Entamées depuis le lundi dernier, les consultations initiées par le Raïs ont tourné, entre autres, autour du processus électoral en cours en République Démocratique du Congo. Il était tout à fait normal que l’Institution technique chargée d’organiser les élections soit aussi consultée. C’est dans ce contexte que le Vice-Président de la CENI a rencontré le Chef de l’Etat au Palais de Nation hier, mercredi 3 juin 2015, en début d’après-midi. Il a été question au cours de cet entretien d’expliquer au Président de la République le déroulement de ce processus. Sans entrer dans le détail, André Mpungwe a rassuré que les consultations sont encore en cours et qu’il faudra un peu de patience pour que tout le monde soit fixé sur les conclusions qui en résulteraient. Néanmoins, Il est resté dans la ligne droite du calendrier électoral global.
S’agissant du financement, il a fait savoir que le Président de la République lui a rassuré qu’un conseil des ministres sera convoqué d’ici vendredi 5 juin prochain avec les ministères clés pour statuer sur cette question.
Auparavant, Delphin Elebe Kapalay, qui conduisait la délégation de la Commission D’Intégrité et Médiation Electorale, Cime en sigle, a, dans sa neutralité, estimé que les conclusions de ces concertations nous conduiront dans le chemin de la paix. Quant à l’idée du dialogue, il a soutenu que la vie en elle-même est une symphonie des dialogues. «En tant que religieux, nous nous soumettrons à la prière pour que cet espace de dialogue procure la tolérance, le respect mutuel et la liberté d’expression», a déclaré le président de Cime. Il a indiqué que la Cime est en train de contribuer à l’émergence de la culture de la démocratie dans notre pays à travers le processus électoral en cours.
Contexte difficile
Le président de Congo Pax, l’Honorable Ne Mwanda Nsemi a donné son point de vue en ce qui concerne les élections en RDC. «Dans le contexte actuel, il est difficile d’organiser les élections...», a-t-il soutenu, avant d’indiquer qu’il y a un certain nombre de problèmes qu’il faut résoudre.
En ce qui concerne le dialogue, il a estimé qu’on ne peut pas exiger une chose et son contraire. Une certaine opposition avait demandé un dialogue. Une fois qu’on l’accepte, ceux qui l’avaient sollicité se rebiffe. Politicien tinté de la spiritualité, il a imagé la situation actuelle de la RDC en une vieille voiture qu’il faut chaque fois changer de chauffeur et la voiture reste en état désuète. Vous ne feriez rien jusqu’à ce que vous allez vous rendre compte que la vraie solution c’est changer de véhicule, conclut-il.
Peter Tshibangu