du Val-d’Oise ou de l’Essonne ainsi que du Val-de-Marne et n’avaient juré que par ce grand rendez-vous de prière et de louange. «C’est regrettable. On n’est pas venu pour un homme. On est venu pour Dieu. Si vraiment ils veulent combattre, qu’ils aillent au Congo. C’est vraiment là-bas qu’il y a des combats à mener», s’est énervée une jeune femme, interviewée par Congo top news. Dans la rue où se mêlent pavillons et entreprises, l’incident est la goutte d’eau qui a fait déborder le vase. «Ils ont commencé à chanter et à hurler. C’était insoutenable, d’autant que cela n’est pas la première fois», se plaint une voisine de l’immeuble, qui salue l’intervention de la Police. Jordache Diala


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